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Hopital régional de Ziguinchor: Irresponsabilité ou Négligence ?


Les centres publics de santé du SENEGAL sont pires que ceux d’un pays nouvellement sorti de la guerre et qui est en manque cruel de matériels de soins. A l’hôpital Régional de Ziguinchor, il n’y a pas de matériels propres à l’utilisation escomptée, construite depuis 1970, du temps de la guerre de libération de la Guinée-Bissau pour servir d’antenne chirurgicale aux blessés de guerre. Cette structure est délaissée, alors qu’elle est fréquentée par les patients des pays voisins.
La panne du scanner nous aura donc permis de nous rendre compte de la réalité. 
L’indifférence des autorités étatiques sur la panne de cet appareil est un scandale. Depuis maintenant 6 mois (14 janvier), le scanner ne fonctionne pas. Effectivement le Directeur de l’Hôpital a établit un Bon de Commande n° 0323 en Mars 2014, voilà que c’était à la limite de la poudre aux yeux, le problème demeure entier.
Et pourtant la société Monitoring Radiology Systems – MRS qui gère la maintenance de ce matériel avait alerté par courriel adressé au Directeur de l’Hôpital de Ziguinchor le Lundi 25 novembre 2013 à 16h38 où elle exigeait le règlement des arriérés de paiement qui se chiffrent à 11.250.000F CFA en HTVA ou 13.275.000F CFA en TTC dans le cadre du contrat de maintenance.
Vous constatez avec moi que même si l’hôpital avait payé le montant de 3.602.000F CFA en HTVA ou 4.250.360F CFA TTC pour la réparation de la panne (signal brush bloc Réf. 453567012 031 et Power brush bloc Réf. 45356713801) le fournisseur n’allait jamais intervenir pour une seule raison il a des factures impayées.
La région est reconnue pour son enclavement, d’où les difficultés liées aux évacuations sanitaires. Or, une bonne politique sanitaire ou médicale mettrait l’accent sur les régions périphériques en matière d’équipement et d’élargissement du plateau technique pour la prise en charge correcte des urgences médico-chirurgicales. 
L’autorité de tutelle en l’occurrence le Ministère de la Santé avec son budget important ferme les yeux sur ce cas grave.
Les habitants le disent. Ceux qui doivent faire le déplacement jusqu'à Kaolack, Thies, Dakar, Kolda, Tamba etc. n'en ont pas toujours les moyens. Leurs familles ne peuvent pas subvenir aux frais du logis. Combien de patients sont délaissés par des parents qui rentrent chez eux et ne reviennent plus. Auraient-ils préféré se soigner tout près de chez eux ? Certainement, mais sur place, dans ces régions enclavées, les choses ne vont pas mieux. Les exemples ne manquent pas pour illustrer ce malaise qui ne fait que s'amplifier. Des témoignages l'attestent. Les prestations médicales de l'hôpital LE DANTEC par exemple suscitent la colère des habitants de toute cette région. «J'ai accompagné ma mère dans ce centre de santé pour la soigner d'une otite. Il était dépourvu du minimum requis. On nous a demandé d'apporter de l'eau à bouillir. Pour cela, il fallait apporter aussi une bonbonne de gaz ainsi que le matériel à utiliser pour le traitement. Enfin, l'agent soignant m'a ordonné de m'acquitter de 15.000F CFA. Après négociation, j'ai dû lui verser 10.000F CFA», raconte amèrement un homme à la retraite venant de Ziguinchor. Même dans des établissements où la gratuité est le principe de base, les gens payent.
La politique de santé est malade car force est de constater que c'est pratiquement tout le système du «certificat de pauvreté» ou « d’indigence » conçu pour garantir l'accès des pauvres aux soins de base, qui a été livré à la corruption. Résultat des courses : un marché s'est développé pour l'obtention desdits certificats, au Sénégal 75 % de ceux qui ont les moyens de payer profitent des hôpitaux publics, tandis que 25 % des plus pauvres du pays payent de leur poche. Comment expliquer ces dérapages ? A en croire certains, c'est surtout le niveau des salaires des médecins qui explique cette situation.
La situation est encore plus alarmante du côté des infirmiers et des agents de service qui, eux, sont les plus incriminés quand on parle de corruption dans les hôpitaux. La conséquence est que les hôpitaux publics paient aujourd'hui le prix fort parce que les revenus potentiels sont perdus, ne sont pas enregistrés ou sont distraits par les personnels médicaux qui abusent de leur poste pour extorquer de l'argent aux malades, et les équipements et les médicaments sont dilapidés ou de mauvaise qualité. La crédibilité et l'intégrité des personnels médicaux en souffrent. Le prix à payer par l'État est l'échec de la politique sanitaire.
Paradoxalement 80% du personnel des cliniques privées sont des fonctionnaires du secteur public. Et pour cause, ce même personnel change de comportement, d'attitude, selon qu'il s'agit du public ou du privé. Tantôt, il est accueillant, chaleureux et disponible. Tantôt, il est agressif, impoli et inaccessible. 
Chaque individu dispose de droits inaliénables et égaux pour tous. Une médecine publique, contrôlée par l’État, repose sur des principes incompatibles avec la réalité. Le non respect du droit de certains est acceptable s’il sert l’intérêt de la majorité. En médecine, ce serait une catastrophe. Une baisse de la qualité, une sélection des malades et les listes d’attentes en serait la rançon.
Respectons nos engagements pris dans le programme de société vendu aux Sénégalais le « Yonnu Yokkute » et travaillons d’arrache pied à satisfaire les besoins primaires (boire, dormir, manger, se vêtir,  se soigner, s’éduquer) et arrêtons de faire la politique politicienne ou la comédie politique car l’urgence est ailleurs et tout est prioritaire.
 
VIVE LE SENEGAL
VIVE MACKY SALL
VIVE LE YONNU YOKKUTE
VIVE L’APR
 
 
 
 
 
 
 
                                                                                   Patrice SANE
                                                                 Militant APR, membre de la CCR
                                                Secrétaire Adm. Commission Veille et Marketing Politique CCR
                                                     Président du Collectif des Amis de Mame Boye DIAO

Bamba Toure

Vendredi 6 Juin 2014 - 12:49





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