Je rends grâce à ALLAH qui me donne encore force et esprit de reprendre le clavier pour m'adresser à votre modeste personne J'ai un grand plaisir a vous rappeler notre dernière rencontre du 29 janvier 2013 à addis-abeba lors du sommet de l'UA. Après deux heures de discutions que vous aviez qualifiées de riches et constructives nous nous sommes quittés en ayant les mêmes visions ou presque. Non la situation du Sénégal n'est pas mauvaise, elle est catastrophique. Tel est le constat que j'attends de vous pour votre grand discours de politique générale.
Une déclaration de plus que les sénégalais suivront avec autant de dédain que de mépris car étant habitués à un show qui ne les sortira pas de la mélancolie et de l'inquiétude dont se languit le pays. A moins de surprendre le peuple par un discours qui va séduire par un style nouveau et qui parviendra à nous arracher de la sinistrose ambiante et de l'anxiété face à l'avenir du Sénégal. Sans vouloir à tout prix jouer les éternels quémandeurs, les Sénégalais auraient aimé que tout Premier Ministre pensât à eux autrement que comme à de simples faire-valoir. Le Peuple, dans son ensemble, attend de vous, dans l’incertitude qui sape leur moral, plus que l’apparence de la promesse électorale: une politique ferme, non pas seulement contre les voyous de la république, mais bien pour l’avenir de chacun d’entre nous. Mais de grâce du nouveau : Tournez sept fois la langue avant de lancer une promesse.
D’ailleurs, il en est au point que dorénavant, en terre sénégalaise, il faut s’abstenir de lancer quoi que ce soit qui eut pu ressembler à des promesses irréalisables tenues de 1960 à nos jours. Mais l'exercice de réalisme et de transparence devra se doubler d'un message d'espoir afin de ne pas amplifier la crise de confiance qui alimente actuellement le plongeon de l'électorat du pouvoir. Autre difficulté: arriver à concilier la mise en oeuvre des innombrables promesses qui n'engagent que ceux qui y croient et la gestion serrée des finances publiques, tout en parvenant à prouver que les sommes colossales englouties dans le train de vie de l'Etat, des grands projets, des nombreuses agences etc..., n'ont pas servies simplement à alimenter le tonneau des Danaïdes. On le voit, il y a des exercices plus faciles pour un nouveau nommé, qui aussi normale qu'ait été sa nomination, doit maintenant se colleter un héritage désastreux à un point tel que vous risquez d'y laisser rapidement votre popularité. Donc c'est le moment de sortir de l'ombre et de trouver cette place qui reste à inventer dans cette nouvelle alternance. Avec un chef nommé SALL, brasseur de foule, qui ferraille au 1er degré, rédige les feuilles de route et se répand avec jubilation, vous son second, appelé Premier Ministre, êtes relégué en spectateur et en récupérateur de pots cassés. Une impression ambivalente qui est à la mesure de chaque chef de gouvernement : volontariste, prenant les problèmes à travers le corps, mais promettant plus qu'il ne tient, l'étroitesse de ses marges le condamnant au verbe et à la gesticulation plutôt qu'à la concrétisation des promesses électorales. Serez vous tel que vos prédécesseurs? Un SALL petit style? Un châtelin de bytty camouflé sous les oripeaux de chateaubriand? Un moteur de 2cv dans une carcasse d'un airbus A380? Si ce n'est trop tard, vous devez vous requinquer et vous donner un appétit nécessaire pour avaler le sandwich "King Size", suivi d'un super "Big-Mac" servis par le Président SALL pour l'aider à honorer son contrat avec le peuple qui le mènera à 2019.
Mais avec un Sénégal anémié, miné et au trente-sizieme dessous, vous avez la malchance d'être attendu au tournant comme tous les nouveaux venus du trône de Saint-pierre. Pour terminer le raisonnement est le suivant: Puisque la crise est là dans un pays qui va mal, faites recours aux lumières de la raison pour établir devant les députés l'état de lieux du pays dans sa pure vérité et par conséquence, obliger les ministres à prendre leurs responsabilités. Mais de grâce, que tous soient pénétrés de sens collectifs et rompus aux exigences du dialogue social et économique. C'est un minimum de méthode qui doit prévaloir dans un pays qui traverse des turbulences. La valeur d'un individu n'est pas déterminé par ce qu'il pense de lui-même mais de la façon dont les autres l'évaluent! Alors nous vous écoutons et attendons de voir.
Mamadou Oumar WANE
Strategium Consulting
Une déclaration de plus que les sénégalais suivront avec autant de dédain que de mépris car étant habitués à un show qui ne les sortira pas de la mélancolie et de l'inquiétude dont se languit le pays. A moins de surprendre le peuple par un discours qui va séduire par un style nouveau et qui parviendra à nous arracher de la sinistrose ambiante et de l'anxiété face à l'avenir du Sénégal. Sans vouloir à tout prix jouer les éternels quémandeurs, les Sénégalais auraient aimé que tout Premier Ministre pensât à eux autrement que comme à de simples faire-valoir. Le Peuple, dans son ensemble, attend de vous, dans l’incertitude qui sape leur moral, plus que l’apparence de la promesse électorale: une politique ferme, non pas seulement contre les voyous de la république, mais bien pour l’avenir de chacun d’entre nous. Mais de grâce du nouveau : Tournez sept fois la langue avant de lancer une promesse.
D’ailleurs, il en est au point que dorénavant, en terre sénégalaise, il faut s’abstenir de lancer quoi que ce soit qui eut pu ressembler à des promesses irréalisables tenues de 1960 à nos jours. Mais l'exercice de réalisme et de transparence devra se doubler d'un message d'espoir afin de ne pas amplifier la crise de confiance qui alimente actuellement le plongeon de l'électorat du pouvoir. Autre difficulté: arriver à concilier la mise en oeuvre des innombrables promesses qui n'engagent que ceux qui y croient et la gestion serrée des finances publiques, tout en parvenant à prouver que les sommes colossales englouties dans le train de vie de l'Etat, des grands projets, des nombreuses agences etc..., n'ont pas servies simplement à alimenter le tonneau des Danaïdes. On le voit, il y a des exercices plus faciles pour un nouveau nommé, qui aussi normale qu'ait été sa nomination, doit maintenant se colleter un héritage désastreux à un point tel que vous risquez d'y laisser rapidement votre popularité. Donc c'est le moment de sortir de l'ombre et de trouver cette place qui reste à inventer dans cette nouvelle alternance. Avec un chef nommé SALL, brasseur de foule, qui ferraille au 1er degré, rédige les feuilles de route et se répand avec jubilation, vous son second, appelé Premier Ministre, êtes relégué en spectateur et en récupérateur de pots cassés. Une impression ambivalente qui est à la mesure de chaque chef de gouvernement : volontariste, prenant les problèmes à travers le corps, mais promettant plus qu'il ne tient, l'étroitesse de ses marges le condamnant au verbe et à la gesticulation plutôt qu'à la concrétisation des promesses électorales. Serez vous tel que vos prédécesseurs? Un SALL petit style? Un châtelin de bytty camouflé sous les oripeaux de chateaubriand? Un moteur de 2cv dans une carcasse d'un airbus A380? Si ce n'est trop tard, vous devez vous requinquer et vous donner un appétit nécessaire pour avaler le sandwich "King Size", suivi d'un super "Big-Mac" servis par le Président SALL pour l'aider à honorer son contrat avec le peuple qui le mènera à 2019.
Mais avec un Sénégal anémié, miné et au trente-sizieme dessous, vous avez la malchance d'être attendu au tournant comme tous les nouveaux venus du trône de Saint-pierre. Pour terminer le raisonnement est le suivant: Puisque la crise est là dans un pays qui va mal, faites recours aux lumières de la raison pour établir devant les députés l'état de lieux du pays dans sa pure vérité et par conséquence, obliger les ministres à prendre leurs responsabilités. Mais de grâce, que tous soient pénétrés de sens collectifs et rompus aux exigences du dialogue social et économique. C'est un minimum de méthode qui doit prévaloir dans un pays qui traverse des turbulences. La valeur d'un individu n'est pas déterminé par ce qu'il pense de lui-même mais de la façon dont les autres l'évaluent! Alors nous vous écoutons et attendons de voir.
Mamadou Oumar WANE
Strategium Consulting
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