Dès son avènement à la Magistrature suprême de notre cher pays, le Sénégal, le 25 mars 2012, Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République, Chef de l’Etat, a très vite, très rapidement, sans retard ni atermoiement, prit la ferme résolution de consacrer une profonde réflexion mais aussi des ressources colossales au bénéfice de l’Université Sénégalaise. Son Excellence Monsieur Le Président de la République ne pouvait plus longtemps supporter l’état de crise profonde, cyclique, que continuait de traverser notre vénérable et vénéré patrimoine académique et intellectuel, l’Université Sénégalaise dans toutes ses composantes. Répétons que Son Excellence est membre à part entière de la communauté universitaire sénégalaise pour avoir fait ses études à la Faculté des Sciences et Techniques, ingénieur dont les compétences sont reconnues, magnifiées célébrées hors du Sénégal. Nombre de grandes universités mondiales lui ont décerné, d’ailleurs, le titre prestigieux et tant convoité d’Honoris Causas. Le CNAM compte parmi cette liste de choix. Les partenaires financiers stratégiques n’hésitent plus à le soutenir et à le suivre dans sa vision bien claire, nette et progressiste de l’Enseignement et de la Recherche au Sénégal et en Afrique. Nous disons, avec fierté, que Son Excellence Monsieur C’est dire que sa vision, sa politique pour une université de l’émergence, de la citoyenneté ont fini de convaincre les sommités intellectuelles de notre monde jusque-là fermé, voire clos. La liste est longue et il est fastidieux d’y revenir. Je ne reviens pas sur les péripéties et le déroulement heureux de la Concertation Nationale sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur (CNAES), un tournant fondamental de sa politique pour une université digne, une université de développement, donc de l’Emergence. Cette phase est connue et assimilée par tous les Sénégalais, en général, et par le monde universitaire, en particulier. Je vais axer mon propos sur les 11 décisions majeures que Son Excellence Monsieur Macky SALL a prises, en parfaite intelligence avec Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Le Professeur Mary Teuw NANE, l’artisan, la cheville ouvrière, le père de cette Université Nouvelle Sénégalaise (UNS).
Je vais démonter, preuve à l’appui, que Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Le Professeur Mary Teuw NIANE a parfaitement compris et effectivement exécuté, à la lettre, toutes les 11 décisions qu’il a reçues en mains propres de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal. Pour orienter les formations supérieures vers les Sciences, la Technologie, les Sciences de l’Ingénieur et les Mathématiques (STEMS), les filières courtes, techniques et professionnelles, un programme de relèvement du plateau technique des laboratoires de TP des Universités a été réalisé à hauteur de 800 millions de FCFA en 2014-2015 ; 100 nouveaux laboratoires de TP sont en cours de construction dans les Universités et à l’EPT ; une discrimination positive est effectuée pour les bacheliers des séries scientifiques dans l’attribution des bourses ; des licences professionnelles sont créées dans toutes les universités ; des instituts de formations professionnelles dans toutes les universités ; des instituts de formations professionnelles courtes, les ISEP, sont créés à Thiès, Matam, Bignona, Richard-Toll et Diamniadio. Il est mis en route un programme avec GIZ pour des masters en énergies renouvelables pour les universités de Thiès, Bambey, Saint-Louis et Ziguichor. Par ailleurs, de nouveaux équipements scientifiques sont commandés dans le BCI 2016, à hauteur de 1, 5 milliards. En outre, les Universités ont acquis des équipements dans le cadre des Contrats de Performance. La Réforme « Alignement des formations du Supérieur sur les besoins de l’Economie » du PSE est mise en œuvre avec le Programme sénégalais d’Entreprenariat des Jeunes (PSE-J) que pilote avec expertise et maestria Madame Le Professeur et Conseillère Technique, Aminata Sall DIALLO. Là, le taux de réalisation à hauteur de 100%.
En vue de mettre en place un nouveau cadre administratif, juridique et institutionnel conforme à la nouvelle orientation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en prenant en compte les préoccupations d’équité (Genre et Personnes en situation de handicap), plusieurs textes organisant le système de gouvernance de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sont déjà modifiés pour mettre en place ce nouveau cadre. C’est ainsi qu’une Direction de l’Enseignement Supérieur Public/DESPUB est mise sur place. Elle compte deux divisions : la première est celle des Affaires Sociales/DAS qui a pris à bras le corps la situation des catégories vulnérables dans toutes les universités publiques du Sénégal. En plus des tournées de travail pour les rencontrer, les écouter, et se documenter sur leur situation, la DESPUB est entrain de tisser des réseaux de partenaires sociaux pour venir renforcer les actions de l’Etat du Sénégal. Elle veille aussi au respect de leurs droits dans le traitement équitable de la cible estudiantine. Elle prête une attention toute particulière au Service à la Communauté, un aspect essentiel pour une Université qui se veut leader dans l’Emergence économique et sociale. L’autre division est celle de la Prévention, de la Médiation, de la Gestion et du Dialogue Social dans les universités publiques. Elle s’implique, au quotidien, dans tous ces aspects de sa mission, mission d’autant plus incontournable quand on sait que les universités publiques sont très souvent secouées par des conflits et des crises. La culture de la Paix et du Dialogue reste le crédo de cette Division éminemment stratégique. Par ailleurs, une discrimination positive pour les filles dans l’attribution des bourses est désormais de rigueur. 49% de boursières parmi les boursiers pédagogiques sont enregistrées contrairement aux 42% de boursières pour l’année 2016. Nous constatons ici les efforts considérables réalisés par le Gouvernement du Sénégal.
Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Le Professeur Mary Teuw NINE, allait s’attacher à appliquer le Programme spécial de Promotion des Sciences et Techniques élaboré par l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal. Cet important programme propose des actions adressées à tous les niveaux d’Enseignement et qui sont mis en œuvre notamment par le MEN dans le cadre du PAQUET avec la création des blocs scientifiques, les compétitions Miss Mathématiques, les nouveaux curricula, etc. Dans l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, plusieurs actions sont conduites en réponse aux objectifs stratégiques (OS) du Programme comme l’OS 4 qui vise la promotion de la culture scientifique avec la création et la construction de Maison de la Science à la Cité du Savoir à Diamniadio, l’OS 5 sur le Genre avec la discrimination positive au bénéfice des filles, le Programme d’Appui à la Promotion des Enseignantes, des Chercheures et des Doctorantes (PAPES), l’OS 9 sur le partenariat avec les Entreprises (les ISEP, les Universités, l’EPT, la Nouvelle Loi Cadre qui crée le Conseil d’Administration, l’OS 15 sur l’Equipement des Laboratoires avec le Projet en cours de construction et équipement de 100 Laboratoires. De notoriété publique, le fonds PAPES a connu une hausse considérable et les remises des chèques sont devenues très courantes et désormais consacrées dans les mœurs et traditions universitaires et académiques. Ce sont des moments de communion intenses et fructueux dans lesquels le mérite, l’équité, la pertinence, la performance, la qualité, la transparence, sont de mise et de rigueur.
Par ailleurs, il devait conduire l’élaboration d’une politique nationale de développement de la culture et de l’information scientifique au Sénégal. Le document de stratégie du Centre national de Documentation scientifique et technique (CNDST) est élaboré. Le processus d’élaboration du plan stratégique de la Direction de la Promotion et de la Culture scientifique est en cours. La Décision n° 2 met les technologies de l’information et de la communication (TIC) au cœur du développement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour améliorer l’accès à l’Enseignement Supérieur et l’efficacité du Système. C’est ainsi que l’Université du Sénégal (UVS) a été mise en place et est fonctionnelle depuis janvier 2014. Elle compte plus de 11 000 étudiants en 2016. Sur la même lancée, 12 Espaces Numériques Ouverts (ENO) provisoires ont été mis en place dans 7 régions, à savoir, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kolda, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor. Au final, 50 ENO seront réalisés dans les 45 Départements du Sénégal. 19 ENO sont en cours de construction dans les 14 régions : Dakar, Diourbel, Fatick, Guédiawaye, Kaffrine, Kaolack, Kédougou, Kolda, Louga, Mbour, Ndioum, Ourossogui, Oussouye, Pikine, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor. Le slogan de cette Université, foo nekk foofu leu, est un cri de ralliement citoyen et républicain pour soutenir fortement cet extraordinaire instrument qui fait d’elle une institution d’enseignement et de recherche de proximité. Ce faisant, les autorités de notre pays réalisent ici une importante et vitale demande : l’équité territoriale dans l’accès de tous à l’enseignement et la formation, une composante essentielle dans la construction d’une Nation, d’autant plus que ces éléments sont les véritables aliments, les liants du ciment d’une République digne de ce nom. Les DAO pour les équipements techniques et les mobiliers de bureau sont lancés et les plis furent ouverts exactement le 11 juin 2016 ; celui pour le Siège de l’UVS a, quant à lui, été lancé. Précisons que ces réalisations sont financées par l’Etat du Sénégal, d’une part, et par la Banque Africaine de Développement, d’autre part. Il a été décidé de mettre en place le Système d’Information et de Gestion de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (SIGESR). Le premier maillon du SIGESR, la plateforme www.campusen.sn dédié à l’orientation des nouveaux bacheliers a été mise en place depuis 2013 ; d’ailleurs, grâce à sa performance reconnue de tous maintenant, elle est devenue le second site le plus recherché et le plus visité du Sénégal. Elle est définitivement consacrée et adoptée dans tous les foyers de notre pays. Qui ne connait pas ni n’a entendu parler de Campusen ? Le Campusen, égaliseur social, a fini de démocratiser l’orientation des bacheliers sénégalais et même ceux de la diaspora. Ici aussi, nous relevons avec aise, le caractère équitable et transparent de ce formidable outil, véritable instrument de la construction nationale, citoyenne. Le deuxième et non moins important, constitué par la mise en place des applications sur le paiement des bourses, l’inventaire des formations au Sénégal et sur le projet « un étudiant un ordinateur », est entièrement réalisé. Ce programme piloté de mains de maître, désormais adopté par la cible estudiantine, a fini de convaincre tous les critiques aussi sceptiques que soupçonneux. Le module statistique du SIGESR est aussi mis en place avec un système d’information qui permet de renseigner, de suivre et d’évaluer les indicateurs du Département. Autrement dit, ces ingénieures informaticiens, véritables maîtres et as dans cet art du numérique et de la dématérialisation, mettent en musique un dispositif aussi performant qu’efficace d’aide à la décision politique intelligente, rationnelle et cohérente. Des statistiques disponibles, des indicateurs lisibles mettent les décideurs politiques très à l’aise et confortent leur vision du domaine de compétences et d’interventions. Une grande offensive nationale fut menée par Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour interconnecter tous les établissements d’enseignement supérieur public et privé. C’est ainsi que toutes les universités publiques et l’EPT furent interconnectées par fibre optique d’un débit intranet de 2Gbps via l’ADIE ; les campus disposent d’une liaison internet mutualisée de 2x155 Mbps, grâce à un abonnement de trois ans payé par le FDSUT. Là, le taux de réalisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est de 100%, incontestablement. Notons que l’UVS ainsi que toutes les Universités publiques, plusieurs Instituts, plusieurs Facultés et UFR offrent des formations à distance. Des formations de formateurs pour la mise en ligne de cours sont organisées régulièrement dans les Universités et Etablissements d’Enseignement Supérieur et l’amélioration de l’utilisation des TIC est un des objectifs des CDP déroulés céans. La tutelle a lancé un autre projet très important, celui de créer une bibliothèque nationale virtuelle pour partager et mutualiser toutes les ressources numériques : il nous promet assurément un accès gratuit sur les campus à Science Direct, les revues Masson, Scopus et Cairn Info. Et la construction de cette médiathèque est en cours sur le site de la Cité du Savoir et permettra la mise en place de la bibliothèque nationale virtuelle. Par ailleurs, le Centre de Mutualisation et de Partage (CMP) est en cours de construction sur le site de la Cité du Savoir. Le souci constant, déterminé et réaffirmé des autorités pour l’accès facile et démocratique du savoir à la jeunesse de notre pays est ici incontestable. Du Savoir donc de la Connaissance, donc du Savoir Faire et du Savoir Etre pour Tous, tel est ici le crédo de la tutelle. Il est décidé d’instaurer la culture de l’évaluation continue à tous les échelons du système d’Enseignement supérieur (les processus administratifs, les formations, etc.) C’est ainsi que toutes les Universités ont signé un Contrat de Performance (CDP) avec le MESR dans le cadre du PGF-Sup. L’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (ANAQ-Sup) a été créée et est fonctionnelle. Des cellules d’Assurance Qualité sont installées dans toutes les Universités et les Etablissements d’Enseignement supérieur privé. Et avec la création de l’ANAQ-Sup, les évaluations externes sont déjà faites pour l’UT, l’UADB et l’UASZ, de même que l’autoévaluation de l’UCAD. Les Etablissements publics et privés d’Enseignement supérieur sont évalués. 150 établissements privés se sont soumis à l’évaluation institutionnelle ; 29 sur les 68 dont les dossiers sont déjà soumis au Conseil scientifique, sont agréés. Ils ont aussi soumis 369 programmes à évaluer et 23 ont déjà fini le processus et sont accrédités. Les Universités publiques ont aussi présenté à l’ANAQ-Sup 86 programmes à évaluer dont 32 sur les 43 déjà soumis au Conseil scientifique sont accrédités. C’est dire que l’ANAQ-Sup, déjà célébrée et reconnue à l’international, a fini de s’imposer dans notre paysage universitaire. Elle est crédible grâce au sérieux, à la rigueur et à l’engagement de tous ses organes constitutifs et de ses experts du terrain; nous n’ignorons et ne négligeons jamais le travail fort appréciable abattu par le personnel de l’ANAQ-Sup qui a consenti des sacrifices inestimables en accompagnant un organisme qui débutait avec tous les défis à relever. Pour rendre effective la culture de résultats et de reddition des comptes à tous les niveaux, le décret 2012-1269, portant Régimes financiers des Universités publiques fut appliqué. Cette culture est désormais installée chez toutes les parties prenantes qui se sont engagées pour une très bonne gouvernance universitaire, gage d’une gestion transparente, saine et efficiente d’autant plus que les ressources doivent être gérées efficacement. La Loi relative aux Universités publiques est adoptée et promulguée et les décrets d’applications sont en cours d’élaboration. Par ailleurs, le réseau comptable est stabilisé à l’UCAD, quatre Agents Comptables Particuliers ont été nommés ; le projet de révision du régime financier des Universités publiques est en cours, suite à l’adoption de la Loi relative aux Universités publiques. Un arrêté portant institution d’un Comité de Suivi de la mise en œuvre des Réformes a été pris le 5 juin 2015 sous le numéro 011777. La Décision numéro 4 vise à instaurer une Culture de la Paix et du Dialogue au sein des établissements d’Enseignement Supérieur. Pour ce faire, il faut actualiser les textes sur les franchises universitaires. Cependant, après concertation très soutenue avec les différents acteurs et partenaires, il n’a pas été jugé nécessaire d’actualiser le cadre légiférant sur ces dimensions très sensibles de la vie des Universités publiques. Pour ce qui est de la mise en place d’une police universitaire dans les Etablissements d’Enseignement supérieur afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens, le diagnostic sécuritaire est réalisé, le consultant recruté. Par ailleurs, des Comités de Dialogue Social ont été mis en place au niveau des Universités Cheikh Anta Diop de Dakar, Alioune Diop de Bambey et Assane Seck de Ziguinchor. Dans la même lancée, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche occupe une place de choix et joue un rôle éminemment important dans le Haut Conseil du Dialogue Social/HCDS, une Institution de la République vigilante, qui œuvre, sans relâche, à rapprocher toutes les parties prenantes de la vie économique, sociale et culturelle de notre pays. Le HCDS a été et reste un partenaire à la fois stratégique et déterminant dans la prévention, dans la médiation, dans le dialogue social et dans la résolution des crises lors des grèves dans les Universités publiques sénégalaises. En un temps record, le Haut Conseil du Dialogue Social, sous la conduite éclairée de son Président, Madame Innocence Ntap NDIAYE, a réussi la prouesse de remettre à Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, son premier rapport aussi riche que très documenté. La Décision numéro 5 se préoccupe très franchement de favoriser la carrière des enseignants, des chercheurs et du personnel administratif, technique et de service. Notez ici que cette Décision est profondément et effectivement englobante, d’autant plus que l’Université évolue sur les trois piliers interdépendants, à savoir les PER, les PATS et les Etudiants. L’autorité ne souhaite, en aucun cas, négliger nulle catégorie évoluant dans l’espace universitaire. C’est dire qu’elle a une intelligence réelle et heureuse des réalités de cet univers stratégique pour toute la nation sénégalaise. Adossée à cet état d’esprit puissant et agissant, les autorités ont pris la décision de s’engager dans la révision de la loi 81-59 du 9 novembre 1981 et le décret numéro 89-909 du 5 août 1989 afin de les adapter au système LMD, à la culture d’évaluation. C’est ainsi que la loi 81-59 du 9 novembre 1981 fut révisée, votée et promulguée ; le décret numéro 89-909 du 5 août 1989 concernant le personnel de recherche est en cours de révision. Ceci démontre à souhait l’engagement réaffirmé de l’Etat et le Gouvernement du Sénégal ainsi que les syndicats de l’Enseignement du supérieur qui, en réalité, se sont investis pour la réalisation de ces objectifs, dans une ambiance apaisée. Le décret 2015-582 relatif à la reconnaissance, au classement et à l’équivalence des diplômes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche fut pris d’autant plus qu’il fallait absolument réviser les textes régissant la Fonction publique pour tenir compte des évolutions récentes intervenues dans l’Enseignement Supérieur et de la Recherche notamment avec la mise en place du système Licence-Master-Doctorat. Symétriquement, les textes régissant les Personnels Administratifs, Techniques et de Service furent soumis à discussions et sont en cours d’élaboration. Un autre décret créant un cadre réglementaire et/ou légal pour les Personnels Enseignants et Enseignants-Chercheurs du privé est circularisé ; la tutelle ministérielle est en position d’attente de la tenue du Comité interne et du Comité technique. La Décision numéro 6 se préoccupe de faire de l’Etudiant sénégalais un acteur de formation, de favoriser sa réussite et d’améliorer notablement ses conditions de vie. Elle est un puissant exemple de la dimension sociale de la politique universitaire souhaitée et exécutée par le Gouvernement du Sénégal. Aussi, une batterie de mesures opératoires fut mise en branle pour la réalisation et la matérialisation de cette décision. La démocratisation, la transparence, l’équité, l’accès des étudiants à l’Enseignement supérieur sont rendus effectifs par la mise en action de la plateforme www.campusen. Le Gouvernement du Sénégal oriente de manière effective les nouveaux bacheliers dans les établissements privés dans des filières accréditées par le CAMES ou par l’ANAQ-Sup, avec une enveloppe financière conséquente. Tout bachelier qui le souhaite, est, en effet, orienté sur la base du mérite et de la performance accomplie à l’examen du Baccalauréat. Des modules de formation des étudiants au civisme, à la citoyenneté, à l’éthique, au leadership, à l’environnement, au développement durable, à l’entreprenariat ainsi qu’aux services à la communauté, sont déroulés à l’UASZ et à l’UVS. Autrement dit, l’Université sénégalaise doit assurer toutes ces formations pour obtenir une jeunesse accomplie, résolument préparée aux graves défis contemporains liés à la tolérance, aux rigueurs du marché de l’emploi donc de l’employabilité, aux changements climatiques donc de l’environnement, etc. Le Service à la Communauté est une problématique très sérieuse qui doit attirer davantage l’intérêt et l’attention de toutes les parties prenantes de l’Université sénégalaise. Ce Service à la Communauté doit être organisé, cohérent pour jeter des ponts solides entre l’Université et les besoins de la Communauté (Agriculture, Pêche, Patrimoines culturels matériels et immatériels, Tourisme, etc.) ; à tous ces aspects de la vie nationale, l’Université doit apporter son expertise technique et scientifique, son appui-conseil, sa médiation. Ce Service à la communauté intérieure se traduit, d’ailleurs, par la mise en place d’une politique améliorant l’accueil et l’accompagnement des Etudiants qui se traduit par l’ouverture des Bureaux d’Accueil, d’Orientation et d’Information (BAOI) ainsi que des Bureaux de la Vie étudiante (BVE) dans toutes les Universités publiques. Le programme « un étudiant/un ordinateur » a été mis en œuvre depuis 2014 et environ 27 165 étudiants en ont déjà bénéficié au mois de juin 2016. Signalons, pour la magnifier, qu’une exonération des taxes est appliquée par l’Etat du Sénégal sur les ordinateurs ; la subvention par Etudiant est de 67 500 FCFA pour les Universités physiques et de 100 000 FCFA pour les Etudiants en formation à distance. Pour l’année 2016, les ordinateurs, les tablettes et les clefs de connexion sont gratuites pour les Etudiants de l’UVS. Nous devons reconnaitre ici aussi, l’effort considérable réalisé et consenti par l’Etat du Sénégal pour améliorer notablement les conditions d’études de nos Etudiants. L’Etat du Sénégal s’est attaché à l’amélioration et au renforcement des infrastructures d’hébergement des Etudiants par différents mécanismes combinant investissements publics, initiatives privées, partenariat public/privé. C’est ainsi que trois nouveaux pavillons d’une capacité de 1 044 lits ont été livrés à l’UCAD dans le Programme d’urgence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL ; quatre pavillons, d’une capacité de 208 lits, ont été finalisés et réceptionnés à l’UCAD ; à l’UASZ, il a été achevé deux bâtiments A & B d’une capacité de 104 lits pour l’hébergement des Etudiants. A l’UGB, les travaux de trois pavillons d’hébergement des Etudiants d’une capacité de 156 lits sont achevés ; à l’UADB, un restaurant de 500 places ainsi qu’un centre médico-social furent programmés dans le BCI 2016. L’Hôtel du Rail est entièrement réhabilité pour rendre effectif l’hébergement des Etudiants de l’Université de Thiès au moment où démarrent les travaux de construction de pavillons d’hébergement des Etudiants à l’EPT. Soulignons qu’un Programme de 30 000 lits est en cours de mise en œuvre dont le marché de 4 000 lits à l’UCAD et 2 000 lits à l’UGB sont effectivement attribués. Un Projet de PPP avec AMSA et UBA est en cours d’élaboration pour 18 000 lits (les 15 000 lits pour l’UCAD dont les travaux sont d’ailleurs très avancés ; 3 000 lits pour l’UAM). Les Bourses furent auditées pour statuer sur leurs mécanismes et leurs critères d’attribution : bourses d’excellence, bourses pédagogiques, bourses sociales ; la composition de la commission d’attribution, les mécanismes de sécurisation de leur paiement régulier et à date échue. Pour ce faire, l’Audit de l’IGF est réalisé ; l’Audit du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche financé par la Banque mondiale est aussi réalisé ; le décret sur les nouveaux critères d’attribution des bourses a été pris. L’attribution est basée sur le mérite d’abord, ensuite sur le social. Une innovation de taille est la création de bourses d’excellence nationale, de bourses de mobilité et de bourses de Doctorat par alternance. Nous n’oublions guère l’augmentation du taux des bourses d’excellence à l’Etranger et son ouverture à tous les pays de destination des Etudiants sénégalais. Ces bourses sont octroyées par une Commission nationale avec la participation effective de toutes les parties prenantes ; la transparence jouant pleinement, les listes des attributaires sont largement diffusées et mises à la portée de tous les intéressés. Mieux, les bourses sont désormais payées à date échue depuis l’année universitaire 2014-2015. Ces efforts emportent l’adhésion enthousiaste de tous les Etudiants qui perçoivent, assez souvent, très tôt leurs bourses. Les agents de la Direction des Bourses, sous la ferme conduite du Docteur Lassana KONATE, méritent ici toutes nos félicitations et tous nos encouragements. Il fallait aussi créer un Centre national des Œuvres Universitaires et Sociales (CNOUS) auquel sont rattachés des Centres Régionaux des Œuvres Universitaires et Sociales (CROUS). Le Projet de Décret portant modification du Décret 2014-565 portant organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est en cours afin de remplacer le CNOUS par la Direction générale des Œuvres Universitaires au niveau du MESR ; la loi portant création des CROUS de Ziguinchor, Bambey et Thiès est votée et promulguée. Le Directeur général du CROUS de Ziguinchor est nommé et a pris fonction. Il est décidé de rendre obligatoire l’enseignement de l’Anglais dans les Etablissements d’Enseignement Supérieur au cours des trois premières années d’études, pour favoriser la mobilité internationale de nos Etudiants et l’implication d’Enseignants du monde anglophone dans leur formation, de promouvoir l’apprentissage de nos langues nationales pour une meilleure insertion de nos Etudiants dans la vie socioéconomique. Si des discussions sont en cours avec le British Council, l’Institut sénégalo-britannique pour l’Enseignement de l’Anglais (ISBEA), l’UVS, les Départements d’Anglais et de Langues Etrangères Appliquées, pour convenir des modalités de mise en œuvre de la directive, par contre, des langues nationales sont effectivement enseignées à l’UCAD ; à l’UGB, existe un Département Langues et Cultures Africaines à l’UFR Civilisation, Religions, Arts et Communication (UFR-CRAC). Pour ce qui est du renforcement du partenariat entre les EES publics et privés et le monde socioéconomique pour la création d’incubateurs et/ou de centres de transfert technologiques au sein de chaque EES, des incubateurs sont fonctionnels à l’UGB et à l’UCAD, celui de l’UASZ est en cours de construction par le Ministère de l’Industrie ; la ferme agricole est revitalisée. La Décision numéro 7 renforce la carte universitaire pour favoriser l’accès à l’offre de formation et assurer la qualité de l’Enseignement Supérieur. Pour ce faire, il s’agit de finaliser les projets suivants : sur tous les chantiers en cours dans les Universités publiques du Sénégal, des Instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnel/ISEP, des Espaces Numériques Ouvers/ENO, les taux de réalisation vont de 40 à 100% ; ces résultats sont de véritables performances obtenues grâce à l’abnégation incroyable de Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, un Ministre de la République viscéralement attaché à la parfaite exécution et à la finalisation de tous les chantiers dont il a eus l’insigne privilège de poser les premières pierres aux côtés de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal. Partout, au Sénégal, les édifices dédiés exclusivement à l’Enseignement, à la Formation, à la Recherche, sortent de terre comme des épis de mil en périodes de bonnes pluviométries, disent nos interlocuteurs. La Décision numéro 8 donne un nouvel élan à la Recherche et à l’Innovation. C’est ainsi que la Direction Générale de la Recherche (DGR) avec ses quatre Directions sont fonctionnelles (Décret numéro 2014-565 du 06-05-2014 portant organisation du MESR et le Décret 2016-619). Les financements, s’élevant à plusieurs milliards de FCFA, consentis par le Gouvernement du Sénégal sont naturellement colossaux.
L’équité territoriale, tant recherchée, la centralité du PER, du PATS et de l’Etudiant dans le système, tant revendiquée, la réforme des Titres et des Grades, tant envisagée, la révision à la hausse de la Retraite, tant attendue, sont en phase de réalisation sous le magistère de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal qui a porté son choix heureux sur Le Professeur Mary Teuw NIANE. Sans conteste, le pari du Gouvernement du Sénégal est gagné à 95% dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. En conclusion de cette longue revue des réalisations du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, j’ose dire ceci : Maky a décidé et Mary a exécuté.
Pr. Daha Chérif BA, Directeur de l’Enseignement Supérieur Public/DESPUB, Président de la Commission Enseignement Supérieur de la Convergence des Cadres Républicains,
Vice-Coordonnateur du Réseau des Universitaires Républicains/RUR
Je vais démonter, preuve à l’appui, que Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Le Professeur Mary Teuw NIANE a parfaitement compris et effectivement exécuté, à la lettre, toutes les 11 décisions qu’il a reçues en mains propres de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal. Pour orienter les formations supérieures vers les Sciences, la Technologie, les Sciences de l’Ingénieur et les Mathématiques (STEMS), les filières courtes, techniques et professionnelles, un programme de relèvement du plateau technique des laboratoires de TP des Universités a été réalisé à hauteur de 800 millions de FCFA en 2014-2015 ; 100 nouveaux laboratoires de TP sont en cours de construction dans les Universités et à l’EPT ; une discrimination positive est effectuée pour les bacheliers des séries scientifiques dans l’attribution des bourses ; des licences professionnelles sont créées dans toutes les universités ; des instituts de formations professionnelles dans toutes les universités ; des instituts de formations professionnelles courtes, les ISEP, sont créés à Thiès, Matam, Bignona, Richard-Toll et Diamniadio. Il est mis en route un programme avec GIZ pour des masters en énergies renouvelables pour les universités de Thiès, Bambey, Saint-Louis et Ziguichor. Par ailleurs, de nouveaux équipements scientifiques sont commandés dans le BCI 2016, à hauteur de 1, 5 milliards. En outre, les Universités ont acquis des équipements dans le cadre des Contrats de Performance. La Réforme « Alignement des formations du Supérieur sur les besoins de l’Economie » du PSE est mise en œuvre avec le Programme sénégalais d’Entreprenariat des Jeunes (PSE-J) que pilote avec expertise et maestria Madame Le Professeur et Conseillère Technique, Aminata Sall DIALLO. Là, le taux de réalisation à hauteur de 100%.
En vue de mettre en place un nouveau cadre administratif, juridique et institutionnel conforme à la nouvelle orientation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en prenant en compte les préoccupations d’équité (Genre et Personnes en situation de handicap), plusieurs textes organisant le système de gouvernance de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sont déjà modifiés pour mettre en place ce nouveau cadre. C’est ainsi qu’une Direction de l’Enseignement Supérieur Public/DESPUB est mise sur place. Elle compte deux divisions : la première est celle des Affaires Sociales/DAS qui a pris à bras le corps la situation des catégories vulnérables dans toutes les universités publiques du Sénégal. En plus des tournées de travail pour les rencontrer, les écouter, et se documenter sur leur situation, la DESPUB est entrain de tisser des réseaux de partenaires sociaux pour venir renforcer les actions de l’Etat du Sénégal. Elle veille aussi au respect de leurs droits dans le traitement équitable de la cible estudiantine. Elle prête une attention toute particulière au Service à la Communauté, un aspect essentiel pour une Université qui se veut leader dans l’Emergence économique et sociale. L’autre division est celle de la Prévention, de la Médiation, de la Gestion et du Dialogue Social dans les universités publiques. Elle s’implique, au quotidien, dans tous ces aspects de sa mission, mission d’autant plus incontournable quand on sait que les universités publiques sont très souvent secouées par des conflits et des crises. La culture de la Paix et du Dialogue reste le crédo de cette Division éminemment stratégique. Par ailleurs, une discrimination positive pour les filles dans l’attribution des bourses est désormais de rigueur. 49% de boursières parmi les boursiers pédagogiques sont enregistrées contrairement aux 42% de boursières pour l’année 2016. Nous constatons ici les efforts considérables réalisés par le Gouvernement du Sénégal.
Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Le Professeur Mary Teuw NINE, allait s’attacher à appliquer le Programme spécial de Promotion des Sciences et Techniques élaboré par l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal. Cet important programme propose des actions adressées à tous les niveaux d’Enseignement et qui sont mis en œuvre notamment par le MEN dans le cadre du PAQUET avec la création des blocs scientifiques, les compétitions Miss Mathématiques, les nouveaux curricula, etc. Dans l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, plusieurs actions sont conduites en réponse aux objectifs stratégiques (OS) du Programme comme l’OS 4 qui vise la promotion de la culture scientifique avec la création et la construction de Maison de la Science à la Cité du Savoir à Diamniadio, l’OS 5 sur le Genre avec la discrimination positive au bénéfice des filles, le Programme d’Appui à la Promotion des Enseignantes, des Chercheures et des Doctorantes (PAPES), l’OS 9 sur le partenariat avec les Entreprises (les ISEP, les Universités, l’EPT, la Nouvelle Loi Cadre qui crée le Conseil d’Administration, l’OS 15 sur l’Equipement des Laboratoires avec le Projet en cours de construction et équipement de 100 Laboratoires. De notoriété publique, le fonds PAPES a connu une hausse considérable et les remises des chèques sont devenues très courantes et désormais consacrées dans les mœurs et traditions universitaires et académiques. Ce sont des moments de communion intenses et fructueux dans lesquels le mérite, l’équité, la pertinence, la performance, la qualité, la transparence, sont de mise et de rigueur.
Par ailleurs, il devait conduire l’élaboration d’une politique nationale de développement de la culture et de l’information scientifique au Sénégal. Le document de stratégie du Centre national de Documentation scientifique et technique (CNDST) est élaboré. Le processus d’élaboration du plan stratégique de la Direction de la Promotion et de la Culture scientifique est en cours. La Décision n° 2 met les technologies de l’information et de la communication (TIC) au cœur du développement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour améliorer l’accès à l’Enseignement Supérieur et l’efficacité du Système. C’est ainsi que l’Université du Sénégal (UVS) a été mise en place et est fonctionnelle depuis janvier 2014. Elle compte plus de 11 000 étudiants en 2016. Sur la même lancée, 12 Espaces Numériques Ouverts (ENO) provisoires ont été mis en place dans 7 régions, à savoir, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kolda, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor. Au final, 50 ENO seront réalisés dans les 45 Départements du Sénégal. 19 ENO sont en cours de construction dans les 14 régions : Dakar, Diourbel, Fatick, Guédiawaye, Kaffrine, Kaolack, Kédougou, Kolda, Louga, Mbour, Ndioum, Ourossogui, Oussouye, Pikine, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor. Le slogan de cette Université, foo nekk foofu leu, est un cri de ralliement citoyen et républicain pour soutenir fortement cet extraordinaire instrument qui fait d’elle une institution d’enseignement et de recherche de proximité. Ce faisant, les autorités de notre pays réalisent ici une importante et vitale demande : l’équité territoriale dans l’accès de tous à l’enseignement et la formation, une composante essentielle dans la construction d’une Nation, d’autant plus que ces éléments sont les véritables aliments, les liants du ciment d’une République digne de ce nom. Les DAO pour les équipements techniques et les mobiliers de bureau sont lancés et les plis furent ouverts exactement le 11 juin 2016 ; celui pour le Siège de l’UVS a, quant à lui, été lancé. Précisons que ces réalisations sont financées par l’Etat du Sénégal, d’une part, et par la Banque Africaine de Développement, d’autre part. Il a été décidé de mettre en place le Système d’Information et de Gestion de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (SIGESR). Le premier maillon du SIGESR, la plateforme www.campusen.sn dédié à l’orientation des nouveaux bacheliers a été mise en place depuis 2013 ; d’ailleurs, grâce à sa performance reconnue de tous maintenant, elle est devenue le second site le plus recherché et le plus visité du Sénégal. Elle est définitivement consacrée et adoptée dans tous les foyers de notre pays. Qui ne connait pas ni n’a entendu parler de Campusen ? Le Campusen, égaliseur social, a fini de démocratiser l’orientation des bacheliers sénégalais et même ceux de la diaspora. Ici aussi, nous relevons avec aise, le caractère équitable et transparent de ce formidable outil, véritable instrument de la construction nationale, citoyenne. Le deuxième et non moins important, constitué par la mise en place des applications sur le paiement des bourses, l’inventaire des formations au Sénégal et sur le projet « un étudiant un ordinateur », est entièrement réalisé. Ce programme piloté de mains de maître, désormais adopté par la cible estudiantine, a fini de convaincre tous les critiques aussi sceptiques que soupçonneux. Le module statistique du SIGESR est aussi mis en place avec un système d’information qui permet de renseigner, de suivre et d’évaluer les indicateurs du Département. Autrement dit, ces ingénieures informaticiens, véritables maîtres et as dans cet art du numérique et de la dématérialisation, mettent en musique un dispositif aussi performant qu’efficace d’aide à la décision politique intelligente, rationnelle et cohérente. Des statistiques disponibles, des indicateurs lisibles mettent les décideurs politiques très à l’aise et confortent leur vision du domaine de compétences et d’interventions. Une grande offensive nationale fut menée par Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour interconnecter tous les établissements d’enseignement supérieur public et privé. C’est ainsi que toutes les universités publiques et l’EPT furent interconnectées par fibre optique d’un débit intranet de 2Gbps via l’ADIE ; les campus disposent d’une liaison internet mutualisée de 2x155 Mbps, grâce à un abonnement de trois ans payé par le FDSUT. Là, le taux de réalisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est de 100%, incontestablement. Notons que l’UVS ainsi que toutes les Universités publiques, plusieurs Instituts, plusieurs Facultés et UFR offrent des formations à distance. Des formations de formateurs pour la mise en ligne de cours sont organisées régulièrement dans les Universités et Etablissements d’Enseignement Supérieur et l’amélioration de l’utilisation des TIC est un des objectifs des CDP déroulés céans. La tutelle a lancé un autre projet très important, celui de créer une bibliothèque nationale virtuelle pour partager et mutualiser toutes les ressources numériques : il nous promet assurément un accès gratuit sur les campus à Science Direct, les revues Masson, Scopus et Cairn Info. Et la construction de cette médiathèque est en cours sur le site de la Cité du Savoir et permettra la mise en place de la bibliothèque nationale virtuelle. Par ailleurs, le Centre de Mutualisation et de Partage (CMP) est en cours de construction sur le site de la Cité du Savoir. Le souci constant, déterminé et réaffirmé des autorités pour l’accès facile et démocratique du savoir à la jeunesse de notre pays est ici incontestable. Du Savoir donc de la Connaissance, donc du Savoir Faire et du Savoir Etre pour Tous, tel est ici le crédo de la tutelle. Il est décidé d’instaurer la culture de l’évaluation continue à tous les échelons du système d’Enseignement supérieur (les processus administratifs, les formations, etc.) C’est ainsi que toutes les Universités ont signé un Contrat de Performance (CDP) avec le MESR dans le cadre du PGF-Sup. L’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (ANAQ-Sup) a été créée et est fonctionnelle. Des cellules d’Assurance Qualité sont installées dans toutes les Universités et les Etablissements d’Enseignement supérieur privé. Et avec la création de l’ANAQ-Sup, les évaluations externes sont déjà faites pour l’UT, l’UADB et l’UASZ, de même que l’autoévaluation de l’UCAD. Les Etablissements publics et privés d’Enseignement supérieur sont évalués. 150 établissements privés se sont soumis à l’évaluation institutionnelle ; 29 sur les 68 dont les dossiers sont déjà soumis au Conseil scientifique, sont agréés. Ils ont aussi soumis 369 programmes à évaluer et 23 ont déjà fini le processus et sont accrédités. Les Universités publiques ont aussi présenté à l’ANAQ-Sup 86 programmes à évaluer dont 32 sur les 43 déjà soumis au Conseil scientifique sont accrédités. C’est dire que l’ANAQ-Sup, déjà célébrée et reconnue à l’international, a fini de s’imposer dans notre paysage universitaire. Elle est crédible grâce au sérieux, à la rigueur et à l’engagement de tous ses organes constitutifs et de ses experts du terrain; nous n’ignorons et ne négligeons jamais le travail fort appréciable abattu par le personnel de l’ANAQ-Sup qui a consenti des sacrifices inestimables en accompagnant un organisme qui débutait avec tous les défis à relever. Pour rendre effective la culture de résultats et de reddition des comptes à tous les niveaux, le décret 2012-1269, portant Régimes financiers des Universités publiques fut appliqué. Cette culture est désormais installée chez toutes les parties prenantes qui se sont engagées pour une très bonne gouvernance universitaire, gage d’une gestion transparente, saine et efficiente d’autant plus que les ressources doivent être gérées efficacement. La Loi relative aux Universités publiques est adoptée et promulguée et les décrets d’applications sont en cours d’élaboration. Par ailleurs, le réseau comptable est stabilisé à l’UCAD, quatre Agents Comptables Particuliers ont été nommés ; le projet de révision du régime financier des Universités publiques est en cours, suite à l’adoption de la Loi relative aux Universités publiques. Un arrêté portant institution d’un Comité de Suivi de la mise en œuvre des Réformes a été pris le 5 juin 2015 sous le numéro 011777. La Décision numéro 4 vise à instaurer une Culture de la Paix et du Dialogue au sein des établissements d’Enseignement Supérieur. Pour ce faire, il faut actualiser les textes sur les franchises universitaires. Cependant, après concertation très soutenue avec les différents acteurs et partenaires, il n’a pas été jugé nécessaire d’actualiser le cadre légiférant sur ces dimensions très sensibles de la vie des Universités publiques. Pour ce qui est de la mise en place d’une police universitaire dans les Etablissements d’Enseignement supérieur afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens, le diagnostic sécuritaire est réalisé, le consultant recruté. Par ailleurs, des Comités de Dialogue Social ont été mis en place au niveau des Universités Cheikh Anta Diop de Dakar, Alioune Diop de Bambey et Assane Seck de Ziguinchor. Dans la même lancée, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche occupe une place de choix et joue un rôle éminemment important dans le Haut Conseil du Dialogue Social/HCDS, une Institution de la République vigilante, qui œuvre, sans relâche, à rapprocher toutes les parties prenantes de la vie économique, sociale et culturelle de notre pays. Le HCDS a été et reste un partenaire à la fois stratégique et déterminant dans la prévention, dans la médiation, dans le dialogue social et dans la résolution des crises lors des grèves dans les Universités publiques sénégalaises. En un temps record, le Haut Conseil du Dialogue Social, sous la conduite éclairée de son Président, Madame Innocence Ntap NDIAYE, a réussi la prouesse de remettre à Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, son premier rapport aussi riche que très documenté. La Décision numéro 5 se préoccupe très franchement de favoriser la carrière des enseignants, des chercheurs et du personnel administratif, technique et de service. Notez ici que cette Décision est profondément et effectivement englobante, d’autant plus que l’Université évolue sur les trois piliers interdépendants, à savoir les PER, les PATS et les Etudiants. L’autorité ne souhaite, en aucun cas, négliger nulle catégorie évoluant dans l’espace universitaire. C’est dire qu’elle a une intelligence réelle et heureuse des réalités de cet univers stratégique pour toute la nation sénégalaise. Adossée à cet état d’esprit puissant et agissant, les autorités ont pris la décision de s’engager dans la révision de la loi 81-59 du 9 novembre 1981 et le décret numéro 89-909 du 5 août 1989 afin de les adapter au système LMD, à la culture d’évaluation. C’est ainsi que la loi 81-59 du 9 novembre 1981 fut révisée, votée et promulguée ; le décret numéro 89-909 du 5 août 1989 concernant le personnel de recherche est en cours de révision. Ceci démontre à souhait l’engagement réaffirmé de l’Etat et le Gouvernement du Sénégal ainsi que les syndicats de l’Enseignement du supérieur qui, en réalité, se sont investis pour la réalisation de ces objectifs, dans une ambiance apaisée. Le décret 2015-582 relatif à la reconnaissance, au classement et à l’équivalence des diplômes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche fut pris d’autant plus qu’il fallait absolument réviser les textes régissant la Fonction publique pour tenir compte des évolutions récentes intervenues dans l’Enseignement Supérieur et de la Recherche notamment avec la mise en place du système Licence-Master-Doctorat. Symétriquement, les textes régissant les Personnels Administratifs, Techniques et de Service furent soumis à discussions et sont en cours d’élaboration. Un autre décret créant un cadre réglementaire et/ou légal pour les Personnels Enseignants et Enseignants-Chercheurs du privé est circularisé ; la tutelle ministérielle est en position d’attente de la tenue du Comité interne et du Comité technique. La Décision numéro 6 se préoccupe de faire de l’Etudiant sénégalais un acteur de formation, de favoriser sa réussite et d’améliorer notablement ses conditions de vie. Elle est un puissant exemple de la dimension sociale de la politique universitaire souhaitée et exécutée par le Gouvernement du Sénégal. Aussi, une batterie de mesures opératoires fut mise en branle pour la réalisation et la matérialisation de cette décision. La démocratisation, la transparence, l’équité, l’accès des étudiants à l’Enseignement supérieur sont rendus effectifs par la mise en action de la plateforme www.campusen. Le Gouvernement du Sénégal oriente de manière effective les nouveaux bacheliers dans les établissements privés dans des filières accréditées par le CAMES ou par l’ANAQ-Sup, avec une enveloppe financière conséquente. Tout bachelier qui le souhaite, est, en effet, orienté sur la base du mérite et de la performance accomplie à l’examen du Baccalauréat. Des modules de formation des étudiants au civisme, à la citoyenneté, à l’éthique, au leadership, à l’environnement, au développement durable, à l’entreprenariat ainsi qu’aux services à la communauté, sont déroulés à l’UASZ et à l’UVS. Autrement dit, l’Université sénégalaise doit assurer toutes ces formations pour obtenir une jeunesse accomplie, résolument préparée aux graves défis contemporains liés à la tolérance, aux rigueurs du marché de l’emploi donc de l’employabilité, aux changements climatiques donc de l’environnement, etc. Le Service à la Communauté est une problématique très sérieuse qui doit attirer davantage l’intérêt et l’attention de toutes les parties prenantes de l’Université sénégalaise. Ce Service à la Communauté doit être organisé, cohérent pour jeter des ponts solides entre l’Université et les besoins de la Communauté (Agriculture, Pêche, Patrimoines culturels matériels et immatériels, Tourisme, etc.) ; à tous ces aspects de la vie nationale, l’Université doit apporter son expertise technique et scientifique, son appui-conseil, sa médiation. Ce Service à la communauté intérieure se traduit, d’ailleurs, par la mise en place d’une politique améliorant l’accueil et l’accompagnement des Etudiants qui se traduit par l’ouverture des Bureaux d’Accueil, d’Orientation et d’Information (BAOI) ainsi que des Bureaux de la Vie étudiante (BVE) dans toutes les Universités publiques. Le programme « un étudiant/un ordinateur » a été mis en œuvre depuis 2014 et environ 27 165 étudiants en ont déjà bénéficié au mois de juin 2016. Signalons, pour la magnifier, qu’une exonération des taxes est appliquée par l’Etat du Sénégal sur les ordinateurs ; la subvention par Etudiant est de 67 500 FCFA pour les Universités physiques et de 100 000 FCFA pour les Etudiants en formation à distance. Pour l’année 2016, les ordinateurs, les tablettes et les clefs de connexion sont gratuites pour les Etudiants de l’UVS. Nous devons reconnaitre ici aussi, l’effort considérable réalisé et consenti par l’Etat du Sénégal pour améliorer notablement les conditions d’études de nos Etudiants. L’Etat du Sénégal s’est attaché à l’amélioration et au renforcement des infrastructures d’hébergement des Etudiants par différents mécanismes combinant investissements publics, initiatives privées, partenariat public/privé. C’est ainsi que trois nouveaux pavillons d’une capacité de 1 044 lits ont été livrés à l’UCAD dans le Programme d’urgence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL ; quatre pavillons, d’une capacité de 208 lits, ont été finalisés et réceptionnés à l’UCAD ; à l’UASZ, il a été achevé deux bâtiments A & B d’une capacité de 104 lits pour l’hébergement des Etudiants. A l’UGB, les travaux de trois pavillons d’hébergement des Etudiants d’une capacité de 156 lits sont achevés ; à l’UADB, un restaurant de 500 places ainsi qu’un centre médico-social furent programmés dans le BCI 2016. L’Hôtel du Rail est entièrement réhabilité pour rendre effectif l’hébergement des Etudiants de l’Université de Thiès au moment où démarrent les travaux de construction de pavillons d’hébergement des Etudiants à l’EPT. Soulignons qu’un Programme de 30 000 lits est en cours de mise en œuvre dont le marché de 4 000 lits à l’UCAD et 2 000 lits à l’UGB sont effectivement attribués. Un Projet de PPP avec AMSA et UBA est en cours d’élaboration pour 18 000 lits (les 15 000 lits pour l’UCAD dont les travaux sont d’ailleurs très avancés ; 3 000 lits pour l’UAM). Les Bourses furent auditées pour statuer sur leurs mécanismes et leurs critères d’attribution : bourses d’excellence, bourses pédagogiques, bourses sociales ; la composition de la commission d’attribution, les mécanismes de sécurisation de leur paiement régulier et à date échue. Pour ce faire, l’Audit de l’IGF est réalisé ; l’Audit du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche financé par la Banque mondiale est aussi réalisé ; le décret sur les nouveaux critères d’attribution des bourses a été pris. L’attribution est basée sur le mérite d’abord, ensuite sur le social. Une innovation de taille est la création de bourses d’excellence nationale, de bourses de mobilité et de bourses de Doctorat par alternance. Nous n’oublions guère l’augmentation du taux des bourses d’excellence à l’Etranger et son ouverture à tous les pays de destination des Etudiants sénégalais. Ces bourses sont octroyées par une Commission nationale avec la participation effective de toutes les parties prenantes ; la transparence jouant pleinement, les listes des attributaires sont largement diffusées et mises à la portée de tous les intéressés. Mieux, les bourses sont désormais payées à date échue depuis l’année universitaire 2014-2015. Ces efforts emportent l’adhésion enthousiaste de tous les Etudiants qui perçoivent, assez souvent, très tôt leurs bourses. Les agents de la Direction des Bourses, sous la ferme conduite du Docteur Lassana KONATE, méritent ici toutes nos félicitations et tous nos encouragements. Il fallait aussi créer un Centre national des Œuvres Universitaires et Sociales (CNOUS) auquel sont rattachés des Centres Régionaux des Œuvres Universitaires et Sociales (CROUS). Le Projet de Décret portant modification du Décret 2014-565 portant organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est en cours afin de remplacer le CNOUS par la Direction générale des Œuvres Universitaires au niveau du MESR ; la loi portant création des CROUS de Ziguinchor, Bambey et Thiès est votée et promulguée. Le Directeur général du CROUS de Ziguinchor est nommé et a pris fonction. Il est décidé de rendre obligatoire l’enseignement de l’Anglais dans les Etablissements d’Enseignement Supérieur au cours des trois premières années d’études, pour favoriser la mobilité internationale de nos Etudiants et l’implication d’Enseignants du monde anglophone dans leur formation, de promouvoir l’apprentissage de nos langues nationales pour une meilleure insertion de nos Etudiants dans la vie socioéconomique. Si des discussions sont en cours avec le British Council, l’Institut sénégalo-britannique pour l’Enseignement de l’Anglais (ISBEA), l’UVS, les Départements d’Anglais et de Langues Etrangères Appliquées, pour convenir des modalités de mise en œuvre de la directive, par contre, des langues nationales sont effectivement enseignées à l’UCAD ; à l’UGB, existe un Département Langues et Cultures Africaines à l’UFR Civilisation, Religions, Arts et Communication (UFR-CRAC). Pour ce qui est du renforcement du partenariat entre les EES publics et privés et le monde socioéconomique pour la création d’incubateurs et/ou de centres de transfert technologiques au sein de chaque EES, des incubateurs sont fonctionnels à l’UGB et à l’UCAD, celui de l’UASZ est en cours de construction par le Ministère de l’Industrie ; la ferme agricole est revitalisée. La Décision numéro 7 renforce la carte universitaire pour favoriser l’accès à l’offre de formation et assurer la qualité de l’Enseignement Supérieur. Pour ce faire, il s’agit de finaliser les projets suivants : sur tous les chantiers en cours dans les Universités publiques du Sénégal, des Instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnel/ISEP, des Espaces Numériques Ouvers/ENO, les taux de réalisation vont de 40 à 100% ; ces résultats sont de véritables performances obtenues grâce à l’abnégation incroyable de Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, un Ministre de la République viscéralement attaché à la parfaite exécution et à la finalisation de tous les chantiers dont il a eus l’insigne privilège de poser les premières pierres aux côtés de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal. Partout, au Sénégal, les édifices dédiés exclusivement à l’Enseignement, à la Formation, à la Recherche, sortent de terre comme des épis de mil en périodes de bonnes pluviométries, disent nos interlocuteurs. La Décision numéro 8 donne un nouvel élan à la Recherche et à l’Innovation. C’est ainsi que la Direction Générale de la Recherche (DGR) avec ses quatre Directions sont fonctionnelles (Décret numéro 2014-565 du 06-05-2014 portant organisation du MESR et le Décret 2016-619). Les financements, s’élevant à plusieurs milliards de FCFA, consentis par le Gouvernement du Sénégal sont naturellement colossaux.
L’équité territoriale, tant recherchée, la centralité du PER, du PATS et de l’Etudiant dans le système, tant revendiquée, la réforme des Titres et des Grades, tant envisagée, la révision à la hausse de la Retraite, tant attendue, sont en phase de réalisation sous le magistère de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal qui a porté son choix heureux sur Le Professeur Mary Teuw NIANE. Sans conteste, le pari du Gouvernement du Sénégal est gagné à 95% dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. En conclusion de cette longue revue des réalisations du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, j’ose dire ceci : Maky a décidé et Mary a exécuté.
Pr. Daha Chérif BA, Directeur de l’Enseignement Supérieur Public/DESPUB, Président de la Commission Enseignement Supérieur de la Convergence des Cadres Républicains,
Vice-Coordonnateur du Réseau des Universitaires Républicains/RUR







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