Dans un entretien accordé à Sunu Lamb, Yakhya Diop Yékini est largement revenu sur son parcours mémorable dans l’arène. L’ancien roi a fait des révélations assez croustillantes.
Yékini informe que son plus petit cachet en lutte avec frappe était de 200 000FCfa et son plus gros cachet a atteint 150 000 000FCfa.Il souligne que la lutte représente beaucoup pour lui en tant que sénégalais d’abord mais surtout sérère ensuite, la lutte faisant partie intégrante de cette culture.
Son rêve est d’amener la lutte au même niveau international que la boxe thaï ou le sumo, par exemple.
Yékini dit avoir montré que pour devenir un champion et le rester, dans n’importe quel domaine, il faut de l’abnégation et beaucoup de sacrifices.
Part du mystique dans sa réussite
Cela représente 10%, affirme Yékini. Qui justifie ainsi cette pratique : «parce que nous sommes des Africains et avons nos réalités.»
Pour lui, c’est comparable à la préparation mentale chez les Occidentaux où tout sportif doit être assisté d’un psychologue. Yékini ajoute que si on n’est pas fort psychologiquement, le lutteur peut être perturbé par son adversaire. Mais, avise le champion, il ne faut pas commettre l’erreur de croire que seul le mystique peut vous faire gagner.
Son avenir dans l’arène ?
Yékini affirme qu’après la défait contre Lac 2, il a discuté avec son staff, ses parents, etc. D’ici quelques semaines, informe-t-il, je pourrais dire ce qui reste de mon avenir dans l’arène.
Selon lui, la lutte ce n’est pas seulement descendre dans l’arène. On peut rester dans la lutte en ayant un autre rôle, fait-il remarquer.







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