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GRAND ORAL AVEC MALICK NOËL SECK «Nous avons juste posé un débat de principe au Ps»

Traité de fou par Abdoulaye Wilane, revenant sur la polémique autour de la succession d’Ousmane Tanor, à la tête du parti socialiste, de la suppression du Sénat, entre autres questions d’actualité, Malick Noël Seck, président de convergence socialiste, a été l’invité de l’émission politique Grand oral. Le jeune socialiste a partagé le plateau, avec l’animateur du magazine, Sambou Biagui, en compagnie du journaliste Racine Kane, chargé de la communication de l’Isra.


GRAND ORAL AVEC MALICK NOËL SECK «Nous avons juste posé un débat de principe au Ps»
L’actualité reste dominée par la suppression du Sénat par le congrès, quelle est votre réaction, en tant que jeune socialiste ?
Nous avons, très tôt, dénoncé le fait que beaucoup de leaders des assises nationales et du M23 aient retourné leurs vestes, par rapport au Sénat. Nous avons demandé que le Sénat soit supprimé, du fait que cela a été préconisé par les assises nationales. Aujourd’hui que c’est fait, nous nous en réjouissons. La seule inquiétude, c’est de dire que s’il suffit d’une pluie, pour supprimer le Sénat, cela veut dire, peut-être, qu’à la prochaine pluie, on va supprimer le conseil constitutionnel, après la justice. Mais, ce qui est clair, qui nous donne raison est que si, à cause d’une pluie, on peut supprimer le Sénat, cela veut dire qu’il n’a pas sa raison d’être. Je salue cette décision. Je crois que je suis minoritaire du parti socialiste, où notre secrétaire général espérait beaucoup du Sénat, pour pouvoir rebondir et exister, mais, tant pis pour lui.
Ce n’est pas grand, pour le pouvoir de prendre des décisions par rapport à des situations conjoncturelles ?
Je salue déjà cette décision, même si je ne sais pas comment elle est née dans l’esprit de Macky Sall. Je sais qu’il était coincé, ses alliés et adversaires lui mettaient la pression. Ses alliés avaient besoin d’être placés, alors, il a fallu cette pluie providentielle, pour résoudre ce problème. C’est de là que je vois les choses et l’important fut la suppression du Sénat.
On sent un certain plaisir de Malick Noël Seck, adversaire d’Ousmane Tanor Dieng puisqu’aujourd’hui, le Sénat ne lui permet plus de revenir au devant de la scène ?
Vous parlez d’adversaire Ousmane Tanor Dieng, comme s’il y avait un combat crypto-personnel, nous avons juste posé un débat de principe, disant que Tanor symbolise un passé qui ne passe pas. 17 ans, à la tête du parti socialiste, une succession d’échecs. Nous pensons qu’il faut un renouvellement de la direction du parti, parce que les stratégies préconisées par celle-ci n’ont pas fonctionné. Lorsqu’on fait 12 ans d’opposition et que l’on arrive à 11% du score à la présidentielle, c’est que vraiment nos stratégies n’étaient pas bonnes. Nous demandons juste qu’il ait un changement et je pense que cela est l’aspiration de tout citoyen sénégalais de notre génération.
Selon vous, la décision de Macky, supprimant le Sénat, est-elle politique ou humaine ?
J’espère que c’est les deux. Personnellement, je ne connais pas Macky. Mais comme je dis : la convergence citoyenne combat un système. Dans ce système, il y a les partis au pouvoir, ceux de l’opposition, les extrémistes religieux…. Dans ce système, il y a des interconnexions qui font que tout est mu par le pouvoir et l’argent. Et en face de ce système, il y a ceux qui n’ont rien, les démunis, les illettrés, ceux qui n’ont pas accès aux soins. Donc, nous, notre combat dépasse le cadre politique et partisan.
Aujourd’hui, ne peut-on pas avoir des hommes politiques sénégalais qui, après avoir chanté la suppression du Sénat, ont voulu son maintien, afin d’en présider aux destinées ?
Bathily a toujours été pour sa suppression. Mais, pour les autres, c’est vraiment décevant, c’est ce qui nous montre qu’on a du mal à faire confiance aux hommes politiques. Je ne regrette pas d’être entré en politique, j’invite les sénégalais à s’y intéresser. Parce que ce sont ces hommes qui décident de notre avenir. C’est pourquoi aussi, nous appelons toutes les compétences à venir rejoindre notre lutte. Le monde de la politique est pourri, il faut oser le dire. Nous sommes entrés dans ce monde, en priant de ne pas devenir une pourriture. Je crois qu’on doit assainir les partis politiques. Mes camarades et moi avons décidé de balayer, en premier, devant notre porte, afin de rendre un peu plus crédible, notre parti car, l’essence de la politique est noble.
D’après Abdoulaye Wilane, vous ne jouirez pas de toutes vos facultés mentales ?
C’est la suite des arguments qu’on me pose. Il me traite de fou, de vendeur de drogue, d’avoir reçu 3 millions pour mener le combat. Alors que nous avons essayé, avec Convergence socialiste, de poser un débat, avec un argumentaire rigoureux, mais jusque-là, personne ne nous a répondu. J’ai vraiment pitié de Wilane. Je me suis retrouvé dans son salon, après avoir écrit le texte : « Pour que survive le parti socialiste », il m’a dit : « Malick, je t’invite avec convergence socialiste à Kaffrine, nous allons faire la déclaration de Kaffrine, demandant le départ d’Ousmane Dieng ». Son attitude montre qu’il ne vaut rien et ce qu’il dit devant la télé est à l’opposé de ce qu’il m’a dit dans son salon.
D’autres vous décrivent comme étant le fusible d’autres ténors socialistes, Aissata Tall et Khalifa Sall, entre autres, qui n’osent pas s’afficher pour affronter Ousmane ?
Si jamais une personne doit se mettre derrière moi pour combattre la direction du Ps, il restera toujours derrière. Cela montre que ce dernier ne mérite pas de me diriger. Nous n’avons pas gagné, même si Tanor a dit, dans une interview, que nous avons gagné. Nous gouvernons avec Macky Sall. Moi je dis non, d’autant que 89% des gens ne lui ont pas fait confiance. Avec 11%, nous avons perdu les élections, pour ne pas mourir définitivement, essayons d’assainir le Ps. Nous ne voulons pas d’un troisième mandat de Tanor. Et lorsque je dis cela, on dit que c’est Me Aissata Tall Sall qui est derrière moi.
C’est une bataille des jeunes socialistes, pourquoi n’êtes-vous pas d’accord avec Barthélémy Dias ?
Jeunesse n’est pas synonyme de vertu. Je crois qu’il y a des collisions d’intérêts. Chacun opte pour son combat et nous avons opté pour celui du peuple sénégalais. Barth était d’accord avec moi mais, ne pouvait pas, dans sa position, nous rejoindre dans cette lutte. C’était avant les investitures. Il m’a déçu, maintenant qu’il crie partout qu’il est loyal à Macky. Il est utilisé comme le bâton de Tanor pour se retourner contre nous. Je ne suis pas frustré, du fait qu’il soit député, alors que moi non.
La commission de discipline du PS doit statuer sur votre cas. En cas d’expulsion du parti, devrait-on s’attendre à ce que ce soit, politiquement, fini pour vous?
Fini, ce sera un grand mot, j’espère que non. Notre combat dépasse le cadre politique. La convergence socialiste est affiliée au Ps, il peut nous exclure, tous ses membres détenant la carte du parti socialiste. Mais je ne pense pas que notre lutte puisse être arrêtée, du fait qu’on nous exclut. Nous allons continuer notre combat, tant qu’on sera debout, pour le parti car, nous pensons que le socialisme est un outil pour aider les sénégalais.
Source Rewmi


Lundi 24 Septembre 2012 - 14:21





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