Selon le Président de la structure Babacar NGOM : « Avec une contribution de 17% au Pib de l’élevage , un investissement de 12 milliards et un chiffre d’affaires globales de 128 milliards de F CFA , plus de 15.000 emplois directs et indirects et une croissance de 44% en cinq ans, la filière avicole sénégalaise est l’une des filières agroalimentaire les plus porteuses d’espoir pour la réduction de la pauvreté et la croissance économique du Sénégal », a dit le Directeur Général de SEDIMA qui revient sur l’origine douteuse de cette volaille : « Notre filière connait un boom spectaculaire depuis 2005 avec la décision courageuse du Président Wade d’interdire les importations pour protéger le pays des méfaits de la grippe aviaire. Aujourd’hui, les viandes de la volaille congelées importées d’Europe et du continent américain (USA, Brésil) sont caractérisées par leur piètre qualité. En réalité, il s’agit plutôt de sous produits des abattoirs de découpe de volailles (croupions, ailes, cuisses) des pays développés. On ne veut pas développer un pays en détruisant plus de 30.000 emplois ; on ne peut pas soutenir des intérêts étrangers au détriment des intérêts nationaux. L’Etat, aujourd’hui, a l’obligation de soutenir les créateurs d’emplois. Il doit encourager le patriotisme économique ». Pour Momar Ndao, Président de l’ASCOSEN, L’Afrique ne doit plus être la poubelle des occidentaux : « L’Union Européenne autorise le réengraissement des cuisses de poulets par des protéines de porc. Nous ne voulons pas du poulet contaminé par des porcs et autres estrogènes. Nous disons non à cette poubellisation de l’Afrique par la grande puissance », a –t-il averti.
Ibrahima NGOM
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