Vous semblez admiratif devant le chef de l’Etat Macky Sall notamment avec la question de l’eau potable qui est apparemment et paradoxalement un casse-tête dans une région aussi pluvieuse comme Ziguinchor. Pourquoi ? Pr Courfia Diawara : A la suite du désenclavement progressif de la Casamance par l’acquisition d’Aguen et Diambone, la réhabilitation de la route du sud (RN6), du pont Ibou Diallo au cœur de la ville de Kolda, du Programme pôle de développement de la Casamance (Ppdc) et de la mise en place du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), le Président Macky Sall attaque et règle la question de l’accès à l’eau potable à Ziguinchor. En effet, la ville de Ziguinchor vient d’être dotée de cinq nouveaux forages supplémentaires et d’un château d’eau flambant neuf d’une capacité de 3 200 mètres cubes. Ce qui amène la capacité de stockage à un total de 4 900 m3 pour un investissement de plusieurs milliards de francs CFA. Félicitations à tous les acteurs de ce sous-secteur de l’hydraulique et merci à Son Excellence le Président de la République, Monsieur Macky Sall. Vous voulez dire qu’il n’y avait pas d’infrastructure pour purifier l’eau ? En fait, cet engagement du chef de l’Etat est accompagné du remplacement de la fameuse station de traitement datant de 1987 par une nouvelle station de traitement moderne de déferrisation, de dénitrification, doublant la capacité de production. Ce qui loge les populations de Ziguinchor à l’abri pour au moins les 50 années à venir. En quoi la station est-elle vraiment décisive pour le bien-être et la santé des populations ? Plusieurs résultats d’analyses physico-chimiques ont confirmé des teneurs élevées de fer, de nitrates-nitrites, de manganèse, de H2S dans les eaux de boisson couramment consommées à Ziguinchor ; en cela, cette nouvelle station de traitement est un outil de prévention à la santé des populations. En ma qualité de citoyen résident permanent à Ziguinchor, je salue la portée de cette réalisation à sa juste valeur car conscient de ne plus être exposé sauf dysfonctionnement, à une eau colorée (oxyde de fer) au bout du robinet.Et pour vous, cela suffit pour que les populations s’engagent à assurer à Macky Sall un second mandat présidentiel ? Absolument ! Pour étayer ses propos, il cite entre autres exemples, la visite de plusieurs jours que le Président de la République accorde chaque année à la région naturelle de la Casamance depuis son accession à la Magistrature suprême, le programme spécial pour le développement de la Casamance, le désenclavement de la région sur les plans routier, aérien et maritime, le renforcement des infrastructures éducatives et sanitaires, l’érection de la région Sud en «laboratoire expérimental de développement du pays» et surtout les avancées significatives faites dans la quête de la paix en Casamance. Toutes choses qui me fondent à soutenir avec force qu’avec le Président Macky Sall, c’est la rupture en Casamance. Dans l’histoire, c’est la première fois qu’un Président de la République ait l’attitude qu’il a avec la Casamance. En attendant la réalisation urgente du projet d’assainissement de la ville de Ziguinchor accompagnée d’une station d’épuration au quartier « boudody » et les jalons d’une voie de contournement de la trans-gambienne, symbole de souveraineté, je partage en toute humilité l’avis selon lequel l’engagement et l’implication des populations de la Casamance pour un deuxième mandat du Président Macky Sall doit prendre dorénavant les allures d’un devoir patriotique. Plus que n’importe quelle partie du pays, nous avons l’obligation de réélire le Président dès le premier tour eu égard à la préférence affichée pour la Casamance qu’il a érigé en priorité nationale par le déroulement méticuleux d’un plan Marshall annoncé lors de la dernière campagne présidentielle. Comment allez-vous concrètement vous engagez à assurer à Macky Sall un second mandat notamment avec la division de la famille apériste à Ziguinchor ? Justement, je lance un appel à tous pour l’unité. Nous devons tous, frères de parti, alliés, démocrates sincères et forces vives, démultiplier etsécuriser le cordon de sympathie et de confiance qui lie le Président à la Casamance. Et comment analysez-vous la décision du président de la République de réduire son mandat ? Au soir de 2012, un éminent professeur de droit, aujourd’hui Ministre conseiller disait que « les engagements d’un Chef d’Etat ont valeur constitutionnelle…», car les valeurs morales et éthiques sont des leviers inaliénables de notre droit. Le Président Macky Sall, à mi-mandat, a décidé volontairement de réduire à cinq un mandat de sept ans gagné démocratiquement de haute lutte avec un taux de 65 %. Cet homme rejoint le panthéon de ceux qui ont marqué leur époque par des actes de grandeur. Arrêtons le projecteur sur les 14 autres projets de réformes nous positionnant confortablement dans les standards d’une démocratie moderne. C’est à l’honneur de tout le Sénégal et des sénégalais. Il appartient au peuple par voie référendaire de parfaire la grandeur de la démocratie d’un état de droit comme le Sénégal.
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