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Deal PDS-APR- Moussa Baldé répond au leader de Rewmi : «Le Président Wade votera Macky en 2019 et cela agace Idrissa Seck»

L’OBS – A l’Apr, on entend rarement les universitaires «apéristes» s’avancer tête baissée, pour s’exprimer sur des sujets de l’heure. Tant il est difficile de dénicher un analyste lucide dans le cercle restreint des hommes et partisans du Président, souvent fougueux et prêts pour la castagne verbale. Hier, L’Obs a toqué à la porte du coordonnateur du Réseau des universitaires républicains qui a dit ses vérités à Idy.


Deal PDS-APR- Moussa Baldé répond au leader de Rewmi : «Le Président Wade votera Macky en 2019 et cela agace Idrissa Seck»

Vous êtes le coordonnateur du Réseau des universitaires républicains, Idrissa Seck a accusé l’Apr et le Pds de fomenter un deal sur le dos des Sénégalais, est-ce votre lecture du dialogue ?

Je pense que la fraîche histoire politique de notre pays a marqué Idrissa Seck au fer rouge, comme le dealer politique par excellence. Ses échecs aux Présidentielles de 2007 et 2012 enseignent que les Sénégalais désapprouvent, profondément ce genre de stratagèmes politiques. C’est pour cela, à mon avis, que depuis la création de l’Alliance pour la république (Apr), notre leader s’est éloigné de la ruse et du mépris et nous exhorte régulièrement à faire autant. En réalité, Idrissa Seck vient de comprendre, à ses dépens, qu’en 2019 le Président Abdoulaye Wade votera probablement Macky Sall et sûrement pas lui. Je comprends que cela l’agace, mais je comprends moins pourquoi il se fait harakiri, en vouant aux gémonies un patrimoine que le monde entier nous envie, à savoir le dialogue chanté par le poète Président et que Macky Sall vient d’élever au rang d’institution. Me concernant, à l’instar de l’écrasante majorité des Sénégalais, je félicite le Président pour son initiative et je suis convaincu que les conclusions de ce dialogue vont cicatriser les blessures de notre démocratie occasionnées par le référendum et solidifier durablement les fondements de notre République.
Quel commentaire faites-vous du coup de fil de Macky à Me Wade, cela annonce-t-il la libération imminente de Karim Wade ?

Je pense qu’un tel acte entre le Président en exercice et un de ses prédécesseurs doit devenir banal au Sénégal et ne pas susciter de commentaires. Mais puisque vous me demandez un commentaire, je dis simplement que c’est une conséquence logique du dialogue lancé samedi dernier et je souhaite qu’ils s’appellent plus souvent, sans que ce soit sujet à débats.
Le dialogue politique, dans sa forme initiée par le président de la République, peut-il être un motif pour régler les questions des Sénégalais ?

Poser comme cela votre question peut laisser entendre que le Président cherche des motifs pour résoudre les problèmes qui se posent au Sénégalais. Cela va sans dire que depuis son accession au pouvoir, le Président Macky Sall a mis son temps, son énergie et son intelligence au service de son peuple. Dieu merci, sa politique est en train de connaître un succès indéniable.
Aujourd’hui, les enseignants sont soumis à une réquisition, les syndicats de la santé en grève, c’est comme si ce dialogue n’est pas utile pour éteindre le feu sur le front social ?

C’est dommage d’en arriver là. J’espère justement qu’en marge du dialogue proprement dit, les bonnes volontés qui se sont manifestées pour jouer les bons offices, vont réussir. Je pense que nous ne pourrons pas faire l’économie d’un dialogue sectoriel sur le mode de contestation des fonctionnaires au Sénégal, si on veut atteindre l’émergence.

«Pour l’opposition, le ministre de l’Intérieur est un magicien fossoyeur…»
Sur le plan politique, beaucoup de partis de l’opposition jugent que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est inapte à gérer les élections, par sa partialité, êtes-vous d’avis ?

Au Sénégal, lorsqu’on échoue au Bac, c’est parce qu’on est tombé sur un président de jury méchant. Lorsqu’on a une mauvaise récolte, c’est parce que le voisin a jeté un mauvais sort dans notre parcelle et lorsqu’un lutteur nous bassine pendant des mois qu’il écrasera son adversaire, comme une mouche, il revient, après la défaite, avec le même toupet, nous expliquer qu’il a vu un lion ou que sais-je encore. L’élite politique de notre pays n’échappe à cela et le ministre de l’Intérieur est, pour l’opposition, ce magicien fossoyeur de la volonté populaire. Ce qui est curieux, c’est que l’opposition a beau changer le discours, lui reste le même. Je suis en phase avec le président de la République, lorsqu’il demande de fermer le débat sur cette question, pour éviter de ruiner nos progrès démocratiques, en suivant un cercle vicieux qui enfermerait notre peuple dans l’enclos des ambitions politiciens.

 

Un toilettage partiel ou total du fichier électoral peut-il régler le problème des élections ?

A ma connaissance, le Sénégal n’a pas de problème d’élections. Il se trouve que lors de la numérisation des cartes d’identité, l’inscription au fichier électoral était automatique. En tout état de cause, si ce sont des Sénégalais majeurs qui se trouvent dans le fichier, il faut peut-être renforcer la sensibilisation pour améliorer les taux de participations aux élections. On verra ce que les travaux donneront sur cette question.

M.T. GAYE



Vendredi 3 Juin 2016 - 00:29





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