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Un juriste appelle à associer les avocats aux enquêtes préliminaires

Le secrétaire général de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Me Yaré Fall, a appelé, samedi à Fatick, à associer les avocats aux enquêtes préliminaires menées par les officiers de police, estimant que cela constitue'' une garantie de fiabilité des procès-verbaux'' de la police.


Un juriste appelle à associer les avocats aux enquêtes préliminaires
En plus, cela ''protège les officiers de police judiciaire eux-mêmes en cas de rejet des déclarations de la part du détenu'' qui, au moment de comparaitre devant un juge, peut être poussé à dire que ''les propos qu’on lui attribue comme déclaration dans le procès-verbal ne sont pas de lui’’.Me Fall s'exprimait lors d'un séminaire organisé à Fatick en partenariat avec la Ligue Sénégalaise des droits humains (LSDH) et la République d’Allemagne sur la prévention de la torture et des abus dans les lieux de détention primaire.L’avocat note que, dans 90% des audiences voire plus, les détenus rejettent les déclarations qui leur sont attribuées dans le procès-verbal de la police, en ne reconnaissant pas les propos qui leur sont prêtés ou en invoquant la torture.‘’Donc, pour éviter ces dénégations, est-ce qu’il n’est pas utile que, dès la première heure de garde à vue comme ça se fait dans d’autres pays, on ait la présence d’un avocat pour assurer, pour défendre son client et s’assurer que ses droits sont respectés, ou encore que c’est bien lui qui a tenu de tels propos ?’’Il a expliqué que dans le cas où l’avocat est associé à l’enquête préliminaire pour signer le procès-verbal, le prévenu ne pourra jamais rejeter les propos contenus dans ce document.‘’C’est une garantie de fiabilité des procès-verbaux et ça je crois que ça protège les officiers de police judiciaire eux-mêmes’’, a-t-il estimé.‘’Malheureusement nous, chaque fois que nous essayons de nous approcher de nos clients au niveau des commissariats, les policiers nous disent : +Non Me, c’est après les 48 heures de garde à vue+’’.Selon lui, ce séminaire vise à rappeler les règles, les prérogatives que la loi donne aux officiers de police dans le cadre de leur mission. Selon lui, ce n’est pas parce qu’on est officier de police judiciaire qu’on peut tout faire. ‘’C’est une profession qui est réglementée, où il y a des choses qu’on peut faire et d’autres non’’, a-t-il commenté.‘’Le Sénégal, a-t-il rappelé, a signé des conventions internationales et il s’agit de les rendre effectives. Informer les gens de l’existence de ces règles, parce que ces règles font parties de notre droit positif, d’où le sens de ce séminaire.’’Ouverte samedi à Fatick, cette rencontre a enregistré la présence des magistrats du parquet et du siège ainsi que de celle d'un juge d’instruction, du commandant de brigade de gendarmerie, du commissaire de police de Fatick, des agents des maisons d’arrêt et des ONG de défense des droits de l’homme

Bamba Toure

Samedi 6 Octobre 2012 - 19:52





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