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C’est à bord d’un véhicule L 200, double cabine que Tapha Tine a débarqué hier après-midi à l’école des champs de courses. Emmitouflé d’un ensemble blouson vert à parement blanc, le lutteur de Baol Mbollo, qui prépare son combat contre Serigne Dia «B


C’est à bord d’un véhicule L 200, double cabine que Tapha Tine a débarqué hier après-midi à l’école des champs de courses. Emmitouflé d’un ensemble blouson vert à parement blanc, le lutteur de Baol Mbollo, qui prépare son combat contre Serigne Dia «B
Pourquoi avoir pris l’option de croiser Bombardier ?
Je me suis toujours frotté à des lourds depuis le début de ma carrière dans l’arène. Je situe Serigne Dia «Bombardier» au même niveau que mes précédents adversaires. Il est comme Abdou Diouf, Boy Sèye entre autres lutteurs que j’ai eu à rencontrer. Bombardier, c’est un grand-frère, un champion. Je suis de la génération de 2005. A l’entame de sa carrière dans l’arène, je n’avais même pas de quoi m’acheter le billet pour suivre ses combats. Cela prouve que j’ai aujourd’hui fait le parcours qu’il fallait et que je mérite de croiser son chemin.

N’est-il pas risqué pour vous de lutter contre Bombardier ?
Ce n’est pas un risque de croiser Bombardier. Je crois en mes capacités. Je travaille en judo, en boxe et en lutte gréco-romaine. Je suis prêt à le croiser dimanche prochain s’il le souhaite. Cela fait maintenant près de huit mois que le combat est monté. Il n’y a pas de différence de niveau entre ceux que j’ai eu à croiser et Bombardier. Je crois en mes capacités de le battre. Et je prie Dieu de me donner l’opportunité de sortir vainqueur de ce duel. Je ne souhaite pas être dépassé par des jeunes lutteurs qui sont au-devant de la scène.

Voulez-vous rattrapez des lutteurs comme Balla Gaye 2, Gris Bordeaux ou encore Modou Lô, qui sur le plan du cachet, vous dépassent de loin ?
Il y a longtemps que je devais croiser tous ces lutteurs que vous avez cités. Mais ces derniers ont décliné l’offre. Ils ont évité de croiser mon chemin. C’est peut-être dû au fait que mes combats ne sont pas faciles à aborder (rires). Lors des sondages effectués en 2011, j’étais classé cinquième. Les autres lutteurs évitaient de m’affronter. Alors que cela aurait pu se faire. J’espère pouvoir les rencontrer un jour.

Dans quel état de forme vous situez-vous à quasiment un mois du combat ?
Je viens de vous dire que j’étais prêt à lutter dimanche prochain. Cela veut tout dire. Cela fait un bail que je suis dans la préparation. Je suis fin prêt à en découdre avec Bombardier. Depuis mon retour des Etats-Unis (près de deux semaines), je fais de la musculation le matin, ensuite une séance de contact, de la boxe aussi. Pour cela, j’ai mon entraîneur (Omez) et Samir qui m’assistent beaucoup.

Que répondez-vous à ceux qui disent que vous privilégiez la boxe, comme lors de votre dernier combat contre Elton, juste pour compenser vos limites techniques ?
C’est mal me connaître. Les gens qui soutiennent que je cherche à masquer mes limites dans la lutte pure se trompent. Je suis aussi bien outillé sur le plan technique qu’au niveau de la boxe. J’ai eu à m’aguerrir à travers les mbapattes. J’ai gagné beaucoup de trophées lors de ces tournois de lutte simple que j’ai eu l’occasion de disputer à Dakar et à Rebeuss. C’est vous dire que je suis aussi à l’aise dans la lutte simple. Face à Bombardier, je vais allier la boxe et la lutte pure. Ceux qui doutent de mes qualités en lutte pure seront servis le jour du combat.

Pourquoi avoir pris pour la première fois, l’option d’aller vous préparer aux Etats-Unis ?  
J’étais parti pour faire de la musculation. J’y étais pour augmenter ma force. Le poids que j’affiche actuellement n’est pas loin de celui avec lequel j’ai lutté lors de mon dernier combat. Il se pourrait même que je le diminue. J’ai suivi certains des combats de Bom­bardier depuis les tribunes. Certes, c’est un bon lutteur avec toutes les qualités, mais il ne m’impressionne pas outre mesure. C’est un lutteur que je connais. Je crois en mes capacités. J’ai  progressé, j’ai beaucoup changé. Depuis que j’ai intégré l’écurie Baol Mbollo, j’ai senti en moi des progrès. Les méthodes d’entraînement ont changé. Je suis devenu plus professionnel. Je demande aux amateurs de venir tôt au stade le jour du combat. Je veux leur montrer de quoi je suis capable le jour J. Je veux leur montrer que j’ai beaucoup changé.

Vous ne courez pas le risque d’être handicapé par un  manque de sparring partner au sein de votre écurie, sachant que votre adversaire est quand même un vrai lourd ?
Loin de là ! C’est avec ces mêmes partenaires d’écurie que j’ai préparé tous les combats que j’ai livrés contre des lourds. Ce n’est pas seulement avec les contacts qu’on prépare les combats. C’est tout un ensemble.

amadoumbodji@lequotidien.sn

Bamba Toure

Vendredi 4 Mai 2012 - 08:44





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