Ils sont quatre-vingts jeunes garçons et filles à effectuer le déplacement sur Ziguinchor. Ces vaillants jeunes assoiffés de paix, ont malgré ce que cela leur a coûté, accepté volontiers de venir dans la capitale méridionale de la Casamance pour prêcher la paix.
Une manière selon leur porte-parole, Mohamed Jalloh « de montrer au monde entier que les jeunes ont désormais pris leur bâton de pèlerin pour se lancer à la conquête de la paix dans le monde ; surtout quand on sait que la Gambie et le Sénégal constituent malgré les frontières instaurées par le colon un seul et même pays, car partageant les mêmes valeurs culturelles et sociales. »
M. Jalloh d’ajouter que « la Gambie serait très malaise de voir la case du Sénégal brûler et de ne pas venir jouer aux sapeurs. Car toute case sénégalaise qui brûle est aussi une case de la Gambie ».
Le représentant du proviseur du lycée El Hadji Omar Lamine Badji de Djibock(Ziguinchor), Aladji Sighaté prenant la parole a tenu à « saluer cette volonté des jeunes gambiens qui ont fini de comprendre que ce sont les jeunes qui ont surtout besoin de la paix. S’ils ont déjà compris cela, le reste, c’est de les accompagner dans ce combat ». Il a prié pour « le bon retour de ces jeunes gambiens. »
Les femmes de « Kabonkétor », représentées par Mame Fatou Dramé, se sont félicitées de cet appui dont ont fait montre les jeunes ambassadeurs de la paix de Gambie. La représentante Mame Fatou Dramé dira que « les femmes de « Kabonkétor » sont ouvertes à tous ceux prônent le retour de la paix dans le monde entier. »
Henry Ndecky de la Dynamique de paix en Casamance, tuteur de ces ambassadeurs gambiens de la paix dira aux jeunes présents dans la salle de prêcher surtout le danger entrainé par « l’épris de paix à un peuple ; peut-être qu’avec ce discours, les combattants ou les belligérants pourront revenir à la raison ».
Il a lancé un appel aux autres jeunes sénégalais à qui il a demandé « de s’inspirer de cet engagement des jeunes gambiens pour venir en faire autant. Car cette crise sénégalaise en Casamance ne peut être réglée sans les jeunes du pays. Ils doivent occuper les premiers rangs car l’avenir du pays leur revient. Au-delà du pays, les jeunes doivent se mobiliser et se battre pour la tranquillité de l’Afrique entière comme c’est le cas en Europe où les populations se déplacement librement à l’intérieur de leur continent ».