Patrice Edouard Ngaïssona, coordonnateur politique des milices animistes anti-balaka, a déploré lundi 10 février la mise à l'écart de son mouvement par les nouvelles autorités de transition qu'il accuse d'"ingratitude".
"Pendant des mois, la communauté internationale n'a rien fait. Personne n'a dit à (Michel) Djotodia (le président issu de la rébellion et contraint à la démission le 10 janvier) et à ses mercenaires d'arrêter. Alors, en juillet, le peuple s'est soulevé", a affirmé cet ancien ministre de François Bozizé - renversé en mars 2013 par la rébellion Séléka, également président de la Fédération centrafricaine de football.
"Il faut une reconnaissance de ce qu'ont fait les anti-balaka qui ont libéré le peuple centrafricain", insiste-t-il.
Selon lui, la nouvelle présidente de transition Catherine Samba Panza, "acclamée" lors de sa désignation le 20 janvier, "est aujourd'hui haïe à cause de son gouvernement et de son cabinet".
"Madame avait dit qu'elle prendrait des conseillers, des ministres chez nous, elle n'a rien fait!", s'insurge-t-il. Précédé d'une réputation sulfureuse, Ngaïssona dit avoir été écarté "officiellement" en raison de ses "problèmes judiciaires" (il a été incarcéré au début des années 2 000 pour enrichissement illicite et fait encore l'objet de plusieurs enquêtes), mais "c'est un prétexte", affirme-t-il dans le site de RFI.
"Pendant des mois, la communauté internationale n'a rien fait. Personne n'a dit à (Michel) Djotodia (le président issu de la rébellion et contraint à la démission le 10 janvier) et à ses mercenaires d'arrêter. Alors, en juillet, le peuple s'est soulevé", a affirmé cet ancien ministre de François Bozizé - renversé en mars 2013 par la rébellion Séléka, également président de la Fédération centrafricaine de football.
"Il faut une reconnaissance de ce qu'ont fait les anti-balaka qui ont libéré le peuple centrafricain", insiste-t-il.
Selon lui, la nouvelle présidente de transition Catherine Samba Panza, "acclamée" lors de sa désignation le 20 janvier, "est aujourd'hui haïe à cause de son gouvernement et de son cabinet".
"Madame avait dit qu'elle prendrait des conseillers, des ministres chez nous, elle n'a rien fait!", s'insurge-t-il. Précédé d'une réputation sulfureuse, Ngaïssona dit avoir été écarté "officiellement" en raison de ses "problèmes judiciaires" (il a été incarcéré au début des années 2 000 pour enrichissement illicite et fait encore l'objet de plusieurs enquêtes), mais "c'est un prétexte", affirme-t-il dans le site de RFI.