velingara : Peste des petits ruminants et la volaille Le taux de mortalité avoisine 70 à 80 % selon un Vétérinaire

Les éleveurs du département de Vélingara sont confrontés à de sérieux problèmes pour la survie des petits ruminants à savoir chèvres, moutons et la volaille. Chaque jour que Dieu fait, ils voient leurs animaux mourir sans pouvoir les sauver. Le chef de poste vétérinaire de Diaobé Kabendou et Kounkané, Thomas Thiaw qui a été interviewé nous apprend que les éleveurs ont négligé le calendrier de prophylaxie animale. C’est une peste à caractère épidémiologique très contagieuse. Et comme le cheptel n’a pas été vacciné à temps, il est difficile de les soigner. Il est évident que dans un foyer de malades, il est impossible de les vacciner. Et pourtant dit il le Gouvernement Sénégalais tient beaucoup à ce que le cheptel soit immunisé. Des campagnes annuelles de vaccination sont diffusées à travers les autorités administratives, les radios, la maison des éleveurs ,le service de l’élevage .Mais certains se fiant beaucoup à l’auto médicamentation, achètent des antibiotiques et traitent leurs animaux. Des maladies virales considérées comme Ebola et Sida, n’ont pas de traitement ajoute t il. Seulement il ya des mesures prophylactiques à prendre pour éviter la propagation de la maladie. Tout d’abord, limiter les déplacements du bétail, ensuite isoler et mettre en quarantaine les malades, et enfin enfouir les cadavres. La volaille aussi, non vaccinée n’échappe pas à la maladie virale dénommée New Castle .Elle fait des ravages surtout dans le monde rural. Les éleveurs sont obligés de les abattre par 3 ou 4 avant de les consommer Poules, coqs et poussins attaqués meurent en moins de 72h. Et comme un malheur ne vient jamais seul, chévres, moutons et veaux sont souvent attaqués par des hyènes dans les villages de Saré Yéro,saré Djigui etc. Les propriétaires ne dorment plus que d’un seul œil car Bouki l’hyéne y profite souvent de l’obscurité pour chasser. Hier seulement, une chèvre de saré djigui a payé les frais de cet animal carnivore, aussi rapide qu’une flèche. Pour l’heure, les éleveurs se triturent les méninges pour sauver leur bétail qui se décime face aux maladies virales et la présence de Bouki l’hyène. Elhadji Lonka Sabaly