Depuis près de deux mois, cet immeuble présentait des risques d'effondrement. Il a été endommagé par une fuite d'eau, qui a même causé des fissures sur les murs des maisons voisines. Ces dernières ont été vidées de leurs occupants par mesure de sécurité.La démolition de l'immeuble se poursuivra jusqu’à dimanche, selon le préfet de Dakar Ibrahima Sakho, qui était sur les lieux samedi.Pour le démolir, la préfecture de Dakar et la Direction de la protection civile ont fait valoir que cet immeuble situé dans un quartier résidentiel présentait des risques d'insécurité.''Nous avons donc pris des dispositions pour sécuriser les personnes qui étaient à l’intérieur du bâtiment, les environs de l’immeuble et, par la suite, un compte rendu a été fait à Madame le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat'' Khoudia Mbaye, a dit le préfet.Des études ont été faites ensuite par des cabinets spécialisés qui ont recommandé la démolition de l’immeuble, selon M. Sakho, qui affirme : ''Sur cette base, nous avons échangé avec le propriétaire de l'immeuble, qui a véritablement bien collaboré.''Il a magnifié ''les bonnes dispositions'' prises par le propriétaire de l'édifice, Samba Sassoum Guèye, précisant que ce dernier, qui n'était pas sur les lieux, a pris en charge les travaux de démolition.''La démolition d’un immeuble de cette nature peut constituer une menace sur la sécurité publique. C'est ce qui explique ma présence, celle des sapeurs-pompiers et de la police, mais aussi la délimitation d’un périmètre de sécurité pour éviter que les travaux en cours ne se transforment en incident ou en accident'', a expliqué Ibrahima Sakho à des journalistes.''Quand il y a menace, l’administration, qui est responsable de la sécurité publique, prend des dispositions, afin que cette menace ne se transforme pas en catastrophe. C’est pourquoi nous avons sommé les locataires de l’immeuble de libérer les lieux'', a-t-il précisé, au moment où des engins démolissaient le bâtiment.''C’est vrai que cette libération a entrainé un certain nombre de gêne ou de malaise parce que probablement, il y en a qui n’étaient pas préparé à regagner d’autres maisons. Ce sont des désagréments que nous regrettons. Mais, l’administration a fait ce qu’elle devrait faire'', a ajouté le préfet.







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