
« L’application de l’article 318 du Code pénal pose problème. Nous ne posons pas le débat de l’homosexualité, mais disons quand même que notre société s’est aménagé des garde-fous. Nous avons des incriminations comme l’attentat à la pudeur, l’attentat aux bonnes mœurs qui font qu’aucun citoyen ne peut commettre certains actes en public. Nous avons des mesures qui permettent de préserver la morale publique », a notifié l’Avocat et président de la Ldsh dans L’Observateur repris par Setal.net. Et de pester « Si des citoyens prennent la responsabilité de commettre en privé, dans une intimité ou dans un domicile des faits, nous pensons ^pas ces faits puissent se revêtir d’un caractère de publicité pour aboutir à une condamnation de cette nature. S’il n’y avait pas la bagarre, personne ne serait au courant de ce qui s’est passé ce jour-là. C’est pourquoi, nous avons pensé également que l’article 318 doit être concilié avec des droits garantis par la Constitution à savoir le droit à la vie privé, le droit à l’intimité ». Et de conclure, « Il serait judicieux de rouvrir le dossier de Tamsir pour poser le débat sur l’ article 318 du Code pénal.