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Le plus dur semble passé pour Sarkozy dans l'affaire Bettencourt

La spectaculaire audition de Nicolas Sarkozy jeudi à Bordeaux dans le cadre de l'affaire Bettencourt a abouti à son placement sous le seul statut de témoin assisté, et même si une mise en examen reste techniquement possible, elle paraissait improbable vendredi.


Voiture à vitres fumées, voitures-leurres, policiers en civil à moto, agents en tenue dans la rue, crépitement des flashs et bousculade des cameramen, puis douze heures d'attente fébrile: le rendez-vous judiciaire a tenu ses promesses médiatiques.

L'ancien président en est ressorti comme témoin assisté, alors qu'il avait été convoqué en vue d'une mise en examen, dans le volet sur les abus de faiblesse éventuels commis contre Liliane Bettencourt, celui qui concerne les cadeaux et les sommes que l'héritière de L'Oréal, a pu distribuer depuis septembre 2006, date à laquelle les experts font remonter son affaiblissement mental.

Me Antoine Gillot, l'avocat de Claire Thibout, la comptable à l'origine du volet politique de l'affaire, a assuré vendredi sur France 2 qu'elle "maintient ses propos s'agissant de l'argent qui a été demandé par M. (Patrice) de Maistre (l'ex-homme de confiance de Mme Bettencourt) pour le donner à M. (Eric) Woerth (l'ex-trésorier et ex-ministre) pour la campagne de Nicolas Sarkozy, et elle ne reviendra pas sur ses propos".

Mais, pour une mise en examen, il faut des "indices graves et concordants", que les juges n'ont visiblement pas pu réunir. "Pour lui, pour moi, c'est une affaire qui n'existe plus", a déclaré son avocat Me Thierry Herzog.

L'avocat a indiqué que Nicolas Sarkozy "est soulagé" car il avait "la crainte qu'on puisse confondre la justice médiatique avec la justice" tout court dans cette affaire.

Me Herzog a révélé une anecdote qui a fait les choux gras des medias vendredi: une apparente confusion, le juge semblant penser qu'une rencontre mentionnée dans l'agenda de M. Sarkozy au 5 juin 2007 sous l'intitulé "Betancourt" concernait Liliane Bettencourt.

Or, ce jour-là, le président a reçu la famille d'Ingrid Betancourt, l'ex-otage franco colombienne des FARC, car il avait "l'obsession de pouvoir obtenir sa libération", selon Me Herzog.

Cependant, conviennent les spécialistes de l'affaire, si l'anecdote est savoureuse, la date du 5 juin 2007 n'a jamais vraiment paru au centre du dossier.

Me Herzog a aussi soulevé que M. Sarkozy n'a pas été interrogé dans le volet de financement illicite de parti politique "ce qui signifie donc que toutes les investigations qui ont dû être faites dans ce dossier n'ont pas permis de le mettre en cause".

Source: 7sur7.be

Ibou Toure

Vendredi 23 Novembre 2012 - 16:50





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