Lors de la dernière élection présidentielle en Guinée, Cellou Dalein Diallo, (60 ans) économiste de formation et ancien Premier ministre de Lassana Conté, est arrivé en tête, au premier tour, devant le Professeur Alpha Condé (73 ans) avec 43 % contre 18%. Le 7 novembre, il échoue devant Alpha Condé (52 % contre 48), alors que, « mathématiquement, objectivement et arithmétiquement », pour parler comme Bara Tall, Cellou était gagnant du fait du report de voix, extrêmement favorable, de ses alliés. Sidya Touré fort de ses 13% avait appelé à voter massivement pour Celou Dalein Diallo sans compter les autres petits candidats. Ce qui fait qu’arithmétiquement, les observateurs occidentaux avaient parié sur Diallo avec un score au moins de 56%/.
C’est le même cas de figure : Macky Sall bénéficie du soutien relatif de deux grands perdants. Moustapha Niasse (13%), le Sidya Touré sénégalais, et Ousmane Tanor Dieng (11%). Un petit calcul et hop, Macky sort vainqueur ! Toutefois de nombreux observateurs doutent de la sincérité du second tour guinéen et de la crédibilité du scrutin qui a consacré la victoire de Condé. Le vieil opposant madré a fait du second tour une nouvelle élection. Plusieurs électeurs n’avaient pas voté ; ils sont revenus nombreux pour bouleverser la donne électorale.
Au Sénégal, un électeur sur deux n’a pas voté. Soit 48%, environ 1 million et demi des électeurs, faisant ainsi du taux d’abstention la star de ce premier tour. Il a été le 15ème candidat et le number One au premier tour. D’où le combat de Wade de faire du corps-à-corps électoral et aller à la pêche aux abstentionnistes et aux indécis. Au second tour, le discours "ethniciste" des partisans de Cellou Delein Diallo et son côté « j’ai trempé dans la soupe » ont produit un effet contraire. Au Sénégal, le discours de « modernité » et de « responsabilité » de Macky Sall sur la dépénalisation de l’homosexualité d’une part et d’autre part sa « religion établie » sur la place des marabouts dans la société a sérieusement brouillé l’électorat indécis et abstentionniste et a produit un effet désastreux. Comparaison n’est pas raison. Mais les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets. Alors, piano, piano…
C’est le même cas de figure : Macky Sall bénéficie du soutien relatif de deux grands perdants. Moustapha Niasse (13%), le Sidya Touré sénégalais, et Ousmane Tanor Dieng (11%). Un petit calcul et hop, Macky sort vainqueur ! Toutefois de nombreux observateurs doutent de la sincérité du second tour guinéen et de la crédibilité du scrutin qui a consacré la victoire de Condé. Le vieil opposant madré a fait du second tour une nouvelle élection. Plusieurs électeurs n’avaient pas voté ; ils sont revenus nombreux pour bouleverser la donne électorale.
Au Sénégal, un électeur sur deux n’a pas voté. Soit 48%, environ 1 million et demi des électeurs, faisant ainsi du taux d’abstention la star de ce premier tour. Il a été le 15ème candidat et le number One au premier tour. D’où le combat de Wade de faire du corps-à-corps électoral et aller à la pêche aux abstentionnistes et aux indécis. Au second tour, le discours "ethniciste" des partisans de Cellou Delein Diallo et son côté « j’ai trempé dans la soupe » ont produit un effet contraire. Au Sénégal, le discours de « modernité » et de « responsabilité » de Macky Sall sur la dépénalisation de l’homosexualité d’une part et d’autre part sa « religion établie » sur la place des marabouts dans la société a sérieusement brouillé l’électorat indécis et abstentionniste et a produit un effet désastreux. Comparaison n’est pas raison. Mais les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets. Alors, piano, piano…
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