« C’est, pour moi, l’occasion de rendre hommage à un grand homme d’Etat qui symbolise à lui tout seul les valeurs les plus signifiantes léguées parses illustres devanciers. Républicain comme Léopold Sédar Senghor, démocrate comme Abdou Diouf, panafricaniste comme Abdoulaye Wade, Macky SALL est un président engagé, patriote et novateur, mais surtout, un homme d’honneur et de parole.
Lors de son adresse solennelle à la Nation, le Président de la République a confirmé la date du 20 mars 2016 pour la tenue d’un référendum portant sur 15 points de réformes profondes et ambitieuses. C’est le quatrième référendum organisé au Sénégal depuis les Indépendances.
Les présentes propositions de réformes constitutionnelles soumises à l’approbation du peuple sénégalais par notre quatrième Président tirent leurs sources et leurs justifications des principales recommandations des Assises nationales et des propositions de la Commission Nationale de Réforme des Institutions qu’il avait mise en place dès les premières heures de son mandat.
C’est bien pour la première fois qu’au Sénégal des réformes constitutionnelles revêtent un caractère aussi transversal qu’intégral. Que ce soit le Conseil Constitutionnel, l’Assemblée nationale, l’Opposition, la Société civile, les Collectivités locales, le citoyen lambda, toutes les couches sociales et les institutions sont concernéspar ces réformes que le Président MackySall propose au peuple sénégalais.
Curieusement, il y a des acteurs politiques, qui n’ont retenu, de toutes ces réformes, que la réduction du mandat en cours, allant jusqu’à s’ériger en censeurs de la morale politique. Mais cette question a été réglée par le droit, en dépit de leur agenda électoral prématuré.
Ces réformes ont comme enjeu principal de permettre au Sénégal d’entrer dans le modèle des démocraties les plus stables et les plus modernes au monde.
« Le Vœu si noble soit-il, d’un candidat, sa parole donnée, ne devrait, en aucune manière, valoir plus que les dispositions actuelles de notre Constitution ! »
Depuis 1960, date de l’accession de notre pays à la Souveraineté internationale, le mandat présidentiel n’a cessé de varier entre cinq et sept ans, au gré des intérêts des différents Présidents qui se sont succédé.
Le principal objet de la réforme du mandat présidentiel, c’est son caractère intangible. Désormais, personne ne peut plus le modifier : il est de cinq ans renouvelable une seule fois. C’est, cela l’esprit et l’objet du texte soumis au suffrage des sénégalais.
Alors, de grâce, ne prenons pas la conséquence pour l’objet. En effet, tout se passe comme si c’est l’applicabilité de la mesure souhaitée au mandat en cours est laquestion principale!
Je l’ai dit et je le répète : le vœu, si noble soit-il, d’un candidat, sa parole donnée, son serment, peu importe l’appellation qu’on lui donne, ne devrait, en aucune manière, valoir plus que les dispositions actuelles de notre Constitution !
Au-delà de la question du mandat, examinons ensemble la portée historique des réformes envisagées.
C’est le moment pour la Société civile, après un demi-siècle de combat acharné, de se réjouir de l’acceptation des listes indépendantes à toutes les élections nationales et locales. Cet acquis démocratique majeur doit être compris comme la réparation d’une injustice et d’une incohérence flagrante.
Pour la première fois au Sénégal, l’Opposition à un droit reconnu par la Constitution de participer à la réflexion et à l’orientation surles grandes questions nationales et son chef a un statut constitutionnel. Quant aux Sénégalais de l’Extérieur, ils auront désormais la possibilité de choisir eux-mêmes leurs propres représentants à l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale, quant à elle, se verra doter d’une compétence nouvelle, celle relative à l’évaluation des politiques publiques et à ladésignation de deux membres du Conseil constitutionnel.
Le Conseil constitutionnel aura désormais deux membres désignés par le Président de l’Assemblée nationale portant ainsi ses membres à sept. De plus il est désormais chargé du contrôle de constitutionnalité des Lois organiques avant même leur promulgation. C’est une contrainte volontaire que le Chef de l’Etat vient de se fixer pour renforcer l’Etat de droit et qui n’était même pas une recommandation issue des assises.
De la même façon, le Président MackySall, en proposant ces réformes, prouve qu’il est adepte du quinquennat. Il a été contraint par le Conseil constitutionnel à faire un mandat de sept ans.
Le Mouvement « And FalaatMackySall » vote « Oui » et appelle à un vote massif en faveur du « OUI » au soir 20 mars 2016
Mais, au-delà de ces mesures visant à renforcer la Bonne Gouvernance et l’Etat de Droit, l’innovation majeure, c’est la création d’un Haut Conseil des Collectivités Territoriales. Désormais les élus locaux auront une Chambre représentative au sommet de l’Etat. Cette institution vient parachever l’acte III de la décentralisation et surtout la constitutionnalisation de la décentralisation et de la déconcentration de l’Etat.
Pour conclure, je me ferais volontiers l’interprète de vos légitimes indignations pour fustiger autant que vous le comportement irresponsable et antirépublicain d’une certaine frange de l’Opposition qui à l’image du Maire de Ziguinchor, sans même comprendre le présent projet de réforme, appelle à un boycott. Vous reconnaissez avec moi qu’un bon citoyen respectueux desfondamentaux de notre République ne peut et ne doit sous aucun prétexte refuser de voter, a fortiori, appeler publiquement à un boycott.
Je ne suis pas surpris que ceux qui avaient signé avec le Président Wade un protocole pour un mandat de transition, s’érigent aujourd’hui en bouclier pour réaliser le mandat de leur propre agenda politique.Le Président MackySall a prouvé à l’opinion nationale et internationale qu’il est un justiciable comme tous les autres et que les Lois de ce pays lui sont applicables.
Le mouvement And FalaatMackySall dont je suis le Président, pour l’intérêt général, lance un appel à l’ensemble des Sénégalais, en particulier, aux Casamançais d’ici et de la diaspora, pour un vote massif en faveur du « OUI » au soir 20 mars 2016 ».
Recueillis par la Rédaction de setal.net




Lors de son adresse solennelle à la Nation, le Président de la République a confirmé la date du 20 mars 2016 pour la tenue d’un référendum portant sur 15 points de réformes profondes et ambitieuses. C’est le quatrième référendum organisé au Sénégal depuis les Indépendances.
Les présentes propositions de réformes constitutionnelles soumises à l’approbation du peuple sénégalais par notre quatrième Président tirent leurs sources et leurs justifications des principales recommandations des Assises nationales et des propositions de la Commission Nationale de Réforme des Institutions qu’il avait mise en place dès les premières heures de son mandat.
C’est bien pour la première fois qu’au Sénégal des réformes constitutionnelles revêtent un caractère aussi transversal qu’intégral. Que ce soit le Conseil Constitutionnel, l’Assemblée nationale, l’Opposition, la Société civile, les Collectivités locales, le citoyen lambda, toutes les couches sociales et les institutions sont concernéspar ces réformes que le Président MackySall propose au peuple sénégalais.
Curieusement, il y a des acteurs politiques, qui n’ont retenu, de toutes ces réformes, que la réduction du mandat en cours, allant jusqu’à s’ériger en censeurs de la morale politique. Mais cette question a été réglée par le droit, en dépit de leur agenda électoral prématuré.
Ces réformes ont comme enjeu principal de permettre au Sénégal d’entrer dans le modèle des démocraties les plus stables et les plus modernes au monde.
« Le Vœu si noble soit-il, d’un candidat, sa parole donnée, ne devrait, en aucune manière, valoir plus que les dispositions actuelles de notre Constitution ! »
Depuis 1960, date de l’accession de notre pays à la Souveraineté internationale, le mandat présidentiel n’a cessé de varier entre cinq et sept ans, au gré des intérêts des différents Présidents qui se sont succédé.
Le principal objet de la réforme du mandat présidentiel, c’est son caractère intangible. Désormais, personne ne peut plus le modifier : il est de cinq ans renouvelable une seule fois. C’est, cela l’esprit et l’objet du texte soumis au suffrage des sénégalais.
Alors, de grâce, ne prenons pas la conséquence pour l’objet. En effet, tout se passe comme si c’est l’applicabilité de la mesure souhaitée au mandat en cours est laquestion principale!
Je l’ai dit et je le répète : le vœu, si noble soit-il, d’un candidat, sa parole donnée, son serment, peu importe l’appellation qu’on lui donne, ne devrait, en aucune manière, valoir plus que les dispositions actuelles de notre Constitution !
Au-delà de la question du mandat, examinons ensemble la portée historique des réformes envisagées.
C’est le moment pour la Société civile, après un demi-siècle de combat acharné, de se réjouir de l’acceptation des listes indépendantes à toutes les élections nationales et locales. Cet acquis démocratique majeur doit être compris comme la réparation d’une injustice et d’une incohérence flagrante.
Pour la première fois au Sénégal, l’Opposition à un droit reconnu par la Constitution de participer à la réflexion et à l’orientation surles grandes questions nationales et son chef a un statut constitutionnel. Quant aux Sénégalais de l’Extérieur, ils auront désormais la possibilité de choisir eux-mêmes leurs propres représentants à l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale, quant à elle, se verra doter d’une compétence nouvelle, celle relative à l’évaluation des politiques publiques et à ladésignation de deux membres du Conseil constitutionnel.
Le Conseil constitutionnel aura désormais deux membres désignés par le Président de l’Assemblée nationale portant ainsi ses membres à sept. De plus il est désormais chargé du contrôle de constitutionnalité des Lois organiques avant même leur promulgation. C’est une contrainte volontaire que le Chef de l’Etat vient de se fixer pour renforcer l’Etat de droit et qui n’était même pas une recommandation issue des assises.
De la même façon, le Président MackySall, en proposant ces réformes, prouve qu’il est adepte du quinquennat. Il a été contraint par le Conseil constitutionnel à faire un mandat de sept ans.
Le Mouvement « And FalaatMackySall » vote « Oui » et appelle à un vote massif en faveur du « OUI » au soir 20 mars 2016
Mais, au-delà de ces mesures visant à renforcer la Bonne Gouvernance et l’Etat de Droit, l’innovation majeure, c’est la création d’un Haut Conseil des Collectivités Territoriales. Désormais les élus locaux auront une Chambre représentative au sommet de l’Etat. Cette institution vient parachever l’acte III de la décentralisation et surtout la constitutionnalisation de la décentralisation et de la déconcentration de l’Etat.
Pour conclure, je me ferais volontiers l’interprète de vos légitimes indignations pour fustiger autant que vous le comportement irresponsable et antirépublicain d’une certaine frange de l’Opposition qui à l’image du Maire de Ziguinchor, sans même comprendre le présent projet de réforme, appelle à un boycott. Vous reconnaissez avec moi qu’un bon citoyen respectueux desfondamentaux de notre République ne peut et ne doit sous aucun prétexte refuser de voter, a fortiori, appeler publiquement à un boycott.
Je ne suis pas surpris que ceux qui avaient signé avec le Président Wade un protocole pour un mandat de transition, s’érigent aujourd’hui en bouclier pour réaliser le mandat de leur propre agenda politique.Le Président MackySall a prouvé à l’opinion nationale et internationale qu’il est un justiciable comme tous les autres et que les Lois de ce pays lui sont applicables.
Le mouvement And FalaatMackySall dont je suis le Président, pour l’intérêt général, lance un appel à l’ensemble des Sénégalais, en particulier, aux Casamançais d’ici et de la diaspora, pour un vote massif en faveur du « OUI » au soir 20 mars 2016 ».
Recueillis par la Rédaction de setal.net












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