Cheikh Maleyni Sané. C’est le détenu qui a trouvé la mort à la maison d’arrêt de Rebeuss (Mar) le 1er décembre dernier. Un décès qui met en cause ses codétenus et deux gardes pénitentiaires qui ont été déférés au parquet hier respectivement pour les faits de meurtre avec barbarie et actes de tortures avant de bénéficier d’un retour de parquet.
En effet, l’enquête de la Sureté urbaine qui a hérité de l’affaire que Cheikh Maleyni Sané qui a été arrêté et mis en prison pour détention de chanvre indien a révélé que ce dernier a été molesté par ses codétenus, notamment le chef de la chambre 9 et deux de ses assistants. Ces derniers qui ne pouvaient plus tolérer le comportement de Sané qui se mettait à troubler la quiétude de ses 202 autres congénères l’ont roué de coups avant de l’attacher sur les poteaux durant toute la nuit. Le lendemain, Cheikh Maleyni Sané est mort par strangulation. C’est un détenu du nom de Kalidou Niang qui a fait la révélation aux enquêteurs.
Mais avant de passer un sale quart d’heure entre les mains de ses camarades d’infortune, le défunt a fait l’objet d’un traitement spécial de la part de deux matons : Thomas Faye et Pape Mor Diané. A en croire Libération, ces derniers qui ont été alertés dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30, ont rappliqué dare-dare à la chambre 9 et ont procédé à l’enlèvement de Cheikh Maleyni Sané qu’ils ont roué de coups pour l’obliger à rentrer dans la chambre. Le chef de chambre l’a affirmé aux enquêteurs qui sont convaincus que les détenus Pape Diokhané, Ngouda Cissé et Boubacar Bangoura sont les responsables de la mort de Cheikh Maleyni Sané. Quant aux surveillants Thomas Faye et Pape Mor Diané, ils ont été perdus par les brimades qu’ils ont fait subir au défunt. Tous les cinq ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet hier. Mais suite à un retour de parquet, ils devraient retourner aujourd’hui à la cave du tribunal de Dakar pour les besoins de leur face-à-face avec le procureur.
En effet, l’enquête de la Sureté urbaine qui a hérité de l’affaire que Cheikh Maleyni Sané qui a été arrêté et mis en prison pour détention de chanvre indien a révélé que ce dernier a été molesté par ses codétenus, notamment le chef de la chambre 9 et deux de ses assistants. Ces derniers qui ne pouvaient plus tolérer le comportement de Sané qui se mettait à troubler la quiétude de ses 202 autres congénères l’ont roué de coups avant de l’attacher sur les poteaux durant toute la nuit. Le lendemain, Cheikh Maleyni Sané est mort par strangulation. C’est un détenu du nom de Kalidou Niang qui a fait la révélation aux enquêteurs.
Mais avant de passer un sale quart d’heure entre les mains de ses camarades d’infortune, le défunt a fait l’objet d’un traitement spécial de la part de deux matons : Thomas Faye et Pape Mor Diané. A en croire Libération, ces derniers qui ont été alertés dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30, ont rappliqué dare-dare à la chambre 9 et ont procédé à l’enlèvement de Cheikh Maleyni Sané qu’ils ont roué de coups pour l’obliger à rentrer dans la chambre. Le chef de chambre l’a affirmé aux enquêteurs qui sont convaincus que les détenus Pape Diokhané, Ngouda Cissé et Boubacar Bangoura sont les responsables de la mort de Cheikh Maleyni Sané. Quant aux surveillants Thomas Faye et Pape Mor Diané, ils ont été perdus par les brimades qu’ils ont fait subir au défunt. Tous les cinq ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet hier. Mais suite à un retour de parquet, ils devraient retourner aujourd’hui à la cave du tribunal de Dakar pour les besoins de leur face-à-face avec le procureur.