Le patron de la télévision publique, Rts, répond aux critiques nées de la couverture médiatique de la précampagne et campagne référendaire qui n’a pas fait place au courant du Non. Ce que dément partiellement le directeur général de la Rt, Racine Talla. Dans un entretien à L’Observateur, il minimise et rappelle qu’ «il y a une présence du courant du Non à la Rts dans le cadre de l’émission «Pluriel» supervisée par le Cnra».
Selon Racine Talla toujours, «il est important de saisir que c’est un président en exercice qui a fait une proposition aux citoyens et que j’ai l’obligation, en tant que service public d’informations, d’expliquer ou de faire expliquer. En français et dans les différentes langues nationales… Le décret n’a jamais parlé d’impossibilité d’organisation de débats. Mais le Cnra, dans son communiqué, a bien dit : «il résulte de dispositions dudit décret qu’il n’y a pas de temps d’antenne réglementé en faveur des acteurs intervenant dans les médias». Toutefois, souligne encore le directeur de la Rts, «les temps d’antenne sont organisés normalement par le Cnra, sous sa supervision et son contrôle.
Ce qui n’a pas été le cas et s’il devait y avoir un temps d’antenne, il concernerait la période du 12 au 18 mars 2016, période consacrée à la précampagne». Quid de la publicité en période de campagne ? «Contrairement aux chaines de télévision privée, la Rts a décliné l’offre publicitaire du courant du Oui pendant la période du 12 au 18 mars. Durant cette période, aucun des courants n’a bénéficié d’un temps d’antenne à la Rts. Seules les activités du président de la République en exercice, initiateur de la proposition de réformes, ont été couvertes. Ainsi, la Rts n’a fait que respecter le cahier des charges», minimise encore Racine Talla.







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