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ABDOULAYE MAMADOU GUISSE PRESIDENT DE L'OMART: "La nouvelle société de gestion collective des droits d’auteur et droits est prise en otage ".


ABDOULAYE MAMADOU GUISSE PRESIDENT DE L'OMART:  "La nouvelle société de gestion collective des droits d’auteur et droits est prise en otage ".
L’Observatoire de la Musique et des Arts (OMART), se réjouit de la signature des décrets d’application liés à la nouvelle société de gestion collective des droits d’auteur et droits voisins par le Président de la République  et félicite le pragmatisme du Ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye. Cependant, l’Omart met en garde le Comité de pilotage à la tête duquel  Aziz Dieng, conseiller technique du Ministre de la culture et actuel président du conseil d’administration du Bureau Sénégalais du Droit d’Auteur (Bsda): " Quel paradoxe qui révèle cruelle une incompatibilité absolue! Ce comité de pilotage continue à exercer dans l’illégalité totale pour manœuvrer une société légale son comité directeur qu’est la Société de gestion collective à des fins inavouées", selon son président Abdoulaye Mamadou Guissé. Il fait ces déclarations au cours d'une assemblée générale tenue à Pikine pour se prononcer sur la question. 
A l'en croire: "Depuis la tenue de  l’assemblée générale élective  en décembre 2013, et l’élection de la présidente du conseil d’administration, Angèle Diabang  en mars 2014, il n’y a pas eu de passation de service entre Aziz Dieng, PCA du BSDA et Madame Angèle Diabang, PCA de la nouvelle société de gestion collective. Pis, depuis plus d’un an, le Conseil d’administration du BSDA n’a même pas été convoqué par son PCA Monsieur Aziz Dieng or les textes exigent la tenue obligatoire de sessions du Conseil d’administration du BSDA au moins deux fois par an. Ensuite, depuis les décès regrettables de Messieurs Oumar Ndao et Macodou Mbengue, administrateurs du BSDA, n’ont jamais été remplacés. Par ailleurs, Angèle Diabang, élue par le conseil d’administration de la société de gestion collective  le  jeudi 13 mars 2014 n’a pas pu posséder  légitimement son véhicule, son téléphone, ses indemnités pour être fonctionnelle à cause de Aziz Dieng qui a tout accaparé et qui bénéficie illégalement de ces avantages et ceux du Ministère. Au moment où les artistes, créateurs et autres acteurs culturels sont en difficulté sociale  de tout ordre, ce groupuscule au nom du comité de pilotage continue à prendre en otage la Société de gestion collective qui  sombre dans l’immobilisme.  En effet, Aziz Dieng  a, pendant 15 ans, plongé le conseil d’administration du BSDA et le Bureau lui-même dans une léthargie chronique. Animateur principal du comité de pilotage et le groupe dudit comité optant pendant plusieurs années pour des prétendues réunions d’information et de sensibilisation ont utilisé des centaines de millions du contribuable sénégalais et des créateurs sans aucun compte à rendre".    
Il soutient également: "Le nouveau conseil d’administration de la nouvelle société a été élu juste pour un an le temps de mettre en place la Nouvelle structure et voilà plus de 15 mois qu’il perdure et tombe ainsi dans l’illégalité et la désuétude totales. Le budget du comité de pilotage est exécuté dans une opacité totale. Le recrutement du nouveau directeur général n'a aucunement tenu compte des critères de sélection préalablement définis".
Non sans oublier de mentionner qu'une alerte doit etre faite à l'encontre du BSDA : "Une alerte doit être effectuée à l’endroit des auteurs et sociétaires du BSDA. Dans la loi de 2008, il est dit que le patrimoine du BSDA sera versé à la nouvelle société. Or, ce patrimoine appartient exclusivement aux auteurs et non aux voisins des auteurs que sont les Producteurs, interprètes et radiodiffuseurs. Ces derniers devaient apporter une contribution substantielle à ce patrimoine pour l’obtention de tout agrément sans lequel ce sésame serait nul et non avenu".  
L’OMART, à l’instar des artistes et autres créateurs, invite les acteurs culturels à se réveiller et à se lever contre ces fossoyeurs de la Culture. Et exige le bilan des fonds utilisés pour ces interminables réunions d’informations sur les droits d’auteur et droits voisins: "Ayant pour mission de veiller aux intérêts des artistes et acteurs culturels, l’OMART invite les membres du conseil d’administration de la nouvelle société de gestion collective, les créateurs et opérateurs culturels à redoubler de vigilance face aux membres du comité de pilotage qui manipulent le conseil d'abministration de la nouvelle société de gestion collective. L’OMART rappelle l’article 110 de la Loi du 25 janvier 2008 sur le droit d’auteur et les droits voisins au Sénégal que la Société de gestion collective a pour mission de ‘’négocier avec les utilisateurs des répertoires’’ et  de ‘’percevoir les redevances correspondantes et de les répartir’’ entre ses membres", conclue Abdoulaye Mamadou Guissé. 
 
Par: Abdoulaye Wandianga 
  
                                                                      


Dimanche 14 Juin 2015 - 11:00





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