« Cessons de nous croire dans un marché de dupes. Dans toute démocratie, il y a des personnes qui exercent le pouvoir et d’autres qui s’opposent. » Ces paroles de monseigneur Benjamin Ndiaye ont été prononcées hier, vendredi 20 mai, lors de la conférence de presse-bilan de la 128e édition du pèlerinage marial de Popenguine.
L’archevêque de Dakar répondait à une question sur le dialogue national qui doit réunir samedi prochain autour du chef de l’État les partis politiques, la société civile ainsi que les autorités coutumières et religieuses.
Celui-ci portera sur des « questions d’intérêt strictement national ». « Si c’est pour baisser les tensions verbales et physiques, je dis : “’tant mieux pour ce dialogue”’. Et si le dialogue tourne autour de l’intérêt de la cité, cela en vaut la peine. Mais si c’est pour des besoins partisans et individuels, ce n’est pas du dialogue, mais du “moussanté” (duperie) », a martelé monseigneur Ndiaye.
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