Nous sommes en novembre 2012, entre le 20 et le 30, et la ville de Goma vient de tomber aux mains des rebelles du M23. Les troupes congolaises en déroute fuient les combats et sur leur passage pillent et violent.
Les témoignages récoltés par les Nations unies et Human right watch racontent presque tous les mêmes nuits d’horreur : trois à six soldats congolais en uniforme forcent les portes des maisons, pointent leur arme et sous la menace, prennent tout ce qu’ils peuvent et violent les femmes. Souvent à tour de rôle…En décembre 2012, onze militaires des forces armées sont arrêtés suite à ces incidents graves, et puis plus rien. Aucune procédure judiciaire.