Selon lui, Me Wade qu’ils avaient tendance à déifier, les traitait plutôt bien. « On mangeait à notre faim et on était bien choyé », se remémore-t-il. Mais une fois arrivé au pouvoir, leurs rapports ont changé. Pape Mabèye n’en fait pas le reproche au pape du Sopi.
À son avis, ce sont les proches de ce dernier, des « opportunistes qui nous empêchaient, qui nous avions partagé la même galère que lui, de le voir ».
Aujourd’hui, ce sexagénaire qui a essuyé deux revers dans sa vie conjugale est un alcoolique qui n’est pas prêt de tourner le dos à la bouteille. « J’erre dans les rues, j’ai beau tenter d’arrêter l’alcool, mais je n’y arrive pas. J’assume ce que je fais », avoue-t-il.