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Marième Faye Sall en toute intimité : « On me dit que je suis folle, qu’une Première Dame a le devoir de faire preuve de retenue »


Marième Faye Sall en toute intimité : « On me dit que je suis folle, qu’une Première Dame a le devoir de faire preuve de retenue »
De la lettre adressée à Wade lors des péripéties traversées par son époux à son influence supposée dans la marche de l’Etat, la Première Dame du Sénégal se confie dans un entretien accordé  à Vincent Hugueux pour les besoins du livre « Reine d’Afrique », considéré comme le « vrai roman des premières dames ». 
  
Dans ce livre dont « Libération » a obtenu un exemplaire, Marième Sall passe aux confidences les plus intimes. Ainsi, raconte-elle toutes les difficultés rencontrées, notamment au tout début, lors de la naissance du premier enfant du couple présidentiel : « A la naissance de notre premier fils, tout cela est devenu un peu acrobatique. Mon époux amenait le bébé à l’heure de l’intercours pour que je l’allaite, vous imaginez… » 
Et quand, en Novembre 2008, Macky Sall doit faire face à Wade qui veut « reprendre » ce qu’il lui avait « donné », c’est avec son épouse qu’il prépare l’audience. Cette dernière se souvient : « Macky est très sentimental. Et, il était clair que Wade tenterait de faire vibrer cette corde là sur le thème « je suis ton père », « tu sais combien j’ai besoin de toi ». Nous avons donc essayé ensemble d’éventer le piège ». 
Une forte révélation s’ensuit : quand Macky Sall fut littéralement chassé de l’Assemblée nationale, l’actuelle première dame a adressé une lettre au Président Wade pour s’en indigner. Plus loin, elle précise : « Il n’y a que mon mari. Ce qui m’intéresse, c’est sa réussite. Tout ce qui peut l’aider, je le ferai ». 
De la loi sur la parité votée sous Wade, Marième Sall pense qu’elle est « une lubie de Wade en déphasage avec la société sénégalaise ». Elle confie : « Certains me reprochent ma simplicité. On me dit que je suis folle, qu’une Première Dame a le devoir de faire preuve de retenue. Peu importe, je dois rester moi-même. Il ne s’agit après tout que d’une étape de ma vie que je tiens à vivre avec humilité et sérénité. Et, dont je sais bien qu’elle ne durera pas éternellement. A moi de suivre mon petit bonhomme de chemin ». 
A la question « qu’est-ce –que cela fait d’être la première Sénégalaise pure au Palais ? », la Première Dame répond : « Tout le monde m’en parle. Quand on me sollicite, c’est à la fille, à la sœur, à la marraine ou à la confidente que l’on s’adresse. Des femmes copient mon look, qu’il s’agisse de mes boubous ou des motifs dessinés au henné sur mes mains ». 
A propos de ses enfants, elle affirme : «Je leur ai dit ceci : votre père a un mandat, pas vous. Il a peiné pour en arriver là. Ne jouez pas les « fils de ». Je suis allé d’ailleurs voir le Directeur de l’école de notre ainé pour l’inviter à ne pas lui réserver de traitement de faveur. Respect, politesse et travail ». 
Quid de l’influence qu’elle aurait sur son mari, la Première Dame, qui affirme que ce dernier fera deux mandats, précise : « Mon mari ne me consulte jamais. Il ne vient vers moi qu’en cas de problème. Pour ma part, je me fie à mon intuition féminine pour le mettre en garde contre un tel ou tel écueil. Lui ne m’écoute pas, agit à sa guise, puis finit par convenir que j’avais raison ». Et lors de la campagne présidentielle, Marième Sall aurait demandé au Directoire de transmettre les bonnes nouvelles à son époux, et les mauvaises à elle. La raison ? : « Moi je gère, lui, il est tellement stressé ». 
Concernant la nomination de son frère Mansour Faye comme Délégué général à la solidarité nationale, nomination derrière laquelle certains ont vu sa main, Marième Sall se défend : « soupçon injuste. Si je n’étais pas sa sœur, il serait ministre ». Elle renchérit : « aucun des membres de la famille ne se vante d’être apparenté à moi. En fait, je leur porte préjudice ». 
Parlant de Viviane Wade qui l’a précédée au Palais, la Première Dame révèle que si les circonstances s’y prêtent, elle lui rendra visite dans la résidence des Wade à Versailles : « Nos rapports n’ont jamais été gâtés. Viviane m’adorait. J’étais sa femme de ministre préférée. Lorsque son fils Karim a perdu son épouse, j’ai été la première à l’appeler pour la réconforter ».  

Bamba Toure

Lundi 14 Avril 2014 - 17:45





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