La série des réunions sur la voie de passage de la drague de la société d’exploitation du zircon laisse présager une levée des contraintes. C’est ce que soutient le directeur général du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos), Ibrahima Wade, en marge d’une visite de terrain effectuée avant-hier.
* Le Bos a effectué une visite sur le site d’implantation de la centrale à charbon à Sao Mékhé et sur le corridor où devrait passer le convoyeur. L’emprise de l’usine devrait être empiétée par la voie de passage de la drague de la société d’exploitation du zircon. Est-ce que les deux entreprises s’acheminent vers une solution technique consensuelle ?
- « L’une des grosses difficultés, c’était une cohabitation entre Africa Energie et la Grande Côte Operation (Gco). Nous avons dans la même zone deux projets phares du Pse. Africa Energie va construire une centrale de 300 mégawatts. La société Gco bénéficie déjà d’une concession sur la même zone sur le tracé du corridor où passera le charbon qui alimentera l’usine.
Il était important de sécuriser les deux projets. Plusieurs réunions ont été tenues sous l’égide du Bos et du ministère de l’Industrie et des Mines. La Senelec et les deux chefs de projet ont pris part à ces réunions. Nous avons constaté qu’il était possible pour Africa Energie de décaler légèrement, de laisser un passage qui mesure entre 500 et 700 mètres afin de donner la possibilité à Gco d’exploiter le sable titanifère dans les années à venir.
L’autre option, c’est d’interrompre le fonctionnement de la chambre durant 4 mois, le temps que la drague explore ce passage du corridor. C’est une solution coûteuse. Les deux entreprises sont engagées à trouver une solution consensuelle. »
* Comment inciter toutes ces entreprises à recruter davantage de jeunes diplômés sénégalais ?
- « Ce que nous avons vu est réconfortant. Gco est l’un des projets structurants du Pse. La société dispose de 800 emplois permanents. Elle a fait confiance à l’expertise sénégalaise. Nous avons trouvé des cadres supérieurs sénégalais, des sortants de l’Ecole supérieure polytechnique (Esp). La société utilise aussi la main d’œuvre locale et soutient les opérateurs économiques qui s’activent dans l’élevage, l’horticulture. »
* Quelle est la place que le Sénégal compte occuper dans la production du zircon ?
- « L’ambition, c’est d’atteindre 55 000 tonnes par an. Nous sommes en discussion avec le ministère de l’Industrie et des Mines et les opérateurs pour essayer de positionner le Sénégal comme le premier producteur mondial de zircon. C’est un enjeu. Je pense qu’avec le Pse, notre pays peut penser à se projeter vers de nouveaux objectifs. Cela montre que le Pse est dans sa phase active. »
* Le Bos a effectué une visite sur le site d’implantation de la centrale à charbon à Sao Mékhé et sur le corridor où devrait passer le convoyeur. L’emprise de l’usine devrait être empiétée par la voie de passage de la drague de la société d’exploitation du zircon. Est-ce que les deux entreprises s’acheminent vers une solution technique consensuelle ?
- « L’une des grosses difficultés, c’était une cohabitation entre Africa Energie et la Grande Côte Operation (Gco). Nous avons dans la même zone deux projets phares du Pse. Africa Energie va construire une centrale de 300 mégawatts. La société Gco bénéficie déjà d’une concession sur la même zone sur le tracé du corridor où passera le charbon qui alimentera l’usine.
Il était important de sécuriser les deux projets. Plusieurs réunions ont été tenues sous l’égide du Bos et du ministère de l’Industrie et des Mines. La Senelec et les deux chefs de projet ont pris part à ces réunions. Nous avons constaté qu’il était possible pour Africa Energie de décaler légèrement, de laisser un passage qui mesure entre 500 et 700 mètres afin de donner la possibilité à Gco d’exploiter le sable titanifère dans les années à venir.
L’autre option, c’est d’interrompre le fonctionnement de la chambre durant 4 mois, le temps que la drague explore ce passage du corridor. C’est une solution coûteuse. Les deux entreprises sont engagées à trouver une solution consensuelle. »
* Comment inciter toutes ces entreprises à recruter davantage de jeunes diplômés sénégalais ?
- « Ce que nous avons vu est réconfortant. Gco est l’un des projets structurants du Pse. La société dispose de 800 emplois permanents. Elle a fait confiance à l’expertise sénégalaise. Nous avons trouvé des cadres supérieurs sénégalais, des sortants de l’Ecole supérieure polytechnique (Esp). La société utilise aussi la main d’œuvre locale et soutient les opérateurs économiques qui s’activent dans l’élevage, l’horticulture. »
* Quelle est la place que le Sénégal compte occuper dans la production du zircon ?
- « L’ambition, c’est d’atteindre 55 000 tonnes par an. Nous sommes en discussion avec le ministère de l’Industrie et des Mines et les opérateurs pour essayer de positionner le Sénégal comme le premier producteur mondial de zircon. C’est un enjeu. Je pense qu’avec le Pse, notre pays peut penser à se projeter vers de nouveaux objectifs. Cela montre que le Pse est dans sa phase active. »








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