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NON PAIEMENT D’IMPÔTS L’inspecteur Diouf épingle des lutteurs de la banlieue

Depuis un certain temps, le service des impôts et domaines de Pikine Guédiawaye serait en train de traquer les différents lutteurs de la banlieue qui ne sont pas encore fiscalisés. Et selon l'inspecteur des impôts et des domaines que nous avons interrogé, M. Waly Diouf Bodian, des mises en demeure ont été envoyées à des lutteurs tels que Balla Gaye 2, Modou Lô entre autres. Même les promoteurs n'ont pas été épargnés, contrôlés qu'ils ont été par le fisc.


NON PAIEMENT D’IMPÔTS L’inspecteur Diouf épingle des lutteurs de la banlieue

«La rémunération du lutteur ne pouvait pas être connue en s'intéressant uniquement au CNG»

«Au niveau de la banlieue, on s'est intéressé, comme dans tous les centres de Dakar d'ailleurs, à un type particulier de contribuables comme les lutteurs. La remarque globale qu'on peut faire est que, il y a quelques années, c'était un milieu fiscalement vierge. C'est-à-dire que les gens, pour différentes raisons, ne sont pas fiscalisés. Les lutteurs ne déclarent pas et ne paient pas. L'un des principes les plus importants en matière de fiscalité, c'est l'égalité des citoyens devant l'impôt. Quand on parle d'impôt, c'est un principe global d'égalité des citoyens. Si on arrivait à imposer certains revenus, il faudrait qu'on arrive à imposer ; maximum de personnes. Et c'est dans ce cadre qu'on s'est intéressé à certains revenus tels que ceux des lutteurs. Il faut avouer que cela vient un peu de la médiatisation des différents cachets. Le lutteur qui gagne des millions dans un combat et qui n'est pas connu du fisc, cela n'est pas normal. C'est une situation qu'il a fallu que la direction générale corrige. Il y a quelques années, les gens ont commencé à s'intéresser à ce milieu. Dans un premier temps, comme structure qui pouvait véritablement permettre d'avoir des renseignements sur les lutteurs, on a cru devoir s'intéresser au CNG qui est l'organe étatique qui coordonne un peu toute l'actualité sportive traditionnelle. C'était pour avoir l'identité, mais on s'est rendu compte qu'à ce niveau, il y avait peut-être des cachets quelque peu officiels. La rémunération du lutteur ne pouvait pas être connue en s'intéressant uniquement au CNG.»

«On a envoyé des mises en demeure aux lutteurs»

«C'est dans ce sens que les gens ont commencé à aller vers les informations qu'on a, par voie de presse, en les recoupant quelques fois  avec les informations qu'on peut avoir au niveau des sponsors, de la publicité. Au niveau de la banlieue, on a envoyé des lettres aux différents lutteurs parce qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un vide, ces lutteurs n'étant pas connus de notre fichier. Nous sommes un centre qui gère essentiellement la banlieue. C'est-à-dire les parcelles (unité 1 à 6), Keur Massar, Pikine, Guédiawaye, Thiaroye. Et, s'ils ne sont pas connus, c'est qu'ils nous doivent au moins ce que nous appelons période non prescrite qui est au minimum de cinq ans. Quand on ne déclare pas l'impôt pendant cinq ans, on peut reprendre sur cinq ans. En matière fiscale, rien que l'absence de dépôt d'une déclaration est passible d'une amende. Maintenant, le dépôt de la déclaration entraîne le calcul, la liquidation d'un impôt que vous allez devoir payer. On a donc envoyé des mises en demeure aux lutteurs pour leur dire qu'ils n'ont pas souscrit à leurs déclarations". Or, il est de notoriété publique qu'ils ont eu un certain nombre de combats qui leur ont rapporté de l'argent. C'est un revenu qui est taxable. On en était donc en cette phase de fiscalisation du milieu de la lutte. Au niveau des structures de la lutte, ce sont des initiatives qui devraient être encouragées. La lutte étant une activité en progression, qui génère beaucoup de revenus et qui capitalise beaucoup l'attention des Sénégalais, il est important que cette activité soit une activité citoyenne qui puisse, comme toutes les activités, être une activité dans laquelle les différents acteurs paient leurs impôts.»

«Certains promoteurs ont déjà été contrôlés»

«Même les promoteurs aujourd'hui font l'objet de fiscalisation. Il y en a un certain nombre qui ont déjà été contrôlés. On s'intéresse à la situation du promoteur sur un certain nombre d'années afin de savoir ce qu'il a pu avoir comme revenu et ce qu'il a à payer comme impôt. On l'a fait pour deux promoteurs très en vue dans la lutte.  .La direction générale des impôts est donc dans cette dynamique de fiscalisation. Et l’on ne s'est pas focalisé sur la lutte. Chaque fois qu'il y a des activités qui ne sont pas fiscalisées, nous sommes dans une logique d'élargissement de l'assiette. Quand on dit élargissement de l'assiette, c'est aller trouver des contribuables qui devraient pouvoir payer les impôts et qui, aujourd'hui, ne les paient pas.»

«Balla Gaye 2 et Modou Lô contactés par le fisc»

«Il est évident que Balla Gaye 2 et Modou Lô ont été contactés dans ce cadre-là mais je tiens à signaler que Modou Lô ne dépend pas de ce centre. À partir de l'unité 7, ce n'est plus nous. Mais, normalement, tous les lutteurs qui sont dans la banlieue ont eu des correspondances leur demandant de bien vouloir se rapprocher du fisc pour régler leur situation fiscale, y compris Balla Gaye 2». «L'impôt, c'est autour de 30% du revenu»

«L'impôt sur le revenu, c'est un calcul basé sur le revenu lui-même, c'est-à-dire les sommes que la personne a pu encaisser. Maintenant, je ne saurai vous dire le montant exact mais c'est autour de 30% de ce que gagne la personne. Et le plafond, c'est 60%. Au niveau du Sénégal, quand vous gagnez 100 FCFA, vous ne pouvez pas payer plus de 60 FCFA».


Bamba Toure

Mercredi 8 Février 2012 - 09:54





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