Setal.net

Construction de logements sociaux : Le mauvais plan Jaxaay de Macky


Construction de logements sociaux : Le mauvais plan Jaxaay de Macky
Description : http://www.lequotidien.sn/images/contruction.jpg
Le marché de la construction des 2000 logements promis par Macky Sall aux sinistrés des inondations soulève une certaine polémique, entre le ministère de M. Khadim Diop et des promoteurs immobiliers qui jugent que le dossier d’appel d’offres a été taillé sur mesure pour certains. Et qui dénoncent une certaine magouille.
Le projet de construction de 2000 logements sociaux lancé par le président de la République Macky Sall pourra-t-il se réaliser, surtout dans les délais et à des coûts abordables ? A ce jour, aucune pierre n’est encore élevée et tel que les choses se présentent, cela risque même de ne pas se passer comme prévu. Plusieurs acteurs économiques émettent des protestations sur la manière dont le ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones d’inondation est en train de conduire le projet.
Ce projet a été véritablement lancé après le discours à la Nation du 31 décembre, quand le chef de l’Etat a annoncé que, «Dans le cadre du programme de réinstallation des familles déplacées, plus de 2000 nouveaux logements sociaux seront construits dans les prochains mois.»  
Dès lors, le gouvernement, sous la houlette du Premier ministre s’est lancé dans l’acquisition de terrains pour construire les habitations et respecter la promesse de Macky Sall, qui par la suite, a souhaité inaugurer ces logements dès le mois de juin prochain. Le problème est que ce projet tel qu’il a été conçu ne semble pas rencontrer l’agrément de tous les acteurs. Des techniciens du Btp aux architectes, en passant par des promoteurs immobiliers, Le Quotidien a recueilli des complaintes de ceux qui pensent que non seulement ce marché n’est pas transparent, mais qu’en plus, l’Etat est en train d’y laisser des plumes.
Les terrains ciblés par l’Etat sont sur les sites de Tivaouane Peulh et de Niague, où doivent être érigées des habitations sur des superficies de 150 m². L’Etat a obtenu des terrains auprès de la Société d’aménagement de bâtiment et d’études générales (Socabeg) et de Dms Habitat, qui ont fourni respectivement 39,7 ha, pour construire 1225 parcelles et 29 ha, pouvant contenir 840 parcelles. Il faut ici préciser que si les protocoles d’accords indiquent que les terrains de la Socabeg font l’objet d’un titre foncier, cela n’est pas le cas de celui de Dms habitat, qui n’a qu’un bail.

Non-respect de l’appel d’offres
Et pour certains promoteurs, ce fait même pose problème par rapport aux dispositions de l’avis d’appel d’offres. Ils font remarquer que l’avis publié dans certains journaux avait bien indiqué que les terrains proposés devaient disposer de titres de propriété. «Or un titre foncier n’est pas un bail et peut être opposable à l’Etat qui ne peut prétendre l’acquérir gratuitement et l’échanger avec un bail», fait remarquer l’un de ces promoteurs. Qui indique aussi que ce n’est pas le seul point de l’appel d’offres qui est objet de suspicions.
Ses collègues et lui relèvent en plus : «Le document d’appel d’offres demandait qu’en plus de titres de propriété, les promoteurs im­mobiliers disposent de plans de lotissement, des résultats des études de sols, de viabilisation (avec un réseau d’eau, d’électricité en­terrée, de voirie bitumée, de téléphone, d’assainissement d’eaux usées et eaux pluviales, etc.). Cet élément a été déterminant pour éliminer bien de promoteurs qui voulaient soumissionner. Mais, en fin de compte, on note que c’est des terrains nus que l’Etat a fini par prendre et en plus, il va donner de l’argent aux promoteurs en question pour qu’ils assurent la viabilisation pour son compte». Ce que les autorités ne nient pas, mais qu’elles expliquent à leur manière.
Le ministre Khadim Diop, chargé de la restructuration et de l’aménagement des zones d’inondation, explique d’abord que si les deux sociétés, Socabeg et Dms habitat ont été retenues, c’est «qu’elles ont été les seules à proposer des terrains plus ou moins proches de la zone souhaitée et d’une assiette assez importante. Les autres promoteurs proposaient des terrains de moins de 25 ha, en plus, non viabilisés et à des endroits trop éloignés». Le ministre ajoute aussi que ceux qui proposaient des terrains viabilisés, demandaient à l’Etat de l’argent que ce dernier n’a pas.
Et pour ce qui le concerne, même la Snhlm, qui a été contactée, n’a pu proposer de terrain viabilisé et bien situé, pour compenser. Selon M. Diop et ses collaborateurs, le choix de la Snhlm aurait contraint le projet à réaliser les habitations à Yenne ou à Diamniadio. «Mais il nous aurait fallu faire la viabilisation par nos propres moyens, et l’Etat n’a pas cet argent», assure Amadou F. Canar Diop, le coordonnateur du projet de construction de logements sociaux. Néan­moins, l’article ci-dessous indique à quel point les acteurs du secteur ne sont pas convaincus que le partenariat ainsi noué est gagnant-gagnant pour l’Etat.


Mardi 19 Février 2013 - 11:31





Setal People - 11/01/2024 - 0 Commentaire

La femme de Sadio émue : Le « Ndokolé » de ses camarades d’école… (vidéo)

Mariage de Sadio Mané : Les premières images de son épouse

07/01/2024 - 0 Commentaire

Courroucé par son divorce, le maintenancier du Prodac divulgue les vidéos d'ébats sexuels de son ex épouse

28/12/2023 - 0 Commentaire

Remariage : Mia Guissé a pris une décision

28/12/2023 - 0 Commentaire

Awa Baldé raconte sa descente aux enfers :«Je n’ai plus d’argent …»

28/12/2023 - 0 Commentaire





Google+

Partager ce site