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Fusillade de Newtown: le film de l'hécatombe raconté par les survivants

Armés de sang froid, les adultes ont tenté par tous les moyens de protéger les enfants, lors de la fusillade de l'école de Newtown, parfois au prix de leur vie. Ils racontent le calvaire qu'ils ont enduré, jusqu'à l'arrivée des secours.


Fusillade de Newtown: le film de l'hécatombe raconté par les survivants

Le 14 décembre restera dans la mémoire de beaucoup d'Américains. Ce vendredi matin, ils apprennent qu'une vingtaine d'enfants âgés de 6 et 7 ans ont été tués par un tireur fou. La fusillade de Newtown dans une école primaire a fait au total 26 morts. Six femmes de l'établissement ont perdu la vie, tentant par tous les moyens d'éviter le pire aux enfants.

On connait maintenant le déroulement des événements. Les enseignants ne pouvaient expliquer aux enfants ce qui était en train de se passer. Alors que tous pouvaient entendre les coups de feu, professeurs et élèves ont tenté de se cacher, de trouver un endroit où le tireur ne les chercherait pas. Portes verrouillées, stores baissés et lumières éteintes, les instituteurs sans défense ont protégé leurs classes en attendant, durant d'interminables minutes, les secours. La presse américaine a recueilli les témoignages de plusieurs survivants. Extraits.

Nicholas Sabillon, 9 ans

"Laissez-moi entrer, laissez-moi entrer!". Nicholas Sabillon, un élève de 9 ans de l'école de Sandy Hook, raconte comment il a entendu le tireur tambouriner à la porte de sa classe, que son institutrice avait fermée à clé. "Quand on a entendu les deux premiers coups de feu, mademoiselle Kristopik a accouru à la porte, elle a rapidement sorti ses clés et l'a verrouillée", se souvient-il. "On s'est donné la main pour ne faire aucun bruit". "Nous avions tous très peur et nous avons récité un 'Notre Père', puis on a entendu une vitre se briser et nous nous sommes tous mis à pleurer. Nous n'avons jamais ouvert la porte. Heureusement, après, il est parti".  

Quand la police est arrivée, Nicholas s'est réfugié en courant avec les autres élèves, sous escorte policière, dans la caserne de pompiers située juste à côté de l'école. C'est là, où tous les élèves ont été évacués, que les parents de Nicholas, fous d'angoisse, ont retrouvé leur petit garçon, confie sa mère.  

La directrice et la psychologue face au tueur

Pour pénétrer dans l'établissement sécurisé, Adam Lanza a cassé une vitre, à l'aide d'un fusil d'assaut, détaille le gouverneur du Connecticut. En entendant le bruit des balles, la directrice Dawn Hochsprung, 47 ans, et la psychologue Mary Sherlach, 56 ans, ont accouru vers lui pour l'arrêter. "Elles ont été tuées en voulant protéger les enfants" s'émeut une responsable de l'école, Janet Robinson.

En l'espace de vingt minutes, le tireur a pu entrer dans deux classes, où il a exécuté froidement ses 26 victimes, avant de se suicider. Rachel D'Avino, 29 ans, est décédée alors qu'elle essayait de servir de bouclier aux enfants lors de la fusillade.  

L'héroïsme de Victoria Soto

Victoria Soto, une jeune institutrice de 27 ans, a sauvé près de 16 élèves, au prix de sa vie. Entendant les tirs dans l'école, elle leur a ordonné de se cacher dans les placards et casiers, en silence. Lorsqu'Adam Lanza est arrivé jusqu'à elle, elle lui a fait croire que les enfants étaient en cours de gym. Il l'a alors abattue et a continué son macabre parcours. Par ce mensonge, elle est devenue une des figures héroïques du drame, estime la chaîne CNN.

Au même moment, Yvonne Cech, employée de la bibliothèque, se souvient avoir passé 45 minutes enfermée avec 18 enfants et trois collègues.

 
Le sang froid des adultes

L'une d'elles, Mary Ann Jacob, a fait croire aux enfants, confinés dans une remise à ordinateurs, qu'il s'agissait d'un exercice. "Nous avons couvert les fenêtres pour que les enfants ne voient rien de ce qui se passait à l'extérieur. C'était difficile de leur faire garder leur calme", "nous leur avons dit que c'était une blague", ajoute-t-elle avant d'éclater en sanglots.

Une jeune institutrice, Kaitlin Roig, a, elle, caché ses élèves dans les toilettes en leur demandant de rester silencieux. "Je leur ai dit: 'Sachez que je vous aime tous très fort'". "Je pensais que ce serait la dernière chose qu'ils allaient entendre, je croyais qu'on allait tous mourir", témoigne-t-elle pour la chaîne ABC.

Lenie Urbina, 9 ans a entendu quelqu'un dire "'les mains en l'air' et puis bang, bang, bang", depuis le gymnase, via le système de haut-parleurs, rapporte le New York Times.

L'infirmière Maureen Kerins s'est elle précipitée dès les premières informations pour proposer son aide. "Je suis resté à l'extérieur, attendant de pouvoir entrer, mais un policier est sorti et m'a dit qu'on n'avait pas besoin de moi. J'ai su alors que c'était grave"...

Source: Lexpress.fr


Mardi 18 Décembre 2012 - 16:45





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