Commission Ouest-Africaine de Drogues (WACD en sigle anglais) a procédé ce jeudi 12 Juin 2014, à Dakar au lancement de son rapport final sur les Drogues. Le lancement qui s’est déroulé en présence de Messieurs Kofi Annan, Fernando Carrera Ministre des Affaires étrangères du Guatemala, et du Président Olusegun Obasanjo entre autres, a laissé transparaitre des chiffres effarants.
À lui seul, le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest atteint une telle ampleur (1.25 milliard de dollars selon les estimations) qu’il dépasse de loin les budgets nationaux de plusieurs États de la région mis bout à bout.
« Nous exhortons les gouvernements ouest-africains à reformer leurs législations et politiques sur les drogues et à décriminaliser les infractions liées aux drogues qui sont mineures et non-violentes », a indiqué Olusegun Obasanjo, le Président de la Commission.
« L’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui plus qu’une zone de transit pour les drogues en provenance d’Amérique du Sud et à destination de l’Europe, elle est devenue une importante zone de consommation et de production », déclarera M. Obasanjo. « L’absence criante de structures de traitement pour les usagers de drogues alimente la propagation de maladies et expose toute une génération, usagers comme non-usagers, à des risques sanitaires accrus. »
De ce rapport final, la Commission Ouest-Africaine sur les Drogues a décrit les défis (politiques, sociaux et économiques) auxquels est confrontée la région.
Le document expose également les grandes lignes des politiques que l’Afrique de l’Ouest devrait adopter pour empêcher que le trafic, la production et la consommation de drogues portent préjudice aux Etats, aux sociétés et aux individus
À lui seul, le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest atteint une telle ampleur (1.25 milliard de dollars selon les estimations) qu’il dépasse de loin les budgets nationaux de plusieurs États de la région mis bout à bout.
« Nous exhortons les gouvernements ouest-africains à reformer leurs législations et politiques sur les drogues et à décriminaliser les infractions liées aux drogues qui sont mineures et non-violentes », a indiqué Olusegun Obasanjo, le Président de la Commission.
« L’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui plus qu’une zone de transit pour les drogues en provenance d’Amérique du Sud et à destination de l’Europe, elle est devenue une importante zone de consommation et de production », déclarera M. Obasanjo. « L’absence criante de structures de traitement pour les usagers de drogues alimente la propagation de maladies et expose toute une génération, usagers comme non-usagers, à des risques sanitaires accrus. »
De ce rapport final, la Commission Ouest-Africaine sur les Drogues a décrit les défis (politiques, sociaux et économiques) auxquels est confrontée la région.
Le document expose également les grandes lignes des politiques que l’Afrique de l’Ouest devrait adopter pour empêcher que le trafic, la production et la consommation de drogues portent préjudice aux Etats, aux sociétés et aux individus