En tant que maître d’œuvre des préparatifs du XVe Sommet, le Délégué général accueille le Président du Comité de Pilotage de l’OIF avec ses directions techniques, dans un cadre co-présidé par le Président du Conseil d’orientation de la Délégation générale et le Président du Comité de pilotage de l’OIF.
L’OIF est venue se rendre compte sur place de l’évolution des travaux de construction et de finition du Centre international de Conférence de Dakar situé à Diamniadio au cours d’une visite de terrain qui prendra place le 9 juillet au matin. Il y aura une séance plénière d’échanges techniques et de la vision opérationnelle qui devrait guider les préparatifs et la tenue du Sommet. Il y aura, enfin, des discussions techniques à un niveau bilatéral entre les directions techniques de l’OIF et les Commissions de la Délégation générale en présence du Délégué général. Le tout sera finalisé au cours d’une séance de restitution finale au cours de laquelle les deux parties adopteront une posture opérationnelle, protocolaire et politique commune. L’aspect politique ne relève évidemment pas des missions du Délégué général et concerne essentiellement le Ministre des Affaires Etrangères, principal et unique maitre d’œuvre du Comité ministériel de la Francophonie (CMF) qui prépare le sommet des chefs d’Etat et, plus particulièrement, la Déclaration de Dakar et la prise en charge des préoccupations exprimées par le pays hôte et les Etats parties dans le cadre des manifestations de substance comme les conférences, fora, etc organisées en amont du Sommet par le Comité scientifique présidé par El Hadj Kassé. Le Comité permanent de la Francophonie débroussaille pour ainsi dire le terrain au CMF et lui assure la cohérence politique voulue.
Quant aux manifestations d’environnement, elles sont organisées par la Commission des manifestations d’environnement et des partenariats contrôlée par le ministère de la Culture et du patrimoine. Cette Commission a procédé à la priorisation des propositions très nombreuses, environ 200, reçues de divers prestataires nationaux, internationaux et régionaux et prend en charge les frais liés au fonctionnement des projets. Il y a eu une manifestation d’intérêt de l’OIF et des partenaires du Groupe des Amis de la Francophonie qui comprend les chancelleries des Etats parties de la Francophonie représentés à Dakar (Canada, Suisse, France, Maroc, République démocratique du Congo qui assume la présidence du GAF à Dakar, Wallonie Belgique, Roumanie).
Pour répondre plus complètement à votre question, je voudrais ajouter qu’à l’occasion des manifestations de substance entièrement prises en charge par le pays hôte, les thématiques mises en œuvre participent à l’élan de réflexion stratégique non seulement du Sénégal et des pays africains membres de l’OIF mais aussi des autres Etats membres et associés. Cette question de la substance du Sommet relève de la souveraineté des Etats parties et associés. Elle a été engagée par le Sénégal sous le sceau de la protection et la capacitation des jeunes et des femmes aux plans de l’emploi et donc de la prise en charge autoentretenue de ces forces motrices des sociétés à travers l’emploi, le cauchemar des Etats et gouvernements, et la formation professionnelle, élément essentiel de la compétitivité et de l’innovation.
Quel est l’état d’avancement des travaux au Centre International de Conférence de Dakar en construction à Diamniadio ? Le centre sera-t-il livré à temps ?
Compte tenu de tous les paramètres de mesure et d’évaluation à ma disposition, je puis affirmer que le centre sera livré clés en mains et prêt à l‘emploi dans la période comprise entre le 30 août et le 15 septembre. Cette petite tranche temporelle est très importante parce qu’elle est le siège de transactions très importantes que mènent les Etats parties en cette période marquée par des activités de toutes sortes. De plus, les explorateurs des Etats membres qui vont visiter le centre voudront que cela se fasse le plus en amont possible pour bénéficier de marges temporelles et opérationnelles optimales pour décider leurs chefs d’Etat et de gouvernement à entreprendre le voyage de Dakar en toute confiance.
A la date d’aujourd’hui, nous sommes en avance de 30 jours sur notre chronogramme officiel, ce qui me laisse espérer que bien avant la date indiquée, je serais en mesure de recevoir les premières missions des précurseurs.
Le gros œuvre, une partie de la toiture, les travaux de façade, le carrelage, les réseaux d’évacuation des eaux pluviales sont presque achevés ou en voie de finition cependant que les amenées d’électricité, d’Internet à haut débit, de téléphonie et la gestion des eaux usées sont en passe de connaître leur épilogue de même que les espaces verts, le plan d’eau bordant l’édifice et les parkings. La décoration intérieure a fait l’objet de commandes qui sont déjà sur place et les œuvres d’art ont fait l’objet d’une compétition de haut niveau pour assurer la participation d’artistes Sénégalais à l’embellissement du centre et à doter ce dernier d’une âme véritablement africaine. Il convient de noter que c’est l’une des rares fois sinon la seule où un édifice de cette envergure va pleinement bénéficier de la loi du pourcentage cédant un point sur la valeur totale de tout édifice public à la grande famille des artistes au sens pluriel de cette notion. Cette décision du Président MackySall a été bien accueillie par la communauté des artistes.
C’est donc vous dire que le Sénégal et son chef de l’Etat seront prêts à accueillir les 77 chefs d’Etat et de gouvernement des Etats parties de l’OIF ainsi que les centaines d’invités officiels du chef de l’Etat du pays hôte et du Secrétaire général de l’OIF.
La semaine dernière (le 27 juin) le Conseil permanent de la Francophonie s’est réuni à Paris. Pouvez-vous nous confirmer le nombre de participants au niveau des délégations officielles ?
Le CPF compte des dizaines de membres de plein droit ou associés. Le plus important à retenir c’est qu’il a abordé des questions relatives à la sécurité des Etats africains, à la situation internationale tendue en certaines parties du monde. La Représentante personnelle du chef de l’Etat, Mme PendaMbow a présenté le point de vue du Sénégal sur un certain nombre de questions politiques et mis l’accent sur l’état des préparatifs du XVe Sommet.
Pour réussir une telle organisation, il faut nécessairement la collaboration des services étatiques et partenaires officiels. Comment le travail est-il mené entre les différents partenaires et ministères (Affaires étrangères, Culture, Finances, Intérieur, etc.)
La Délégation pour l’organisation du XVème Sommet et son Conseil d’orientation représentent un outil efficace de gouvernance transversale parfaitement transparent de cette importante manifestation qui va s’employer à poursuivre le travail de structuration des rapports entre Etats membres de l’OIF, la France en étant la principale locomotive. Pratiquement tous les ministères sont concernés par ce XVème Sommet et contribuent régulièrement à en rendre la préparation conforme au cahier des charges de l’OIF et aux directives du Chef de l’Etat, M. MackySall. Le Ministre Bruno Diatta joue un rôle de pivot central de la prise en charge du protocole d’Etat alors que le Ministre des Affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye, prépare le terrain politique et diplomatique et que le ministère en charge de la logistique et des transports, le ministère du Tourisme, jouent un rôle de conception et d’appui marqués. Naturellement, les ministères de l’Intérieur, pour la sécurité intérieure des participants sur toute l’étendue du territoire national, des Forces armées pour la sécurité de service et le ministère de l’Economie et des Finances, pour l’encadrement des contrats et des marchés jouent un rôle clé dans le processus en marche depuis bientôt 18 mois. La RTS, les sociétés de service, la communauté des artistes, le Maire de Dakar, Khalifa Sall qui a promis,en même temps que d’éminents membres du secteur privé national et international du Sénégal, d’aider généreusement à réhabiliter le Village des Arts, toutes ces structures sont à pied d’œuvre chacun dans son domaine et en concertation avec la Délégation générale pour faire du Sommet de Dakar un moment important de la Francophonie, à travers une période charnière marquée par le départ de M. Abdou Diouf et l’arrivée d’un nouveau Secrétaire général de l’OIF. Le Conseil économique et social en la personne de Mme Aminata Tall s’est investie pleinement dans la création de la Délégation générale. Tous ces acteurs, et j’en oublie sûrement d’autres, l’ADIE, l’APIX, la Senelec, l’Onas, etc, se sont mobilisés. J’ai bénéficié des conseils avisés d’amis, d’experts nationaux et internationaux de toutes sortes, et bien sûr, des autorités du GAF qui se sont particulièrement illustrées dans l’appui opérationnel ou de toutes autres natures. Je voudrais leur exprimer ici, au nom du chef de l’Etat, ma sincère gratitude et ma reconnaissance pour la qualité du travail accompli en leur compagnie, sans aucune sorte de pression ou de condescendance.
Certains citoyens reprochent à l’Etat d’affecter des marchés à des sociétés étrangères sans appel d’offres, c’est le cas avec le groupe français Attias. Qu’en est-il exactement ?
C’est tout à fait inexact. Le groupe Richard Attias & Associates est une société transnationale hautement spécialisée dans l’élaboration et la gestion d’évènementiels et de conférences de très haut niveau. Il partage le marché global des évènementiels avec une toute petite poignée d’agences. Il y a eu un appel d’offres nécessairement restreint compte tenu du grand nombre de chefs d’Etat attendus à Dakar et de la tranche temporelle des plus étriquées dans laquelle s’inscrit le Sommet. Le choix du Sénégal s’est donc porté sur le groupe Attias en raison du sérieux de son travail et de sa haute technicité. La campagne de presse négative qui a entouré la nouvelle de sa sélection pour gérer ce marché-ci est davantage le fait de compétiteurs amers, le plus souvent masqués derrière des paravents commodes. Des mensonges éhontés ont été véhiculés comme, par exemple, les chiffres fantaisistes avancés sur le contrat que j’aurais signé avec l’agence Attias ou même les dates erronées diffusées bien avant la signature du contrat. On a réédité les mêmes techniques de désinformation qui n’honorent pas leurs auteurs. J’ai toujours ouvert toutes grandes les portes de la Délégation générale à tous ceux qui voudraient faire un travail sérieux d’analyse approfondie et critique sur l’importante partie qui va se jouer à l’occasion du Sommet. J’invite les journalistes et la société civile à se rapprocher davantage de la Délégation générale pour aborder le travail de fond qui les attend.
Selon une source, la Délégation générale aurait demandé un pré audit de la gestion des marchés demandé. Si oui pouvez-vous nous donner de plus amples explications à ce sujet ?
C’est exact que nous avons demandé à être évalués parce que l’attribution des marchés dans le cadre de la préparation du Sommet est tout à fait transparente. Cette culture de l’évaluation est essentielle lorsqu’on veut inscrire son action dans la transparence et le respect du droit. C’est pourquoi, j’ai demandé au Directeur général de l’ARMP, une institution connue pour sa rigueur méthodologique et professionnelle, d’assister la Délégation générale dans la prise en charge de ses missions de gestion contractuelle et institutionnelle. Il vaut mieux aborder les difficultés, les erreurs, en amont qu’en aval, et il est toujours préférable d’avoir recours à l’opinion experte de ceux qui ont l’avantage du recul par rapport à ce que vous faites. Cela dit, le Conseil d’orientation joue pleinement son rôle à travers des membres compétents et lucides.
Aujourd’hui, encore plus qu’hier, je reste convaincu qu’il n’y a pas de peuples plus vertueux que d’autres ou d’individus totalement immunisés contre l’erreur. L’erreur est humaine et s’inscrit dans le progrès. Tout progrès est, par définition, la somme d’erreurs de parcours et de compréhension en prise avec le mouvement social et historique réel. La gestion de l’urgence et des risques est encore plus compliquée lorsqu’elle se greffe à la mondialisation voire la régionalisation du terrorisme, de la violence aveugle comme modes de règlement des conflits.
Pour l’heure, je garde l’œil rivé sur les missions qui m’ont été assignées et leur accomplissement selon les termes dégagés d’accord parties. La gestion des marchés est faite dans la rigueur par des hommes et des femmes de valeur qui travaillent avec moi d’arrache-pied pour que le Code des marchés publics soit appliqué. Nous sommes accompagnés par des agences de contrôle des marchés sourcilleuses du point de vue du droit et de la transparence dans les transactions publiques. La seule source de gêne reste l’étroitesse des délais qui nous force pour ainsi dire à avoir recours fréquemment à des consultations restreintes. Malgré cela, nous essayons encore d’avoir recours à des appels d’offres qui nous font emprunter la voie classique malheureusement trop chronophage dans le contexte du Sénégal et de la plupart des pays.
L’OIF est venue se rendre compte sur place de l’évolution des travaux de construction et de finition du Centre international de Conférence de Dakar situé à Diamniadio au cours d’une visite de terrain qui prendra place le 9 juillet au matin. Il y aura une séance plénière d’échanges techniques et de la vision opérationnelle qui devrait guider les préparatifs et la tenue du Sommet. Il y aura, enfin, des discussions techniques à un niveau bilatéral entre les directions techniques de l’OIF et les Commissions de la Délégation générale en présence du Délégué général. Le tout sera finalisé au cours d’une séance de restitution finale au cours de laquelle les deux parties adopteront une posture opérationnelle, protocolaire et politique commune. L’aspect politique ne relève évidemment pas des missions du Délégué général et concerne essentiellement le Ministre des Affaires Etrangères, principal et unique maitre d’œuvre du Comité ministériel de la Francophonie (CMF) qui prépare le sommet des chefs d’Etat et, plus particulièrement, la Déclaration de Dakar et la prise en charge des préoccupations exprimées par le pays hôte et les Etats parties dans le cadre des manifestations de substance comme les conférences, fora, etc organisées en amont du Sommet par le Comité scientifique présidé par El Hadj Kassé. Le Comité permanent de la Francophonie débroussaille pour ainsi dire le terrain au CMF et lui assure la cohérence politique voulue.
Quant aux manifestations d’environnement, elles sont organisées par la Commission des manifestations d’environnement et des partenariats contrôlée par le ministère de la Culture et du patrimoine. Cette Commission a procédé à la priorisation des propositions très nombreuses, environ 200, reçues de divers prestataires nationaux, internationaux et régionaux et prend en charge les frais liés au fonctionnement des projets. Il y a eu une manifestation d’intérêt de l’OIF et des partenaires du Groupe des Amis de la Francophonie qui comprend les chancelleries des Etats parties de la Francophonie représentés à Dakar (Canada, Suisse, France, Maroc, République démocratique du Congo qui assume la présidence du GAF à Dakar, Wallonie Belgique, Roumanie).
Pour répondre plus complètement à votre question, je voudrais ajouter qu’à l’occasion des manifestations de substance entièrement prises en charge par le pays hôte, les thématiques mises en œuvre participent à l’élan de réflexion stratégique non seulement du Sénégal et des pays africains membres de l’OIF mais aussi des autres Etats membres et associés. Cette question de la substance du Sommet relève de la souveraineté des Etats parties et associés. Elle a été engagée par le Sénégal sous le sceau de la protection et la capacitation des jeunes et des femmes aux plans de l’emploi et donc de la prise en charge autoentretenue de ces forces motrices des sociétés à travers l’emploi, le cauchemar des Etats et gouvernements, et la formation professionnelle, élément essentiel de la compétitivité et de l’innovation.
Quel est l’état d’avancement des travaux au Centre International de Conférence de Dakar en construction à Diamniadio ? Le centre sera-t-il livré à temps ?
Compte tenu de tous les paramètres de mesure et d’évaluation à ma disposition, je puis affirmer que le centre sera livré clés en mains et prêt à l‘emploi dans la période comprise entre le 30 août et le 15 septembre. Cette petite tranche temporelle est très importante parce qu’elle est le siège de transactions très importantes que mènent les Etats parties en cette période marquée par des activités de toutes sortes. De plus, les explorateurs des Etats membres qui vont visiter le centre voudront que cela se fasse le plus en amont possible pour bénéficier de marges temporelles et opérationnelles optimales pour décider leurs chefs d’Etat et de gouvernement à entreprendre le voyage de Dakar en toute confiance.
A la date d’aujourd’hui, nous sommes en avance de 30 jours sur notre chronogramme officiel, ce qui me laisse espérer que bien avant la date indiquée, je serais en mesure de recevoir les premières missions des précurseurs.
Le gros œuvre, une partie de la toiture, les travaux de façade, le carrelage, les réseaux d’évacuation des eaux pluviales sont presque achevés ou en voie de finition cependant que les amenées d’électricité, d’Internet à haut débit, de téléphonie et la gestion des eaux usées sont en passe de connaître leur épilogue de même que les espaces verts, le plan d’eau bordant l’édifice et les parkings. La décoration intérieure a fait l’objet de commandes qui sont déjà sur place et les œuvres d’art ont fait l’objet d’une compétition de haut niveau pour assurer la participation d’artistes Sénégalais à l’embellissement du centre et à doter ce dernier d’une âme véritablement africaine. Il convient de noter que c’est l’une des rares fois sinon la seule où un édifice de cette envergure va pleinement bénéficier de la loi du pourcentage cédant un point sur la valeur totale de tout édifice public à la grande famille des artistes au sens pluriel de cette notion. Cette décision du Président MackySall a été bien accueillie par la communauté des artistes.
C’est donc vous dire que le Sénégal et son chef de l’Etat seront prêts à accueillir les 77 chefs d’Etat et de gouvernement des Etats parties de l’OIF ainsi que les centaines d’invités officiels du chef de l’Etat du pays hôte et du Secrétaire général de l’OIF.
La semaine dernière (le 27 juin) le Conseil permanent de la Francophonie s’est réuni à Paris. Pouvez-vous nous confirmer le nombre de participants au niveau des délégations officielles ?
Le CPF compte des dizaines de membres de plein droit ou associés. Le plus important à retenir c’est qu’il a abordé des questions relatives à la sécurité des Etats africains, à la situation internationale tendue en certaines parties du monde. La Représentante personnelle du chef de l’Etat, Mme PendaMbow a présenté le point de vue du Sénégal sur un certain nombre de questions politiques et mis l’accent sur l’état des préparatifs du XVe Sommet.
Pour réussir une telle organisation, il faut nécessairement la collaboration des services étatiques et partenaires officiels. Comment le travail est-il mené entre les différents partenaires et ministères (Affaires étrangères, Culture, Finances, Intérieur, etc.)
La Délégation pour l’organisation du XVème Sommet et son Conseil d’orientation représentent un outil efficace de gouvernance transversale parfaitement transparent de cette importante manifestation qui va s’employer à poursuivre le travail de structuration des rapports entre Etats membres de l’OIF, la France en étant la principale locomotive. Pratiquement tous les ministères sont concernés par ce XVème Sommet et contribuent régulièrement à en rendre la préparation conforme au cahier des charges de l’OIF et aux directives du Chef de l’Etat, M. MackySall. Le Ministre Bruno Diatta joue un rôle de pivot central de la prise en charge du protocole d’Etat alors que le Ministre des Affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye, prépare le terrain politique et diplomatique et que le ministère en charge de la logistique et des transports, le ministère du Tourisme, jouent un rôle de conception et d’appui marqués. Naturellement, les ministères de l’Intérieur, pour la sécurité intérieure des participants sur toute l’étendue du territoire national, des Forces armées pour la sécurité de service et le ministère de l’Economie et des Finances, pour l’encadrement des contrats et des marchés jouent un rôle clé dans le processus en marche depuis bientôt 18 mois. La RTS, les sociétés de service, la communauté des artistes, le Maire de Dakar, Khalifa Sall qui a promis,en même temps que d’éminents membres du secteur privé national et international du Sénégal, d’aider généreusement à réhabiliter le Village des Arts, toutes ces structures sont à pied d’œuvre chacun dans son domaine et en concertation avec la Délégation générale pour faire du Sommet de Dakar un moment important de la Francophonie, à travers une période charnière marquée par le départ de M. Abdou Diouf et l’arrivée d’un nouveau Secrétaire général de l’OIF. Le Conseil économique et social en la personne de Mme Aminata Tall s’est investie pleinement dans la création de la Délégation générale. Tous ces acteurs, et j’en oublie sûrement d’autres, l’ADIE, l’APIX, la Senelec, l’Onas, etc, se sont mobilisés. J’ai bénéficié des conseils avisés d’amis, d’experts nationaux et internationaux de toutes sortes, et bien sûr, des autorités du GAF qui se sont particulièrement illustrées dans l’appui opérationnel ou de toutes autres natures. Je voudrais leur exprimer ici, au nom du chef de l’Etat, ma sincère gratitude et ma reconnaissance pour la qualité du travail accompli en leur compagnie, sans aucune sorte de pression ou de condescendance.
Certains citoyens reprochent à l’Etat d’affecter des marchés à des sociétés étrangères sans appel d’offres, c’est le cas avec le groupe français Attias. Qu’en est-il exactement ?
C’est tout à fait inexact. Le groupe Richard Attias & Associates est une société transnationale hautement spécialisée dans l’élaboration et la gestion d’évènementiels et de conférences de très haut niveau. Il partage le marché global des évènementiels avec une toute petite poignée d’agences. Il y a eu un appel d’offres nécessairement restreint compte tenu du grand nombre de chefs d’Etat attendus à Dakar et de la tranche temporelle des plus étriquées dans laquelle s’inscrit le Sommet. Le choix du Sénégal s’est donc porté sur le groupe Attias en raison du sérieux de son travail et de sa haute technicité. La campagne de presse négative qui a entouré la nouvelle de sa sélection pour gérer ce marché-ci est davantage le fait de compétiteurs amers, le plus souvent masqués derrière des paravents commodes. Des mensonges éhontés ont été véhiculés comme, par exemple, les chiffres fantaisistes avancés sur le contrat que j’aurais signé avec l’agence Attias ou même les dates erronées diffusées bien avant la signature du contrat. On a réédité les mêmes techniques de désinformation qui n’honorent pas leurs auteurs. J’ai toujours ouvert toutes grandes les portes de la Délégation générale à tous ceux qui voudraient faire un travail sérieux d’analyse approfondie et critique sur l’importante partie qui va se jouer à l’occasion du Sommet. J’invite les journalistes et la société civile à se rapprocher davantage de la Délégation générale pour aborder le travail de fond qui les attend.
Selon une source, la Délégation générale aurait demandé un pré audit de la gestion des marchés demandé. Si oui pouvez-vous nous donner de plus amples explications à ce sujet ?
C’est exact que nous avons demandé à être évalués parce que l’attribution des marchés dans le cadre de la préparation du Sommet est tout à fait transparente. Cette culture de l’évaluation est essentielle lorsqu’on veut inscrire son action dans la transparence et le respect du droit. C’est pourquoi, j’ai demandé au Directeur général de l’ARMP, une institution connue pour sa rigueur méthodologique et professionnelle, d’assister la Délégation générale dans la prise en charge de ses missions de gestion contractuelle et institutionnelle. Il vaut mieux aborder les difficultés, les erreurs, en amont qu’en aval, et il est toujours préférable d’avoir recours à l’opinion experte de ceux qui ont l’avantage du recul par rapport à ce que vous faites. Cela dit, le Conseil d’orientation joue pleinement son rôle à travers des membres compétents et lucides.
Aujourd’hui, encore plus qu’hier, je reste convaincu qu’il n’y a pas de peuples plus vertueux que d’autres ou d’individus totalement immunisés contre l’erreur. L’erreur est humaine et s’inscrit dans le progrès. Tout progrès est, par définition, la somme d’erreurs de parcours et de compréhension en prise avec le mouvement social et historique réel. La gestion de l’urgence et des risques est encore plus compliquée lorsqu’elle se greffe à la mondialisation voire la régionalisation du terrorisme, de la violence aveugle comme modes de règlement des conflits.
Pour l’heure, je garde l’œil rivé sur les missions qui m’ont été assignées et leur accomplissement selon les termes dégagés d’accord parties. La gestion des marchés est faite dans la rigueur par des hommes et des femmes de valeur qui travaillent avec moi d’arrache-pied pour que le Code des marchés publics soit appliqué. Nous sommes accompagnés par des agences de contrôle des marchés sourcilleuses du point de vue du droit et de la transparence dans les transactions publiques. La seule source de gêne reste l’étroitesse des délais qui nous force pour ainsi dire à avoir recours fréquemment à des consultations restreintes. Malgré cela, nous essayons encore d’avoir recours à des appels d’offres qui nous font emprunter la voie classique malheureusement trop chronophage dans le contexte du Sénégal et de la plupart des pays.







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