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Barack Obama cite Nelson Mandela pour condamner les violences à Charlottesville


Barack Obama cite Nelson Mandela pour condamner les violences à Charlottesville

ÉTATS-UNIS - Un rassemblement de mouvements d'extrême droite américains, suprémacistes blancs, membres du Ku Klux Klan (KKK), jusqu'à la droite alternative ou Alt Right, a dégénéré en violences qui ont fait un mort et des dizaines de blessés samedi 12 août à Charlottesville  (Virginie) lorsque des contre-manifestants sont venus s'opposer à un rassemblement unitaire de la droite radicale américaine.

 

De nombreuses personnalités se sont exprimées à la suite de ces échauffourées, condamnant fermement les violences à caractère racial. En plus des nombreux blessés, une femme de 32 ans a été tuée lorsqu'une voiture a foncé, volontairement selon des témoins, dans la foule  de contre-manifestants.

 

"Nous condamnons dans les termes les plus forts possibles cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties", a déclaré Donald Trump depuis son golf de Bedminster (New Jersey), où il passe ses vacances.

We ALL must be united & condemn all that hate stands for. There is no place for this kind of violence in America. Lets come together as one!

Semblant renvoyer dos à dos les deux camps, le président américain a provoqué l'indignation chez les Démocrates mais aussi un malaise chez les Républicains, son propre parti. "La haine et la division doivent cesser, et elles doivent cesser immédiatement", a lancé le président. Interpellé par des journalistes, il a refusé de condamner spécifiquement les mouvements d'extrême droite.

Le sénateur Démocrate Dick Durbin a répondu au président :

"Non, Monsieur le Président, il n'y a pas de "diverses parties". Il y a une partie avec des drapeaux nazi et des saluts nazi. L'Amérique n'est pas dans cette partie-là."

L'ex-président Barack Obama est quant à lui sorti de sa réserve en citant Nelson Mandela: "Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion".

Une série de tweet partagée des dizaines de milliers de fois, bien plus que ceux du président en exercice.

"No one is born hating another person because of the color of his skin or his background or his religion..." pic.twitter.com/InZ58zkoAm

"People must learn to hate, and if they can learn to hate, they can be taught to love..."

"Les gens apprennent à haïr et si ils peuvent apprendre à haïr, ils peuvent apprendre à aimer"

"People must learn to hate, and if they can learn to hate, they can be taught to love..."

"...For love comes more naturally to the human heart than its opposite." - Nelson Mandela

"Car l'amour vient plus naturellement que son contraire"

Cette citation de Nelson Mandela est tirée de son autobiographie, "Un long chemin vers la liberté", sortie en décembre 1994.

Dans la soirée, le ministre de la Justice Jeff Sessions a dénoncé "l'intolérance raciale et la haine". Les violences de Charlottesville "trahissent nos valeurs fondamentales et ne peuvent être tolérées", a-t-il dit.

"Une attaque terroriste menée par des suprémacistes blancs"

La démocrate Hillary Clinton, battue par Donald Trump à l'élection présidentielle de 2016, l'a critiqué sans le nommer. "Chaque minute où nous permettons à cela de se poursuivre par un encouragement tacite ou par inaction est une honte et un danger pour nos valeurs", a-t-elle tweeté.

But the incitement of hatred that got us here is as real and condemnable as the white supremacists in our streets.

Every minute we allow this to persist through tacit encouragement or inaction is a disgrace, & corrosive to our values.

Le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, est lui aussi intervenu sur Twitter. "Très important pour la nation d'entendre le président décrire les événements de Charlottesville pour ce qu'ils sont, une attaque terroriste menée par des suprémacistes blancs".

Autre grande figure politique américaine, John McCain a lui aussi dénoncé les violences des partis d'extrême droite, invitant à s'unir contre la haine et le sectarisme.

De même pour l'ancien gouverneur Républicain du Massachusetts Mitt Romney:

Racial prejudice, then hate, then repugnant speech, then a repulsive rally, then murder; not supremacy, barbarism.

"Les préjudices raciaux, puis la haine, puis les paroles répugnantes, puis un rassemblement repoussant, puis un assassinat, pas la suprématie, la barbarie.



Lundi 14 Août 2017 - 06:54





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