SETAL.NET-Victimes de mines anti personnelle dans le sud du Sénégal, en Casamance, beaucoup de femmes laissées à leurs propres destin, affirment ne voir de l’aide des autorités qu’ à la télé.
Elles ont besoin d’être assistées sur tous les plans. Elles, ce sont les femmes victimes de mines anti personnelles en Casamance. Lors d’une cérémonie tenue la semaine dernière à Ziguinchor où elles ont reçu un moulin et la modique somme de 500 mille FCFA seulement, ces femmes, abandonnées pour la plupart par leurs époux exigent de l’aide pour leur survie.
« Les femmes victimes des mines n’ont jamais bénéficié de l’aide venant des autorités. C’est un des raisons qui sont à l’origine de l’extrême pauvreté que certaines sont en train de vivre. Depuis que nous avons sauté sur une mine, nous vivons une situation misérable. Chaque jour que Dieu fait, nous sommes victimes de discrimination ou de mauvaise considération », fustige Sylvie Diatta, victime d’une mine.
Dans cette même veine, Amy Coly qui a perdu l’usage de ses jambes après avoir sauté sur une mine a fait savoir que les femmes victimes de mines en Casamance sont laissées à elles-mêmes. Plusieurs d’entre elles sont abandonnées par leurs époux. Face à cette situation ces femmes demandent des financements comme toutes les autres femmes de Dakar et des autres régions du Sénégal.
« Nous n’avons pas de moyens pour accéder aux crédits de banques, car nous ne disposons pas de garanties que les banques nous réclament. De ce fait, notre seul espoir repose sur l’Etat pour mener une vie normale à l’image des femmes qui ne souffrent pas de handicap », ajoute-elle. Pour Elisabeth Tendeng, l’Etat doit leur octroyer des bourses de sécurité sociales pour venir à bout de leur condition de vie difficile. Même son de propos pour Fatoumata Correia.







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