
Le président sortant et le président de l’Apr iront au second tour probablement le 18 mars prochain après la proclamation des résultats de la première partie par la commission nationale de recensement des votes. Une deuxième manche qui sera âprement disputée par l’élève et son maitre. Mais qui, selon le prédécesseur de Nicolas Normand doit se jouer dans les règles de l’art pour épargner au Sénégal des troubles. Il l’a dit dans une émission de la chaine française France 5. « Si des manipulations, des achats de votes, des bourrages d’urnes ou autres venaient à fausser les choses, je pense que le peuple se révolterait, d’une façon extrêmement grave », prévient Jean Christophe Rufin. Qui reconnait que le Sénégal est une démocratie « au sens où le peuple sénégalais est très attaché à ses libertés et à son droit d’expression. Il y a une presse qui est très pluraliste », argue-il.