Le chef d'état-major a demandé cet après-midi l'application de l'article 102 de la Constitution algérienne. Cet article prévoit qu'en cas de maladie grave ou durable du président de la République, si ce dernier est dans l'impossibilité totale de gouverner alors le Conseil constitutionnel doit proposer au Parlement de déclarer l'état d'empêchement.
C'est alors le président du Conseil de la nation, l'équivalent du Sénat, qui prend les rênes du pays. Après 45 jours, si le président n'est pas en mesure de reprendre ses fonctions, le Parlement prononce l'état de vacance. Enfin au bout de 90 jours, des élections doivent être organisées.
Garantir l'État
Le chef d'état-major a justifié cet appel par plusieurs raisons. Selon lui, les manifestations importantes qui se déroulent dans le pays depuis cinq semaines peuvent se transformer en une menace sur la stabilité. Il estime nécessaire et impératif d'adopter une solution pour sortir de la crise. Ensuite, il estime qu'il faut une solution qui s'appuie sur la Constitution et qui garantisse le maintien et la souveraineté de l'État.
Enfin, selon Ahmed Gaïd Salah, cette solution de l'état d'empêchement permettra d'aboutir à un consensus avec la société algérienne.







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