
Une mesure qui, aux yeux de leur avocat, Me Mohamed Seydi Ndiaye, est «une violation grave à la liberté de circulation». L'immunité des trois parlementaires, tous ministres dans l'ancien régime de Me Wade, avait été levée début janvier. Pour leur avocat, cela constitue «une atteinte à leurs privilèges et immunités garanties par la Constitution du Sénégal».Lors de la première audience de la Cour de la Cedeao, dans l'affaire de cette plainte contre le gouvernement du Sénégal, la demande de procédure accélérée a été reçue par la Cour. Il a également été décidé que le délibéré sur les exceptions d’incompétence ou d’irrecevabilité soulevées par l’Etat du Sénégal sera rendu le 4 février, renseigne le portail seneweb.com. L'avocat des plaignants a plaidé pour que ces «violations de droits de l'homme» cessent, et dénonce des considérations purement politiques, qui ont présidé aux décisions d'interdiction de voyager et de levée de l'immunité.