Foire internationale de Dakar (FIDAK) abrite un cadre d’échanges (7-10 décembre), où des hommes d’affaires sénégalais et étrangers se côtoient, en quête de potentiels partenaires, a constaté l’APS.
Au Foyer supérieur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), le site de la FIDAK, un grand espace a été aménagé, loin de la cohue quotidienne de la Foire, pour permettre aux entrepreneurs et hommes d’affaires d’échanger dans une saine ambiance.
"Ils viennent, pour la plupart, du Cameroun, du Maghreb et du Sénégal. On les enregistre sur notre base de données et on leur organise des rencontres avec des personnes du même secteur d’activités qu’eux ou des gens qui recherchent leur profil", explique une organisatrice.
Ces businessmans sont unanimes sur l’importance de ces rencontres jugées "fructueuses"
A la recherche de "potentiels partenaires", Ibrahima Ndiaye, un entrepreneur sénégalais qui opère dans l’agrobusiness, se réjouit d’avoir "lié des contacts avec une entreprise"."Et ça promet !", s’exclame-t-il, saluant "une belle initiative, qui favorise les investissements dans le secteur primaire et évitent les malentendus entre hommes d’affaires".
Tahar Saada, chargé de communication de Casbash, une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication du vinaigre sans alcool et de la mayonnaise, est venu à Dakar pour "faire connaître (ses) produits et explorer en même temps le marché sénégalais".
"Nous savons déjà qu’au Sénégal, ce sont des produits qu’on consomme assez", lance-t-il, d’un ton satisfait.
Ces rencontres B2B ont été organisées pour promouvoir le Plan Sénégal émergent (PSE), le programme de développement lancé par le gouvernement sénégalais en 2013 dans l’optique de faire du Séngal un pays émergent, à l’horizon 2035.
"J’avais organisé les premières rencontres B2B en 2012 auxquelles ont pris part le maire d’Istanbul et 200 hommes d’affaires étrangers en plus des hommes d’affaires sénégalais", raconte Moustapha Ndiaye, président de New Africa Consulting Group et ancien superviseur des grands projets de l’Etat du Sénégal.
"L’année qui a suivi, poursuit-il, le CICES nous a demandé d’organiser ces rencontres lors de la 22e FIDAK, et nous avions eu 367 participants en huit jours. Nous revenons donc cette année et, depuis hier, nous en sommes à plus de 600 personnes inscrites".
Selon M. Ndiaye, "avant, les gens venaient juste à la Foire, vendaient leurs produits et rentraient chez eux. Aujourd’hui, lorsqu’un exposant n’écoule pas toutes ses marchandises, il les laisse à un contact rencontré sur place qui lui enverra son argent plus tard".
"C’est un tremplin pour des relations d’affaires permanentes", conclut-il.
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