La 4e revue annuelle du programme sectoriel de l’éducation et de la formation s'est ouverte ce jeudi et se poursuit jusqu'à demain. Elle s’inscrit dans un contexte de mise à jour du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), lancé en 2013 par le gouvernement du Sénégal.
Selon Ousmane Sow, secrétaire général du ministère de l’Education nationale réprésentant le ministre Serigne Mbaye Thiam, la 4eme revue annuelle vise quatre (04) objectifs essentiels, à savoir “examiner et échanger sur les performances du secteur de l’éducation en 2016 et formuler une recommandation pertinente, utile pour une bonne poursuite des activités du Paquet, avec efficacité et efficience. Ensuite adopter le plan de travail 2017 en intégrant des consolidants dans toutes les activités influant sur les ressources internes et externes. Mais aussi échanger sur la proposition de cadrage politique, stratégique et budgétaire du Paquet pour la période 2017-2030. Et enfin ajuster la feuille de route de la mise à jour du Paquet”.
Laylee Moshiri, représentante de l’Unicef, pour sa part, a souligné que le secteur éducatif sénégalais est confronté à des grèves persistantes et des inégalités entre le milieu urbain et le milieu rural. Selon elle, la qualité de l’éducation reste assez faible. «Dans la gestion de l’école, des efforts doivent être fournis par les collectivités locales. Les parents d’élèves doivent aussi s’impliquer dans la gestion des écoles car le ministère de l’Education, seul, ne peut pas tout faire», dit-elle.«Il faut bénéficier et s’appuyer sur les possibilités qu’offre la technologie moderne ainsi que ses innovations. L’aspect le plus fondamental dans l’éducation est l’utilisation de la technologie. C’est le type d’innovation qu’on a besoin pour plus de qualité dans l’apprentissage des élèves. On ne peut pas continuer à fonctionner de la même manière qu'il y’a 40 ans», a-t-elle noté.
Cheikh Mbow, coordonnateur de la Cosydep et membre de la société civile, lui, explique que le Sénégal a investi beaucoup de ressources dans l'éducation, mais nous nous rendons compte que malgré tout l'école fait très peu de résultats. “Les défis auxquels il faudrait faire face sont liés à la décentralisation de l’éducation. Il faut donner plus de pouvoirs aux collectivités locales, si nous voulons obtenir les véritables changements», pense Cheikh Mbow. Selon lui, «à chaque fois qu’il y’a perturbation dans ce système, c’est lié à la question enseignante. Il faut qu’on ait un système qui respecte plus l’enseignant et qui le valorise davantage».
Pour Abdou Khadre Ndiaye, secrétaire général de l’Union nationale des associations des élus locaux du Sénégal (Uael), l’ensemble des acteurs de l’éducation critiquent la faiblesse de l’implication et des ressources allouées par les collectivités locales. «Il est important de souligner que les compétences ne sont pas transférées à tout le monde. Elles sont transférées aux collectivités locales. Dans le cadre de la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation et du niveau d’exigence de l’attente des acteurs, tout est conjugué au présent, alors que la réforme n’est pas totalement achevée. Si nous n’avons pas une collectivité locale viable, il nous sera très difficile, aujourd’hui, de transférer ces ressources. C’est bien d’avoir des instances de dialogue et de coordination sur la cogestion, mais il est beaucoup plus important que ces institutions puissent être fonctionnelles pour le bénéfice exclusive des populations», explique le secrétaire général de l’Uael, par ailleurs maire de Gaya.
Selon Ousmane Sow, secrétaire général du ministère de l’Education nationale réprésentant le ministre Serigne Mbaye Thiam, la 4eme revue annuelle vise quatre (04) objectifs essentiels, à savoir “examiner et échanger sur les performances du secteur de l’éducation en 2016 et formuler une recommandation pertinente, utile pour une bonne poursuite des activités du Paquet, avec efficacité et efficience. Ensuite adopter le plan de travail 2017 en intégrant des consolidants dans toutes les activités influant sur les ressources internes et externes. Mais aussi échanger sur la proposition de cadrage politique, stratégique et budgétaire du Paquet pour la période 2017-2030. Et enfin ajuster la feuille de route de la mise à jour du Paquet”.
Laylee Moshiri, représentante de l’Unicef, pour sa part, a souligné que le secteur éducatif sénégalais est confronté à des grèves persistantes et des inégalités entre le milieu urbain et le milieu rural. Selon elle, la qualité de l’éducation reste assez faible. «Dans la gestion de l’école, des efforts doivent être fournis par les collectivités locales. Les parents d’élèves doivent aussi s’impliquer dans la gestion des écoles car le ministère de l’Education, seul, ne peut pas tout faire», dit-elle.«Il faut bénéficier et s’appuyer sur les possibilités qu’offre la technologie moderne ainsi que ses innovations. L’aspect le plus fondamental dans l’éducation est l’utilisation de la technologie. C’est le type d’innovation qu’on a besoin pour plus de qualité dans l’apprentissage des élèves. On ne peut pas continuer à fonctionner de la même manière qu'il y’a 40 ans», a-t-elle noté.
Cheikh Mbow, coordonnateur de la Cosydep et membre de la société civile, lui, explique que le Sénégal a investi beaucoup de ressources dans l'éducation, mais nous nous rendons compte que malgré tout l'école fait très peu de résultats. “Les défis auxquels il faudrait faire face sont liés à la décentralisation de l’éducation. Il faut donner plus de pouvoirs aux collectivités locales, si nous voulons obtenir les véritables changements», pense Cheikh Mbow. Selon lui, «à chaque fois qu’il y’a perturbation dans ce système, c’est lié à la question enseignante. Il faut qu’on ait un système qui respecte plus l’enseignant et qui le valorise davantage».
Pour Abdou Khadre Ndiaye, secrétaire général de l’Union nationale des associations des élus locaux du Sénégal (Uael), l’ensemble des acteurs de l’éducation critiquent la faiblesse de l’implication et des ressources allouées par les collectivités locales. «Il est important de souligner que les compétences ne sont pas transférées à tout le monde. Elles sont transférées aux collectivités locales. Dans le cadre de la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation et du niveau d’exigence de l’attente des acteurs, tout est conjugué au présent, alors que la réforme n’est pas totalement achevée. Si nous n’avons pas une collectivité locale viable, il nous sera très difficile, aujourd’hui, de transférer ces ressources. C’est bien d’avoir des instances de dialogue et de coordination sur la cogestion, mais il est beaucoup plus important que ces institutions puissent être fonctionnelles pour le bénéfice exclusive des populations», explique le secrétaire général de l’Uael, par ailleurs maire de Gaya.







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