Dans son argumentaire, Me Moussa Félix Sow a tout d'abord indiqué que le Sénégal doit se féliciter d’être à l’avant- garde de la lutte contre l’enrichissement illicite. Suite au procureur, qui a abordé des sujets relatifs au débat de fond, l’avocat de la partie civile a estimé qu’il ne parait pas judicieux de dire que «la CREI n’est pas compétente». Il a aussi évoqué la loi 81- 54 précisant que la CREI est une juridiction spéciale : «C’est faux de dire que la CREI est une juridiction d’exception, c’est une juridiction ordinaire, normale.» Pour terminer sa plaidoirie, il a souligné «tout le bien fondé de ce processus de la CREI».
Dans sa foulée, Me Simon N'diaye a apporté des précisions sur la jurisprudence. Selon lui, la question d’incompétence ne se pose pas ici. «C’est seulement les questions de droits humains qui doivent être portées à la Haute cour de justice», a-t- il soutenu.
«En 1981 une loi portant création de la CREI a été promulguée. Elle est venue moderniser la loi de 1960. Le droit, si on l’aime on ne doit pas le malmener», a laissé entendre quant à lui, Me Abdou M'bodj.
Pour Me Aly Fall, «c’est une erreur de dire qu’une fois qu’on est poursuivi pour enrichissement illicite, c’est fini. C’est faux!» Il a demandé au président de la Cour de rejeter cette nullité posée par les avocats de la défense.
«Le délit est instantané. S’il n’est plus ministre, c’est la CREI qui doit le juger», a relevé Me Soulèye Macodou Fall. A son avis, ce que la loi spéciale a fait, seule une loi spéciale peut la défaire et la CREI est mise en place uniquement pour juger des délits d’enrichissement illicite. «Lorsqu’on a découvert ces milliards à Monaco, la loi oblige une mise en demeure», a-t- précisé, soulevant au passage une théorie sur l’abus de fonction concernant Karim Wade «qui n’était pas Président de la République, mais ministre». Il s’agit, pour lui, d’un délit instantané qui s’est caractérisé au moment de sa mise en demeure en 2013, alors qu’il n’était plus ministre.
Me El Hadji Diouf, satisfait des arguments avancés par ses confrères de la partie civile, s’est adressée aux avocats de Karim Wade en ces termes : «la défense a organisé ce jeudi après l’audience, une conférence pour fêter une victoire offerte par une Cour qui, ont- ils soutenu ce même jour, n’existerait pas!».
Dans sa foulée, Me Simon N'diaye a apporté des précisions sur la jurisprudence. Selon lui, la question d’incompétence ne se pose pas ici. «C’est seulement les questions de droits humains qui doivent être portées à la Haute cour de justice», a-t- il soutenu.
«En 1981 une loi portant création de la CREI a été promulguée. Elle est venue moderniser la loi de 1960. Le droit, si on l’aime on ne doit pas le malmener», a laissé entendre quant à lui, Me Abdou M'bodj.
Pour Me Aly Fall, «c’est une erreur de dire qu’une fois qu’on est poursuivi pour enrichissement illicite, c’est fini. C’est faux!» Il a demandé au président de la Cour de rejeter cette nullité posée par les avocats de la défense.
«Le délit est instantané. S’il n’est plus ministre, c’est la CREI qui doit le juger», a relevé Me Soulèye Macodou Fall. A son avis, ce que la loi spéciale a fait, seule une loi spéciale peut la défaire et la CREI est mise en place uniquement pour juger des délits d’enrichissement illicite. «Lorsqu’on a découvert ces milliards à Monaco, la loi oblige une mise en demeure», a-t- précisé, soulevant au passage une théorie sur l’abus de fonction concernant Karim Wade «qui n’était pas Président de la République, mais ministre». Il s’agit, pour lui, d’un délit instantané qui s’est caractérisé au moment de sa mise en demeure en 2013, alors qu’il n’était plus ministre.
Me El Hadji Diouf, satisfait des arguments avancés par ses confrères de la partie civile, s’est adressée aux avocats de Karim Wade en ces termes : «la défense a organisé ce jeudi après l’audience, une conférence pour fêter une victoire offerte par une Cour qui, ont- ils soutenu ce même jour, n’existerait pas!».







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