Une société immobilière du nom de SOVAC est depuis l’année dernière (2013) au centre d’une grosse affaire d’escroquerie, engageant les sieurs Cheikh N'diaye né le 05 juillet 1968 à M'boro, Alioune Baldé, (natif de M'bour et domicilié à Scat-Urbam), et Salif Djité, (associé-démissionnaire) respectivement Directeur général et caissier de ladite société, créée en 2009 et sise à Scat-Urbam, villa n° 125, en face de la station Oilibya.
S’activant dans le domaine de l’immobilier, particulièrement la vente par versements étalés de terrains situés à Diamniadio et Sébikotane entre autres, la Sovac, une société légalement établie, s’est du jour au lendemain volatilisée au grand dam des clients, emportant tous les versements, au total de plus de 100 millions de francs CFA en 2013.
Munis de papiers certifiant leur adhésion et leurs versements réguliers qui s’effectuaient mensuellement dans les locaux de la SOVAC sise à Scat Urbam, auprès du sieur Alioune Baldé, caissier de ladite société, les pauvres clients, après constat de la grosse arnaque dont ils ont été victimes, se sont érigés en une association, en vue de défendre leur cause auprès des autorités compétentes.
L’affaire fera l’objet de plusieurs plaintes de la part de l’association des victimes de la Sovac, qui accuse les sieurs Alioune Baldé et Cheikh N'diaye d’escroquerie et d’abus de confiance. Ces derniers, évanouis dans la nature, sont restés depuis cette année 2013 injoignables et invisibles; le premier aurait émigré vers l’Allemagne, le deuxième quant à lui ferait présentement la navette entre M'boro, Dakar et Touba, nullement inquiété malgré le recours des victimes à la justice.
L’une des victimes confirme avoir déposé une plainte au tribunal, et serait resté plus d'un mois sans obtenir le soit transmis. Découragé par les va-et-vient, elle a reformulé une autre plainte auprès du procureur. Réorientée vers la brigade de gendarmerie de la foire, le commandant lui demandera d'aller à la recherche des accusés et une fois ces derniers retrouvés, de prévenir la gendarmerie.
Une seconde plainte du collectif, orientée à la caserne SAMBA DIERY DIALLO auprès d'un adjudant après investigations , n'aura rien donné.
Toutes les poursuites judiciaires sont ainsi restées vaines et malheureusement aucune suite n’est à ce jour donné au dossier, ce qui tend à désespérer les plaignants, terriblement appauvris par cette fabuleuse arnaque, qui leur a soutiré à chacun des millions de nos francs.
Notons que parmi ces pauvres victimes se trouvent de dignes femmes, qui passent leurs journées dans les marchés, à vendre de la nourriture entre autres pour subvenir aux besoins de leurs modestes familles, et qui espéraient trouver à travers leurs versements mensuels à la Sovac un moyen tant attendu d’atteindre « la terre promise », un terrain qui abriterait les rêves et espoirs d’un lendemain meilleur pour toute une famille.
Le collectif des victimes interpelle la justice et reste ouvert à toute bonne volonté qui pourra contribuer de quelque manière que ça soit à la bonne avancée du dossier.
Pour précision, nous avons tenté à maintes reprises de joindre les accusés (Cheikh N'diaye et Alioune Baldé), sans succès. Notre rédaction reste ouverte à toute tentative d’élucidation.







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