L’avalanche de critiques dont il fait l’objet depuis 24 heures a eu raison de la placidité de Vladimir Poutine. Le président russe devrait participer aux réunions du dimanche 16 novembre au G20 de Brisbane, en Australie, mais il avancera son départ et ne se rendra pas au déjeuner officiel. Le programme du président russe « a été raccourci », a déclaré une source au sein de la délégation russe sous couvert d'anonymat, précisant que ce déjeuner « est plus une sorte de divertissement ». M. Poutine a fait l’objet depuis vendredi de vives critiques de la part des délégations occidentales, qui ont dénoncé son attitude en Ukraine et sa gestion des relations internationales.
Son homologue américain, Barack Obama, s’était notamment dit décidé samedi 15 novembre à« s’opposer à l’agression russe contre l’Ukraine, qui représente une menace pour le monde ». David Cameron, le premier ministre britannique a renchéri en décrivant la Russie comme « un grand Etat agressant de plus petits Etats en Europe ».
La chancelière allemande Angela Merkel a quant à elle annoncé que l’Union européenne envisageait d’infliger de nouvelles sanctions financières à des personnalités russes.
Dès l’ouverture du G20, la presse australienne avait donné le ton en réservant un accueil musclé à Vladimir Poutine. Le Courrier mail, tabloïd local, représentait le président russe en ours, boxant face à Tony Abbott, le premier ministre australien, grimé en Kangourou. Le tout barré d’un titre sans ambiguïté : « Ice cold war ».
Cette une faisait écho aux propos de M. Abbott qui a dénoncé « l’agressivité » de M. Poutine, après que quatre navires russes ont été aperçus dans les eaux internationales, au large du Queensland.
Au milieu de ce concert de reproches, François Hollande passerait presque pour le moins virulent envers Vladimir Poutine. Les deux hommes se sont rencontrés en marge du G20 samedi à l’hôtel Hilton de Brisbane.
Son homologue américain, Barack Obama, s’était notamment dit décidé samedi 15 novembre à« s’opposer à l’agression russe contre l’Ukraine, qui représente une menace pour le monde ». David Cameron, le premier ministre britannique a renchéri en décrivant la Russie comme « un grand Etat agressant de plus petits Etats en Europe ».
La chancelière allemande Angela Merkel a quant à elle annoncé que l’Union européenne envisageait d’infliger de nouvelles sanctions financières à des personnalités russes.
Dès l’ouverture du G20, la presse australienne avait donné le ton en réservant un accueil musclé à Vladimir Poutine. Le Courrier mail, tabloïd local, représentait le président russe en ours, boxant face à Tony Abbott, le premier ministre australien, grimé en Kangourou. Le tout barré d’un titre sans ambiguïté : « Ice cold war ».
Cette une faisait écho aux propos de M. Abbott qui a dénoncé « l’agressivité » de M. Poutine, après que quatre navires russes ont été aperçus dans les eaux internationales, au large du Queensland.
Au milieu de ce concert de reproches, François Hollande passerait presque pour le moins virulent envers Vladimir Poutine. Les deux hommes se sont rencontrés en marge du G20 samedi à l’hôtel Hilton de Brisbane.