Vélingara : Commercialisation du coton graine . Des producteurs de l'or blanc attendent toujours le paiement de leurs revenus annuels.

    Le coton est la deuxiéme culture de rente du pays et la plus importante du point de vue des revenus pour l'économie des familles. En terme de productivité et de production,le département est un grand secteur. Et avec ses gains obtenus certains y vont à l'étranger ;construisent des maisons,célébrent des mariages et réglent aussi des questions d'autosuffisance alimentaire. A l'heure actuelle la campagne de commercialisation bat son plein dans le monde rural. Des équipes de manoeuvre qui ont pour mission de procéder au chargement dans les marchés sont à pied d'oeuvre . Un travail qui demande beaucoup d'efforts ,d'engagement et de professionnalisme. Selon un producteur du secteur de kounkané,Mamadou Mballo de Saré Djigui "le coton n'a pas répondu aux attentes escomptées car la forte pluviométrie enregistrée cette année au Fouladou. Au moment du sarclage,des pluies torrentielles se sont abattues sur nos champs et il était impossible d'y travailler.L'enherbement fut la principale cause de ce gachis,mais d'autres producteurs ont pu tirer leur épingle du jeu. Seulement aprés avoir vendu leur coton graine à 255 f le kg ,remboursé les intrants,ils sont toujours à l'attente de leurs revenus sans pour autant connaitre les véritables causes de ce retard. Les cotonculteurs des villages de Ngoumbou,Saré Yéro,Koulinto,pour ne citer que ceux là ne savent plus à quel saint se vouer . Ils ont perdu tout espoir nous dit MbOYE Camara car aprés avoir vendu leurs récoltes,les finances devraient suivre pour éradiquer la faim et la pauvreté qui nous assaillent .Aujourdhui ce sont nos récoltes de céréales que l'on bazarde au marché hebdomadaire de Diaobé pour régler des problémes d'ordonnances,d'alimentation etc Nous comptions sur le revenu du coton graine pour régler nos situations a t il martelé.La Sodefitex chargée de nous rémunérer doit penser à nous producteurs car l'attente a été longue et les problémes de s'accentuer. Méme son de cloche avec Waly Baldé; pour lui le cotonculteur n'est pas bien traité car hormis les intrants empruntés aucune dette n'est tolérée quitte à ce que nous vendions notre bétail ou nos céréales. Seulement il faut reconnaitre que la culture cotonniére stimule le développement des céréales et de l'élévage . Plusieurs raisons expliquent l'attachement des producteur sau coton car la société met en place des charrettes,houe sine,tracteurs pour une bonne rentabilité de l'or.Les cotonculteurs réclament leurs revenus pour subvenir à leurs besoins.  ELHADJI LONKA SABALY