“Je précise que j’ai encore des preuves solides contre Sarkozy. Et je n’ai pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyen qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa compagne électorale. Il y a aussi Bachir Salah l’ex PDG de la Libya Investment qui est prêt à témoigner malgré les menaces de mort”.
Saïf al-Islam Kadhafi a également “félicité la justice française pour l’arrestation de Nicolas Sarkozy” pendant l’ entretien téléphonique avec la correspondante tunisienne Zineb Ben Zita.
Mardi dernier Nicolas Sarkozy avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour détournements de fonds publics et corruption active et passive. Depuis janvier 2018, l’instruction a été élargie à des faits présumés de “financement illégal de campagne électorale” pour une affaire ouverte depuis 2013 par la justice française.
Pour le fils de Kadhafi, c’est une affaire qui arrive tard, 7 ans après. Pourtant il dit avoir fourni des preuves par le passé sur cette affaire et dit en avoir encore à sa disposition. Saïf al-Islam Kadhafi espère que l’affaire ne se limitera pas qu‘à la garde à vue de Nicolas Sarkozy et que ce dernier sera traduit devant la justice internationale pour “ses crimes contre la Libye”, a-t-il fait savoir. Des accusations pour lesquelles il se porte témoin au regard des preuves qu’il aurait en sa possession.
Saïf al-Islam indique que ce serait un sérieux coup d’accélérateur à cette affaire qu’il juge avoir été négligée par la justice française et internationale. Malgré tout, mieux vaut tard que jamais.








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