L'institut de radiophysique du Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne (CHUV) a confirmé ce vendredi qu'il allait examiner la dépouille de Yasser Arafat après avoir obtenu l'autorisation de sa veuve, Souha Arafat.
Relancée en juillet, la polémique sur un éventuel empoisonnement de l'ancien dirigeant palestinien Yasser Arafat, décédé en France en novembre 2004, pourrait donc définitivement se clore dans les prochaines semaines.
Des experts du CHUV pourraient être envoyés prochainement en Cisjordanie où est inhumé l'ancien leader palestinien mort en 2004. "Le temps presse, on peut dire que c'est une question de semaines, pas de mois, car la traçabilité du polonium diminue de moitié tous les 138 jours", a précisé Darcy Christen, porte-parole du Centre.
Un documentaire diffusé début juillet par al-Jazeera affirmait que du polonium (une substance radioactive) avait été retrouvé dans les effets personnels de Yasser Arafat. Mais cette thèse est mise en doute par de nombreux médecins. Fin juin, la veuve de l'ancien dirigeant avait déposé plainte contre X pour assassinat. Dans une interview au Figaro, elle déclarait que Yasser Arafat "est mort d'une manière bizarre. Il y a des indices qui laissent supposer qu'il a été empoisonné".
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