Même si leur responsabilité pénale n’a pas encore été établie, il est certain que les maitres coranique sous la coupole de laquelle étaient les enfants qui ont péri dans l’incendie de dimanche à lundi derniers sont responsables civilement. C’est en tout cas ce à quoi les limiers du commissariat de Médina qui ont eu à enquêter sur cette affaire ont abouti en fouillant dans la vie de ces trois messieurs que Libération parcouru ce matin par Setal.net, appelle des monstres enturbannés. Il s’agit des nommés M. Diallo né à Touba et domicilié à la rue 19X14 de la Médina, Hann qui est un natif de Dakar mais qui demeure à la même adresse et enfin un ressortissant Bissau guinéen du nom de B. Dembo. Ce dernier était chargé de recruter les enfants dans sa localité d’origine pour les acheminer au Sénégal où sous la couverture de l’enseignement coranique, les faisait travailler. Il a été formellement établi que ces trois maitres coraniques ou soi-disant, soumettait ces enfants innocents à un traitement qui frise les pratiques esclavagistes. En atteste, le coffre-fort qui a découvert dans les décombres et qui contenait les fruits du « travail » journalier de ces bambins qui n’ont pas demandé à naitre. Libération révèle que c’est aujourd’hui qu’ils seront déférés au parquet.







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