La séance académique solennelle ouverte, hier, à Dakar, est placée sous le thème : «Foncier au Sénégal : état des lieux et perspectives pour la modernisation de l’agriculture».
Bon nombre de recommandations ont été formulées par l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) pour relever les défis identifiés. Il s’agit, entre autres, de mettre en place au niveau national, en s’inspirant des expériences réalisées dans la vallée, un système d’information foncière en vue de d’éclairer la prise de décision ; aussi, de rendre effective la territorialisation dont l’objectif est d’organiser le Sénégal en territoire viables compétitifs et porteurs de développement viable ;
en outre, de promouvoir la dimension foncière à travers l’intercommunalité et en favorisant le regroupement des petites exploitations agricoles en entités qui permettraient de justifier des investissements communs économiquement viables. Egalement, délimiter les territoires des collectivités locales en plus d’assurer la transparence dans les transactions foncières ; impliquer au delà, la recherche et les services techniques dans l’évaluation et la mise à l’échelle des outils adaptés de gestion foncière en cohérence les reformes sectorielles relatives au foncier ; respecter les procédures de classement des réserves et forets et procéder reclassement subséquent ; et, enfin, consacrer le temps nécessaire à la démarche participative pour une meilleure appropriation du processus .
Venu présider la rencontre, Macky Sall semble anticiper aux conclusions de la Séance en déclarant ne pas être du tout favorable à ce que les terres soient immatriculées au nom des collectivités locales à savoir la recommandation n°4 : «Délimiter les territoires des collectivités locales».
Toutefois, le Chef de l’Etat souligne que, comme dans le passé, le thème choisi par l’académie de la présente édition est plus que d’actualité puisqu’il porte sur un sujet qui constitue une préoccupation majeure pour le Gouvernement.
«En effet, il renvoie à une problématique essentielle à savoir la ré- forme du foncier et la modernisation de notre agriculture. Il s’agit du reste après une analyse critique des pratiques observées jusqu’ici et donc de s’interroger sur les capacités à répondre objectivement aux besoins prioritaires de notre agriculture donc un besoin du développement de notre pays», soutient t-il.
Non sans soulever une préoccupation majeure qui est l’avancée de la salinisation sur les sols communément appelé les tannes. «Comment faire, quelle contribution l’académique pour- rait apporter pour réduire la salinisation des sols, des sols agricoles qui sont perdus quasiment aujourd’hui ? » s’interroge t-il.
La terre est et reste un enjeu de développement mondial. C’est du moins ce que pense le Président Sall. «C’est la raison pour la quelle, ajoute-t-il, j’ai institué une Commission nationale de réforme foncière dirigé par le professeur Moustapha Sourang.»
«Je vous rassure sur notre soutien, nous allons donner instruction pour que la mutation se fasse, pour que le titre suive afin que vous soyez sécurisés de façon perpétuelle», promet-il.
«Nous avons trouvé votre budget, en 2012, à 50 millions de F CFA puis, en 2014, il est passé à 100 millions. En 2015 à 200 millions et en 2016, c’est bien 400 millions. Je pense qu’il faut investir sur la science, sur l’innovation et la recherche. Il n’y a aucun regret à donner les moyens surtout que celles-ci contribuent à l’amélioration de notre mode de vie», laisse-t-il entendre. Et d’arguer, dans le même sillage, que le Gouvernement fera bon usage de cette suggestion pertinente en vue de renforcer des efforts déjà consentis dans le cadre du renouveau de l’agriculture, de la création d’agropoles intégrés pour stimuler l’investissement privé national et étranger que j’encourage dans ce sens.
«Et j’ai également prit l’option de faire de l’agriculture, le moteur de la croissance nationale à travers, entre autres, la promotion d’un entreprenariat agricole et rural basée sur une signature intelligente entre l’agro business et l’agriculture familiale à travers la mise en place de fermes génératrices d’emplois pour les jeunes et pour les femmes», informe t-il.
La réalisation de cette ambition, dit-il, repose sur la capacité à bâtir une politique foncière adaptée à nos réalités économiques et sociales. Il s’agit, mentionne t-il, d’attirer des investissements massifs en vue d’une utilisation efficiente des terres en tenant compte des intérêts du pays et des intérêts d’exploitations familiales.
Cependant, soulève le Président Sall, l’Etat ne peut et ne doit être le seul acteur de cette mutation. «Les producteurs, les PME de transformations et de services et les autres investisseurs privés nationaux comme internationaux en seront également des acteurs essentiels», a-t-il insisté.
A ce titre, clame t-il, l’Etat et toutes les parties prenantes devront établir des partenariats gagnant autour de programmes et projets d’investissement viable dans lesquels la gestion foncière occupera une place prépondérante. «Il s’agit, tout en consolidant les acquis des collectivités locales, de moderniser les exploitations familiales et de promouvoir l’investissement privé à travers des modalités appropriés comme la contractualisation», a-t-il soutenu. D’où le sens de la proposition relative à la reconnaissance concitoyenne du droit sur leur patrimoine foncier dans le projet de réforme constitutionnelle.
«Il faut reconnaître que les poli- tiques publiques agricoles ne peuvent réussir sans une gestion apaisée du foncier. Voila pourquoi toutes les contraintes à l’essor d’une agriculture moderne doivent être levées et de façon urgente et intelligente, mais fondées aussi sur des considérations scientifiques», conclut-il.
Bon nombre de recommandations ont été formulées par l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) pour relever les défis identifiés. Il s’agit, entre autres, de mettre en place au niveau national, en s’inspirant des expériences réalisées dans la vallée, un système d’information foncière en vue de d’éclairer la prise de décision ; aussi, de rendre effective la territorialisation dont l’objectif est d’organiser le Sénégal en territoire viables compétitifs et porteurs de développement viable ;
en outre, de promouvoir la dimension foncière à travers l’intercommunalité et en favorisant le regroupement des petites exploitations agricoles en entités qui permettraient de justifier des investissements communs économiquement viables. Egalement, délimiter les territoires des collectivités locales en plus d’assurer la transparence dans les transactions foncières ; impliquer au delà, la recherche et les services techniques dans l’évaluation et la mise à l’échelle des outils adaptés de gestion foncière en cohérence les reformes sectorielles relatives au foncier ; respecter les procédures de classement des réserves et forets et procéder reclassement subséquent ; et, enfin, consacrer le temps nécessaire à la démarche participative pour une meilleure appropriation du processus .
Venu présider la rencontre, Macky Sall semble anticiper aux conclusions de la Séance en déclarant ne pas être du tout favorable à ce que les terres soient immatriculées au nom des collectivités locales à savoir la recommandation n°4 : «Délimiter les territoires des collectivités locales».
Toutefois, le Chef de l’Etat souligne que, comme dans le passé, le thème choisi par l’académie de la présente édition est plus que d’actualité puisqu’il porte sur un sujet qui constitue une préoccupation majeure pour le Gouvernement.
«En effet, il renvoie à une problématique essentielle à savoir la ré- forme du foncier et la modernisation de notre agriculture. Il s’agit du reste après une analyse critique des pratiques observées jusqu’ici et donc de s’interroger sur les capacités à répondre objectivement aux besoins prioritaires de notre agriculture donc un besoin du développement de notre pays», soutient t-il.
Non sans soulever une préoccupation majeure qui est l’avancée de la salinisation sur les sols communément appelé les tannes. «Comment faire, quelle contribution l’académique pour- rait apporter pour réduire la salinisation des sols, des sols agricoles qui sont perdus quasiment aujourd’hui ? » s’interroge t-il.
La terre est et reste un enjeu de développement mondial. C’est du moins ce que pense le Président Sall. «C’est la raison pour la quelle, ajoute-t-il, j’ai institué une Commission nationale de réforme foncière dirigé par le professeur Moustapha Sourang.»
«Je vous rassure sur notre soutien, nous allons donner instruction pour que la mutation se fasse, pour que le titre suive afin que vous soyez sécurisés de façon perpétuelle», promet-il.
«Nous avons trouvé votre budget, en 2012, à 50 millions de F CFA puis, en 2014, il est passé à 100 millions. En 2015 à 200 millions et en 2016, c’est bien 400 millions. Je pense qu’il faut investir sur la science, sur l’innovation et la recherche. Il n’y a aucun regret à donner les moyens surtout que celles-ci contribuent à l’amélioration de notre mode de vie», laisse-t-il entendre. Et d’arguer, dans le même sillage, que le Gouvernement fera bon usage de cette suggestion pertinente en vue de renforcer des efforts déjà consentis dans le cadre du renouveau de l’agriculture, de la création d’agropoles intégrés pour stimuler l’investissement privé national et étranger que j’encourage dans ce sens.
«Et j’ai également prit l’option de faire de l’agriculture, le moteur de la croissance nationale à travers, entre autres, la promotion d’un entreprenariat agricole et rural basée sur une signature intelligente entre l’agro business et l’agriculture familiale à travers la mise en place de fermes génératrices d’emplois pour les jeunes et pour les femmes», informe t-il.
La réalisation de cette ambition, dit-il, repose sur la capacité à bâtir une politique foncière adaptée à nos réalités économiques et sociales. Il s’agit, mentionne t-il, d’attirer des investissements massifs en vue d’une utilisation efficiente des terres en tenant compte des intérêts du pays et des intérêts d’exploitations familiales.
Cependant, soulève le Président Sall, l’Etat ne peut et ne doit être le seul acteur de cette mutation. «Les producteurs, les PME de transformations et de services et les autres investisseurs privés nationaux comme internationaux en seront également des acteurs essentiels», a-t-il insisté.
A ce titre, clame t-il, l’Etat et toutes les parties prenantes devront établir des partenariats gagnant autour de programmes et projets d’investissement viable dans lesquels la gestion foncière occupera une place prépondérante. «Il s’agit, tout en consolidant les acquis des collectivités locales, de moderniser les exploitations familiales et de promouvoir l’investissement privé à travers des modalités appropriés comme la contractualisation», a-t-il soutenu. D’où le sens de la proposition relative à la reconnaissance concitoyenne du droit sur leur patrimoine foncier dans le projet de réforme constitutionnelle.
«Il faut reconnaître que les poli- tiques publiques agricoles ne peuvent réussir sans une gestion apaisée du foncier. Voila pourquoi toutes les contraintes à l’essor d’une agriculture moderne doivent être levées et de façon urgente et intelligente, mais fondées aussi sur des considérations scientifiques», conclut-il.








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