« Il n’y a pas de formule de conditionnelle. La formule du conditionnel c’est deux lettres : « si ». Et on n’a jamais entendu le « si » du président (…). Le président a dit : je vais réduire mon mandat ; je vais me l’appliquer. C’est un engagement ferme sur lequel il a y a aucun doute possible », a martelé le journaliste et analyste politique. Et ce dernier d’ajouter : «C’est après qu’il a dit: si la loi me le permet. Et il y a eu la 3ème phase, celui que j’appelle du rétropédalage ».
Et quand Abdoul Aziz Diop ne veut pas voir des conséquences fâcheuses, suite à la décision du président de renoncer à sa promesse, Momar Séni Ndiaye, soutient le contraire.
« Ce qui est important c’est le ressenti des Sénégalais. C’est cela qu’il faut analysé et pas des arguties juridiques d’un Conseil Constitutionnel qu’on a déjà vu à l’ouvre en 2011. (…). Vous pouvez invoquer tous les articles que vous voulez, vous ne pourrez jamais effacer de l’esprit des sénégalais, l’image de quelqu’un qui n’a pas respecté sa parole. Quand vous ne respectez plus votre parole, vous n’êtes plus écouter », a martelé le journaliste.
Mieux, considérant que le chef de l’Etat qui a manqué à sa promesse est certainement dans une situation pénible, qui nécessiterait même une « cellule de suivi psychologie », il ajoute qu’il faut plutôt trouver les moyens de l’accompagner à dépasser cette situation que de vouloir lui faire croire qu’il n’ rien à se reprocher ou à craindre.
« Quiconque soutient que le président n’est pas dans une situation difficile, n’aime pas le président. (…). Mais je ne vais pas tirer sur une ambulance ; il ne faut pas tirer sur le président. Il a voulu le faire, il s’en est pas donné les moyens », soutient le journaliste et analyste politique qui se demande : »Qu’est-ce qui a pu amener le président à renoncer. Qu’est-ce qui a amené le président à dire non après avoir dit oui?»







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