Ce vendredi 14 septembre, le Texas Board of Education a en effet voté en faveur du retrait de plusieurs figures américaines, dont Clinton, de l'enseignement obligatoire dispensé dans cet État très conservateur du Sud, rapporte le Dallas Morning News.
Première femme à décrocher la nomination d'un grand parti pour une élection présidentielle, adversaire de Donald Trump en 2016 battue malgré trois millions de voix supplémentaires au vote populaire, Secrétaire d'État de 2009 à 2013, sénatrice de New York de 2001 à 2009 et Première dame des États-Unis de 1993 à 2001. Son CV est pourtant bien rempli.
Mais l'académie de l'État souhaite "alléger" le programme enseigné à ses élèves et a donc validé les conclusions d'un groupe de travail estimant qu'il n'était pas "essentiel" d'aborder Clinton au lycée.
Pas "essentielle"
La figure démocrate n'est pas la seule à être sur la sellette dans ce grand ménage que le Texas veut faire. Le journal local explique qu'Helen Keller, normalement abordée en CE2, a elle aussi été jugée facultative.
Première personne sourde et aveugle à obtenir un diplôme universitaire, Keller a pourtant marqué les États-Unis par sa détermination et s'est fait connaître grâce à ses nombreux livres et son engagement politique.
Le Dallas Morning News n'a pas manqué de noter que le Texas Board of Education avait par ailleurs demandé à ce que Moïse viennent remplacer le philosophe Thomas Hobbes à cause de "son influence" sur la politique américaine, dans le chapitre sur "les individus dont les principes sur les lois et les institutions ont participé à la fondation de l'Amérique".
Si ce vote, qui devra être confirmé en novembre, a été immédiatement salué par l'organisation chrétienne Texas Values, il a suscité l'indignation sur les réseaux sociaux, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
"La haine des femmes extraordinaires est incroyable"
"Comment retire-t-on des gens des livres d'Histoire s'ils font partie de l'Histoire? Clinton et Keller font partie de l'Histoire"