La guerre est lancée entre le directeur général, Pape Ale Dieng, et les syndicats de la Société nationale d'Electricité (Senelec). Ceux-ci ont voulu organiser un rassemblement au sein de l'entreprise, afin d'exposer leur stratégie de combat à leurs collègues. Grande a été leur surprise quand des forces de l'ordre sont intervenues pour les débouter hors de la boîte, sur instruction du DG.
Mais ces techniciens de l'électricité, qui reprochent au directeur général la façon qu'ils qualifient de "très cavalière" dont il dirige l'entreprise, lui promettent un séjour très mouvementé à la tête de Senelec. Face à la détermination des policiers, les quatre syndicats ont battu en retraite pour aller se réunir en d'autres lieux.
Sans désarmer, les syndicats de la Senelec ont promis de poursuivre la lutte, sous d'autres formes, n'excluant même pas une grève, comme celle de 1992, qui avait conduit en prison Mademba Sock, Secrétaire général du Sutelec (un des syndicats-maison, jusque au départ de leur directeur général, par ailleurs président du Conseil rural de Peckes (région de Thies).







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