Le ministre de l’Education nationale Serigne M'baye Thiam, qui est lui-même ancien responsable de la station ministérielle de l’enseignement supérieur, a manifesté son soutien à Mary Teuw Niane estimant que les syndicalistes font de la surenchère en réclamant sa tête.
« Pendant des années, il y a eu des affrontements entre étudiants, il faut d’abord réfléchir sur cette situation de violence entre étudiants eux-mêmes. Je manifeste ma solidarité au ministre de l’Enseignement Supérieur et à celui de l’Intérieur. Tous les jours nous avons des dossiers délicats, c’est le début de l’histoire, c’est normal qu’il y ait des surenchères. C’est sur les réformes qu’il faut s’interroger et non sur le départ des hommes. Je pense pas que leur départ puisse régler les problèmes, donc ce n’est pas nécessaire d’en arriver là! » a-t-il dit dans l’émission Grand Jury.
Confronté lui-même à des dossiers délicats comme celui de la fraude des 690 élèves-maîtres, le ministre a estimé cependant n’être sous aucune pression et qu’en aucun cas, le concours ne sera repris. « Si par exemple à l’orée d’une épreuve on identifie les fraudes, elles peuvent être circonscrites, ce n’est pas le cas ici ; on n’a pas besoin d’annuler l’admission des 1900 qui restent. La question est close, on ne peut pas avoir un droit acquis sur un bien volé. On oublie aussi les 690 lésés qui ont des familles... » poursuivra-t-il.
« Pendant des années, il y a eu des affrontements entre étudiants, il faut d’abord réfléchir sur cette situation de violence entre étudiants eux-mêmes. Je manifeste ma solidarité au ministre de l’Enseignement Supérieur et à celui de l’Intérieur. Tous les jours nous avons des dossiers délicats, c’est le début de l’histoire, c’est normal qu’il y ait des surenchères. C’est sur les réformes qu’il faut s’interroger et non sur le départ des hommes. Je pense pas que leur départ puisse régler les problèmes, donc ce n’est pas nécessaire d’en arriver là! » a-t-il dit dans l’émission Grand Jury.
Confronté lui-même à des dossiers délicats comme celui de la fraude des 690 élèves-maîtres, le ministre a estimé cependant n’être sous aucune pression et qu’en aucun cas, le concours ne sera repris. « Si par exemple à l’orée d’une épreuve on identifie les fraudes, elles peuvent être circonscrites, ce n’est pas le cas ici ; on n’a pas besoin d’annuler l’admission des 1900 qui restent. La question est close, on ne peut pas avoir un droit acquis sur un bien volé. On oublie aussi les 690 lésés qui ont des familles... » poursuivra-t-il.